Dernières Révélations sur les Templiers

messieurs les Commissaires, Messire le Chancelier je vous demande humblement pour fmir, de daigner ordonner que je puisse ouÔr la messe et les offices divins. "
    Et tous demandent - ou presque - de n'être point privés de la messe et des sacrements.
    Pour les accuser plus totalement d'hérésie., on ajoute au reniement que les chapelains de l'Ordre auraient omis les paroles de la consécration en disant la messe. Curieuse accusation! S'ils n'avaient pas eu la foi, quelle importance auraient-ils attachée à quelque moment que ce soit de la messe?
    Et cependant ce reniement est très certainement vrai.
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    Le renimmt
    Alors, les défenseurs -des Templiers ont cherché des explications.
    er
    La pre@' e - et qui semblait la plus logique est que ce reniement aurait été demandé symboliquement, en souvenir des trois reniements de Pierre avant que le coq e˚t chanté (et justement, les réceptions de nouveaux membres se faisaient juste avant que pointe l'aurore).
    Mais il est alors étonnant que pas un - pas un des Templiers ait même suggéré cette explication.
    La seconde - démentie par les faits - est qu'il s'agissait là d'une épreuve pour " tester" la vigueur de la foi des candidats au manteau.
    Mais dans ce cas, dès l'instant que le candidat acceptait de renier, ¸
    n@e˚t pas été admis dans le Temple.
    D'autre part, on peut bien être s˚r que, sur un tel sujet, il ne pouvait absolument être question de "bizutage". On voit mal des moines plaisanter sur ce qui est l'essentiel même de leur vie.
    Alors ?
    Alors, faisaient-ils une distinction entre le Christ qu'ils invoquent, et dont ils proclament la divinité, et le crucifié de Pilate?
    Il est remarquable, en effet, que celui qu'ils demandent aux " nouveaux" de renier, c'est celui qui est représenté sur la croix, c'est le crucifié - et ce n@est pas la croix., qui est@ d'ailleurs., un de leurs emblèmes.
    Ce mystère templier est-il un mystère historique?
    Ce qui est s' c"est qu'il y a bien une ' ' e his-Ur, eiugm
    torique autour du crucifié de Pilate.
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    Les mystères temple
    …nigme historique toujours plus ou moins éludée, mais à laquelle la découverte des manuscrits de la mer Morte est susceptible d'apporter enfin une solution.
    Tout d'abord, il semble bien que les Rom n'aient jamais permis aux peuples qu'ils " occupaient " de rendre leur propre justice. Il est donc particulièrement difficile de croire que Pilate se soit " lavé les mains "
    d'une exécution ordonnée par le sanhédr˘n-.
    Ensuite la croix est un supplice qui, en Palestine, est purement romain.
    On sait que les Juifs lapidaient S'ils eussent décidé la mise à mort de Jésus, ils l'auraient lapidé, comme ce fut le cas pour Etienne.
    Enfm, janms un procurateur romain n'aurait
    si condamné un homme pour une raison religieuse, celle-ci n'avait pas en@é de désordres contre Rome.
    Si le martyre avait eu lieu dans un quelconque trou de cam agne, loin des garnisons romaines, il pourrait être à la rigueur admissible que les Juifs en aient été responsables. Mais à Jérusalem, près du palais de Pilate, c'est invraisemblable.
    Jésus ne peut avoir été crucifié que sur l'ordre de Pilate.
    Et pour des raisons qui n'étaient pas religieuses Pilate se moquait éperdument que l'on blasphém‚t Yahvé tant que cela ne causait pas de désordre et de désordre dirigé contre Rome.
    Au reste, malgré la sophistication des …vangiles, cela transparaît cependant.
    …coutez jean (XVHI)
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    4 I2. La cohorte, le tribun et les agents des Juifs se saisirent alors de Jésus...
    e4 I3.
    t 24. ]Us l'emmenèrent d'abord chez Anne.
    Alors Anne l'envoya, chargé de liens, chez Caîphe, le grand prêtre.
    4 28. Ils emmenèrent ensuite Jésus de chez Caîphe au prétoire.
    4 29. Pilate leur dit quelle accusation portez-vous contre cet homme? "
    30.
    Es lui répondirent : " Si oe n'était pas un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré."
    "
    3I. Alors Pilate leur dit: " Prenez-le vous-mêmes et jugez-le selon votre loi. " Les Juifs lui dirent t Il ne nous est permis de faire mourir personne." Ce n'est évidemment pas très logique. E faut en retenir que c'est une cohorte et un tribun qui arrétèrent Jésus, menés par des agents des Juifs. Judas, sans doute.
    Jésus est donc dans les mains des Romains qui l'emmènent chez Anne, le beau-père du grand prêtre, puis chez le grand prêtre. Pourquoi? Mais pour identification.
    Au prétoire, Pilate demande témoignage à ceux qui l'ont