Dernières Révélations sur les Templiers
épiscopales.
Es prêtèrent également volontiers aux particulierst et cela dès leur création puisque l'on connaît une pièce relatant un prêt à Pierre Desde, de Saragosse., et à sa femme …lisabeth, consenti en II35. Ils pratiquèrent également le prêt sur gages, un peu à la manière de nos actuels crédits municipaux. Lors de
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La richesse du TempL-
l'arrestation, en 1307, les inventaires des biens trouvés dans les maisons du Temple font état d'objets entreposés sur lesquels il avait été prêté de l'argent Le roi prit d7ailleurs les prêts à son compte et réctipéra les sommes dues pour ces objets. Royalement Il est évident que des sommes considérables passaient entre les mains des Templiers, des sommes qu'ils eussent pu évidemment thésauriser. Il est à peu près certain qu7ils ne le firent pas, sauf pour les besoins bancaires. Ils eussent, en effet, arrêté
toute vie économique, ce qui ne se produisit point.
La culture, le commerce, l'artisanat, la construction ne pouvaient "marcher
" qu'à la condition que l'argent circul‚t. Or, malgré le "rognage" des monnaies pratiqué par Philippe le Bel, il ne pouvait être question, comme peut le faire aujourd'hui n'importe quel gouvernement, d'émettre du "papier
"; la quantité de devises en circulation étant celle du poids de métal monétaire.
Si un organisme conune le Temple, qui contrôlait de grandes richesses, avait thésaurisé, au bout de très peu de temps, le volume de monnaie disponible se serait très sensiblement réduit, entravant du même coup tous les échanges et par réaction toute extension de la civilisation.
Et, effectivement, tout l'argent dont le Temple pouvait disposer était utilisé pour acheter des biens nouveaux.
Le trésor de l'armée d'Orient rapporté par Jacques de Molay fut ainsi utilisé pour une quantité d'acquisitions de terres, principalement dans la vallée du
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Les mystères tempes
Rhône aux alentours de Baucaire et dans la vallée du Rhin, dans le Trévire.
Le Temple, à ce moment, ne défendant plus la Terre sainte définitivement perdue, ne recevait plus guère de dons que des nouveaux membres qui sollicitaient leur admission, mais ses revenus étaient alors tels que son extension pouvait être sans limites.
Cet accroissement territorial avait même été si rapide que, peu de temps avant l'arrestation, Philippe le Bel tenta d'interdire les achats par décret. Un décret qu'il dut rapidement rapporter.
quelques auteurs du siècle dernier ont tenté, sans d'ailleurs y parvenir, de " chiffrer " la richesse du Temple. Ils calculaient sur des sommes d'or dont la valeur avait déjà changé à leur époque. Ils calculaient sur un nombre supposé de chevaliers qu'il fallait entretenir, ce qui laissait tout le reste dans l'ombre. Es sont cependant parvenus à des son=es astronomiques.
Actuellement, une telle appréciation est absolument impossible, les systèmes des valeurs étant entièrement différents.
E paraît certain que, pour la seule France, le nombre des commanderies devait avoisiner 2 ooo. En considérant que chaque commanderie possède, cultive ou fait cultiver plusieurs "Granges", on peut admettre que chacune s'étend sur environ 2 000
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La richesse du Tempie
arpens " de terres labourables@ Prés., étangs et bois soit près de i ooo hectares actuels.
Incidemment, et d'après les quelques inventaires encore en notre possession toutes ces terres étant cultivées et bien cultivées on comprend pourquoi, pendant deux cents ans -'
il n est., dans l'IEstoire, que fort peu question de f@es, mais seulement de disettes périodiques. Ces f@es reparaîtront par la suite.
Incidenunent encore - et c'est peut-e@tre une résul-tante - les armures et costumes conservés des @ et xve siècles font apparaître un amoindrissement en taille des hommes sur ceux des XiIe et xiiie
mais ¸
emies rr est vrai que les épid ' ' , dues sans doute à la gué e
de Cent Ans., devinrent très fréquentes.
Outre leurs commanderies3 fermese entrep - et ots
hôtels, les Templiers possédaient dans toutes les villes nombre de maisons qui ne figurent que rarement sur oe qui nous est demeuré de leurs cartulaires. Ces maisons étaient généralement jouées à des particuliers.
Il semble qulà Paris seulement3 l'ordre possédait l'entier quartier du Marais, entre l'ancien Tepl@ qui avait port sur la Seine et le nouveau Temple o˘ se trouvait la fameuse tour; ce à quoi il faut ajouter la
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