Dernières Révélations sur les Templiers

prêcha, à Vézelay, la seconde Croisade, ait pu faire passer, en quelque sorte, au second plan, la défense du Royaume de Jérusalem.
    On oublie - c'est pourtant historique - que saint Bernard ne voulait pas prêcher cette Croisade. L'Occident et son évolution l'intéressaient maintenant beaucoup plus que les intérêts - d'ailleurs territoriaux du Levant.
    U se déroba à plusieurs reprises et finit par demander au pape un ordre pour prôner cette nouvelle levée d'hommes. Marquant bien ainsi queue n'était pas son fait.
    je crois que pour saint Bernard, avec le retour des neuf chevaliers et leur précieux fardeau, la bagarre au Levant n'était qu'un alibi pour permettre l'extension du nouvel ordre.
    Au reste il ne fit rien pour activer cette Croisade qui ne partit qu'après sa mort, et l'on sait qu'il était de taille à la mettre sur pied dans les plus brefs délais. Il s'en désintéressa notoirement.

    quelle était donc cette mission qu'il conut ainsi au Temple?
    Rien d'autre qu'une révolution.
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    Les mystères templiers
    Il y a toute une part d'économie politique dans cette histoire.
    La cellule de base de toute l'organisation templière en Occident est la commanderie dont le nom vient de oe queue est administrée par un commandeur qui peut être un chevalier tout aussi bien qu'un sergent> un moine ou un laÔque.
    que sont donc ces commanderies?
    et
    En romançant un peu5 elles ont ' é présentées comme des forteresses. C'est beaucoup dire.
    Certes ., le Temple possède des f orteresses : celles qui lui ont été
    remises comme telles et qui ont conservé leur aspect premier. Elles sont rares. il en est d'autres qu'il a gagnées, en Espagne ou au Portugal, sur les Musulmans; il en est d'autres enfin., qu'il a constn˘tes3 en particulier toute une ceinture le long de la côte méditerranéenne, et qui sont @a destination strictement militaire : protection contre les razzias corsaires. Elles forment un ensemble à part sur 1 es côtes de Provence et de Catalogne.
    Le plus souvent, les commanderies sont des fermes qui n'ont de la forteresse qu'une certaine allure mil taire et une construction propre au Temple., oe qui permet de les reconnaître assez aisément quand elles n@ont pas été trop bouleversées.
    Généralement, la commanderie se présente sous la forme d'un quadrilatère de murs et de b‚timents accosté de quatre tours aux angles., d@o˘ cette impres-t plutôt sion de place forte., mais les tours aPParaissen I24
    L'Occident
    comme base de soutien des murs que comme élément défensif. L'ensemble ne saurait, d'ailleurs, résister à un assaut bien mené, mais il devait être assez efficace contre des bandes pillardes.
    E est amusant - et instructif - de retrouver ce plan dans les couvents-forteresses que construisirent les Cisterciens dans le Nord de l'Allemagne à la fin du xiie siècle et au commencement du xl,le. L'un de ces couvents, à Dunam¸nde, en Livonie, est conseWt sur le plan même de la Commanderie de Payns avec entrée dans un des angles. Il apparaît bien que les Cisterciens ont eu recours aux constructeurs des Templiers.
    Cet enclos carré constitue le quadrilatère de base. Il est, assez souvent, entouré de douves sur deux ou trois c'tés le reste étant le domaine de l'étang, naturel ou artificiel.
    La règle, en effet, restreint fort la consommation de viande et l'étang constitue à la fois une défense, un abreuvoir et un vivier.
    C'est peut-être cette nécessité de recourir surtout au poisson comme nourriture de base qui a fait des Templiers de très remarquables constructeurs d'étangs. On retrouve toujours en effet - o˘ cela est possible, bien s˚r - un étang là o˘ les Templiers avaient possession, qu'il s'agisse de conunanderies ou même de simples granges.
    D'autres @ avantages " en étaient certainement tirés, sur lesquels j'aurai à revenir.
    Dans le quadrilatère se trouve la " Grande Maison" (le nom est assez souvent demeuré) qui est, en fait,
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    Les mystères templiers
    la maison du couvent o˘ logent les chevaliers et le commandeur. Elle est à
    étages, d'o˘ son nom, et ses murs sont le plus souvent accotés de tourelles de
    soutien.
    Cest dans la maison - ou directement accessible de CeUe-d - que se trouve la chapelle des chevaliers., pièce nue, carrée ou rectangulaire, généralement sans ouverture, et que l'on ne doit pas confondre avec la chapelle de la co derie qui est publique.
    Dans ce même quadrilatère sont distribués les divers