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Dernières Révélations sur les Templiers

Dernières Révélations sur les Templiers

Titel: Dernières Révélations sur les Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Pascal Le Charpentier
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identiques, avaient extérieurement les mêmes devoirs religieux et civils. On comprend, dans ces conditions, qu'une distinction ait été
    impossible, les chevaliers ne pouvaient peutêtre pas la faire eux-mêmes, mais ¸ n'en reste pas moins que, dans l'ensemble de cette chevalerie, existait un collège d'initiés, de directeurs, de " mainteneurs ".
    Si les moines étaient triés, les miliciens ne l'étaient guère et saint Bemard l'admet très aisément.
    -U devait certainement arriver que ces gens jurassent " comme des Templiers"., voire fissent quelque bombance, étalassent un rien de e superbe ", mais l'extréme discipline qui régnait dans le corps - surtout le corps militaire - devait suffire, tant bien que mal, à les maintenir dans la lém. Au reste, on n'hésitait
    1100
    L'Ordre du Temple
    pas à les expulser comme ce fut le cas pour Floyran, ex-prieur de Montfaucon, qui fut le principal dénonciateur lors du procès.
    Ainsi se manifeste déjà, à la base, cette dualité sur laquelle va se trouver b‚tie toute l'organisation du Temple.
    Outre les chevaliers, le Temple comprenait un corps de sergents constitué
    par les non-nobles servant dans le Temple, qui ne semblent pas avoir fait profession; mais il n'est pas exclu qu'un sergent ait pu devenir novice puis chevalier moine.
    Comme les chevaliers, ils étaient - du moins en Palestine - combattants à
    cheval, armés presque de même sorte mais disposant de moins de chevaux.
    La plupart des <@ administrateurs " des maisons du Temple étaient sergents avec titre de commandeur.
    La règle du Temple donnait deux habits, selon la catégorie : aux chevaliers le manteau blanc, aux sergents le manteau brun.
    En II4I, le pape leur donne la croix rouge, qui se portait sur l'épaule gauche, comme l'indiquent les monuments de La Monarchie française (t. 2, P.
    i 85) et ainsi qu'on le peut voir sur le Templier en prière dans un vitrail de Saint-Denis.
    quelle était cette " croix templière " ? Ce fut, et ce sera sans doute longtemps,l'objetdecontroverses. Les formes les plus diverses ont été
    avancées (mais le fait qu'on ne puisse se mettre d'accord laisse supposer qu'il n'y avait pas une croix, mais plusieurs croix).
    10)
    Les mystères teint

    Cette forme de croix peut sembler de peu d'importance. Le croire serait méconnaître la valeur de l'emblème; la valeur héraldique comme la valeur d'enseignement. La croix latine, par exemple, au " pied " plus long est le symbole de la crucifixion; c'est la
    es li ; repr entation directe d'un instrument de supp ce c est le symbole de la divinité clouée sur la matière cyest la croix-plan des églises gothiques.
    La croix de Malte, dite des huit béatitudes, la croix aux huit pointes est une croix de "méditation " dans son aspect géométrique.
    La croix templière qui se trouve dans les armes des Grands-Maîtres, sur les sceaux, quoique malformée et qui était probablement la " croix d'épaule ", est une croix dérivée de la croix celtique, géométriquement composée de lignes courbes - parfois traitée à angles vifs comme sur les croix de voile de la marine au long cours portugaise, pattée " en potence ". Et peut-être est-ce là le signe " tangible" du rattachement de cette "nouvelle chevalerie " aux rameaux chevaleresques celtiques.
    On a relevé des croix <@ flammées ", c'est-à-ee dont les branches, droites, paraissent s'effilocher aux extrémités comme des flan=es bifides.
    L'allégorie qui rejoint le feu à l'escarboucle serait nettement alchimique
    - et l'ancre fut certainement pratiquée dans le Temple.
    .U est possible que ces croix aient eu quelque valeur de distinction selon celui qui les portait, avertissant ainsi les initiés du grade <, secret "
    dans l'Ordre.
    Originellement, la croix se portait, nous l'avons dit, 1102
    VOrdre du Temple
    sur l'épaule, et cela serait sans doute à rapprocher du geste maçonnique de détresse dit : "Il pleut sur le Temple ", qui consiste à couvrir l'épaule gauche de la main droite comme pour couvrir la croix.
    Vers la fin de l'Ordre, cependant, selon les règlements de l'époque, la croix étaient portée, tant par les chevaliers que par les sergents et chapelains, sur la poitrine et sur le dos, mais ceci n'implique pas que, au moins pour les profès, la croix d'épaule du manteau n'ait été portée également
    D'après Curzon, le personnel du Temple comprenait deux classes de religieux : les frères de couvent et les frères de métier dont les rapports

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