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Dernières Révélations sur les Templiers

Dernières Révélations sur les Templiers

Titel: Dernières Révélations sur les Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Pascal Le Charpentier
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contrée à contrée, et quels qu'aient été ces échanges, la plus grande sécurité possible.
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    Les mystères templiers
    Faciliter les déplacements et le transport des Marchandises devait entraîner, plus ou moins rapidement, l'extension à cette marchandise qu'est l'argent nécessaire aux échanges.
    Il faut se souvenir, en effet, qu'à cette époque, la monnaie d'échange n'était pas de papier, mais de métal, lourd, nécessitant, pour être déplacée en assez grosse quantité., des moyens de transport particuliers -
    généralement animaux de b‚t -, so à toutes les vicissitudes de la route et à tous ses aléas; y compris celui de constituer une tentation majeure pour les pillards.
    Pour pallier ces inconvénients, les Templiers étendirent à l'échelle de leurs possessions le procédé de la " lettre de change " - que pratiquaient déjà les Vénitiens et les Lombards.
    Le système en était des plus simples. Un particulier déposait son " métal
    " dans une commanderie Provins, par exemple, ou Paris. Le comptable de la commanderie lui remettait, contre ce dépôt, une lettre de change sur une autre commanderie : Saint-G¸les du Gard, ou Toulouse, dans laquelle, en présentant ce papier, le particulier pouvait se faire remettre, en monnaie de son choix, l'équivalent de ce qu'il avait déposé ailleurs.
    Ainsi se trouvait supprimé, pour le gros négociant surtout, la nécessité
    d'effectuer des transports d'argent; il ne gardait sur lui, dans ses déplacements, que la seule lettre de change, inutilisable pour qui la lui aurait volée.
    Il est probable que ces lettres de change étaient z64
    La richesse du Temple
    assez subtilement rédigées pour offrir toutes garanties et que quelques signes secrets, connus des seuls comptables, les devaient authentifier.
    On ne connaît pas la cryptographie qui " licitait " les lettres de change de comptable de commanderie à comptable de commanderie. Le système trouvé
    par M. Probst-Biraben me semble d'autant moins convaincant que le prétendu bijou utilisé pour le déchiffrement est une croix er
    ., non templi' e mais de Malte. Et que, de plus, avec ou sans bijou, le système est enfantin et aisément déchiffrable. Les Templiers, dans la préservation de leurs secrets, se sont toujours montrés infiniment plus habiles et plus retors, puisque aucun, jusqu'ici, n'a été percé de façon certaine.
    Il est certain que, dans leur emploi de lettres de change - et c'était bien normal - les Templiers prélevaient un " agio ", mais nul ne s'est jamais plaint qu'il ait été excessif, et eux devaient assurer, sous la garde de leurs hommes d'armes, des transports d'argent.
    Mais l'irnPOrtant, en l'occmence, est que cette "banque" ait été dans la ligne de leur mission civilisatrice : une civilisation ne vivant et ne se développant., au stade populaire., que par les échanges.
    On ne Peut douter que leur banque ait été d'une scrupuleuse honnêteté,, car très rapidement les gens qui possédaient quelque bien pécuniaire prirent l'habitude de le déposer sous leur garde, voire à en faire assurer par eux la comptabilité. Ainsi furent déposés i dans les maisons du Temple, les biens de nombre d'évêchés. Le roi de France lui-même avait déposé
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    Les mystères templiers
    son trésor au Temple de Paris et son propre comptable était le comptable du Temple.
    On alla plus loin encore.
    Une partie des dons qui avaient été faits au Temple consistait en bénéfices et dîmes diverses, sur les églises, sur les marchés, sur les tonlieux; les comptables du Temple se trouvèrent donc remarquablement entraînés dans les exercices de perception et de comptabilisation de ces bénéfices. Le pouvoir royal seen remit donc fréquemment à eux du soin d'assurer la rentrée des impôts royaux.
    C'est ainsi que le commandeur de Payns était receveur des impôts royaux pour la Champagne et pour la Flandre. Les sommes perçues, transportées sous la protection des hommes d'armes de l'Ordre, étaient versées au Trésor royal dans la maison du Temple de Paris.
    En quelque sorte, c'était la fonction de fermier général qui leur était ainsi dévolue.
    Par ailleurs' le fait d'être pourvus en numéraire les incita à devenir prêteurs. Es prêtèrent énormément au roi, et c'est ainsi que Philippe le Bel put doter sa fille. Ils prêtèrent aussi fréquemment aux évêques, et c est certainement gr‚ce à ces prêts que purent être assurées les constructions

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