Dernières Révélations sur les Templiers

étaient soigneusement précisés par la règle.
    " Puet hom bien quand l'on le met en penance dire se il est frère chevalier ou frère sergent dou couvent que il se preigne garde de son harnois, et se il estoit frere de mestier que il se preigne garde de son labor ou de son office. "
    Par ailleurs, le Temple entier se divise en deux classes.
    L'une comprenant les chapelains, chevaliers moines et chevaliers séculiers servant au Temple, les sergents d'armes et les frères de métier.
    L'autre : les sergents du service de maison et les servants de l'exploitation des domaines.

    Toujours cette division binaire.
    Les frères de métier étaient les forgerons, maréchaux-ferrants, armuriers., maçons., charpentiers., drapiers, etc., chargés des constructions et des machines de siège, des armes, des fermu, des vêtements, bref, 103
    Les mystères templiers
    de tout le nécessaire tant pour l'armée que pour l'exploitation agricole ou autre.
    Ils se déplaçaient, comme les militaires, d'une commanderie à l'autre selon les nécessités du service. Comme les militaires, ils pouvaient être envoyés en Terre sainte et ils obéissaient à la discipline générale.
    Ils comprenaient sans doute également, bien qu'il n en soit fait mention dans aucun docwnent, les charpentiers de marine et les marins, car on sait que les Templiers possédaient une flotte importante.
    Les servants et les exploitants de chaque do a'me constituaient la " mesnie
    #., laboureurs, tenants et serfs, dont l'organisation était variable selon les régions et leurs coutumes.
    L'organisation extérieure du Temple était fort complexe et l'on n'en connaît pas encore tous les aspects. Tout d'abord, l'Ordre était divisé en deux parts qui s'interpénétraient constamment mais demeuraient cependant distinctes : l'Orient et l'Occident L'Orient o˘ le Temple était une armée en campagne.
    L'Occident o˘ elle était un facteur de civilisation et de paix.
    Toujours cette dualité.
    La complexité était encore aggravée du fait qu'en Espagne et au Portugal, si les batailles contre les Musulmans étaient moms fréquentes qu'en Orients t'était cependant la vie de forteresse qui prévalait et 104
    L'Ordre du Teinple
    que, de plus, au Portugal, l'Ordre était strictement portugais.
    L'unité cependant ne fut jamais rompue, ce qui était indubitablement d@u à
    ce noyau de moines initiés dont faisaient obligatoirement partie le GrandMaitre., les Visiteurs et les Maîtres des régions qui " ordonnaient " la politique générale et veillaient au @tien de la règle et de la discipline.
    A la tête de l'Ordre est le Grand-Maître, maître absolu qui, dit la règle, doit tenir à la main le b‚ton et la verge.
    On a voulu voir, dans le b‚ton, l'épee et dans la verge le fouet. Mais on sait que le Grand-Maître avait, comme insigne de sa dignité, un b‚ton, nommé abacus, terminé par une plate-forme carrée, eue-même surmontée d'un volume sphéroîdai.
    Symboliquement et sans doute réellement ce b‚ton est une mesure. Il représente le b‚ton vivant dAaron. Il est le signe que le Grand-Maître est un Magister de constructeurs.
    La verge est peut-eatre le fouet. Pharaon l'initié portait aussi un fouet avec son abacus crossé.
    Il n'est peut-être pas sans intérêt de signaler qu'au portail sud de la cathédrale de Chartres, au n=eau central dit du " jugement dernier", un personnage ailé tient d'une main la colonne du Temple et de l'autre le fouet à trois mèches raides, exactement <, copié " sur le " fouet " des statues de pharaons, tel celui que tient Toutankhamon sur son sarcophage 105
    Les mystères templiers
    andromorphe; le fouet à trois mèches, rondes et raides, que les noeuds divisent en mesures.
    Le rapprochement, la quasi-identité de ces insignes est d'autant plus étrange que les Templiers ignoraient officiellement l'…gypte o˘ ils ne mirent les pieds que lors de la prise de Damiette par les croisés de saint Louis.
    En fait, le Grand-Maître a bien sur l'Ordre et les Templiers un pouvoir pharaonique, et il n'est pas exclu de penser que ce pouvoir ait pu être spirituel.
    Il est arrivé qu'on l'appel‚t " représentant de Dieu dans la Religion du Temple " ou encore "Premier Vicaire du Pape ", lui donnant ainsi à
    l'intérieur du Temple des prérogatives quasi papales.
    C'est un abbé général de l'Ordre mais un abbé élu., comme dans tous autres ordres, par un concile général.
    Il est en même temps le généralissime qui