Dernières Révélations sur les Templiers
XXII).
Mt
7
Eunate (Espagne) chapelle
templière octogonale, isolée
par un enclos, également
octogonal, dressée en pleins champs à quelques kilomètres de la cornnianderie, sur le chemin "alchimique" de saint-Jacques de ComPostelle.
Les fenêtres sont garnies de marbre translucide...
Les graffiti de Chinon sont sans doute des messages des grands dignitaires qui furent enfermés dans le ch‚teau.
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L@s documents parus dans cet ouvrage proviennent de viollet, Anderson-Giraudon et archives de l'auteur.
Le renimmi
Ils ne s'en considéraient certes pas moins d'excellents catholiques. Et à
tout prendre, cela n'atteignait en rien la religion dans son essence.
Il est cependant évident que répandre ce secret historique comportait le risque de troubler fort les esprits, surtout sans explication préalable.
Il est probable que, là encore, conune pour les baisers dits " obscènes ", ce qui fut, un temps, réservé aux seuls initiés devint coutume dégradée dans tout ]'Ordre et put prendre l'allure d'une véritable apostasie.
Un Templier a conté, lors du procès, qu'interrogéant un jour le vieux Maître de la baylie de l'Ormeteau sur la raison du reniement, celui -ci lui répondit
Il ne s'agit donc pas du Fils de Dieu.
Les inquisiteurs n'ont pas été sans rapprocher ce reniement des pratiques cathares, lesquels "vomissaient" la croix en tant qu'instrument matériel du supplice.
Prétendre que l'Ordre entier avait basculé dans une hérésie connue et cataloguée, déjà condamnée, e˚t été un puissant moyen pour obtenir, d'entrée de jeu une condamnation papale, sans appel.
Ainsi on tenta de faire dire aux Templiers que les pretres de l'Ordre ne prononçaient pas toutes les paroles de la consécration lors de la messe.
Ce fait avait déjà été relevé dans les interrogatoires des Cathares.
Les mystères tempes
Il y eut trop de témoignages que la messe était dite par les prêtres de l'Ordre de façon parfaitement conforme au Canon pour que l'on p˚t persister dans cette voie.
Mais depuis, dans les nombreux écrits consacrés au Temple, certains ne manquèrent pas de faire le rapprochement et de reprendre l'accusation à
leur compte.
Cela semble un peu rapide, tout comme de lier la civilisation occitane au catharisme.
On connaît mal le manichéisme albigeois, mais éest sans doute outrepasser singulièrement ses limites que d'en faire la base de cette civilisation.
De toute façon, ce que l'on en sait montre que cette religion est basée sur un dualisme absolu, séparant de façon irréductible l'esprit et la matière; et cela allait totalement à l'encontre de la conception du monde que les Templiers tenaient de saint Bernard pour lequel l'esprit même était charnel.
Sans doute les Templiers refusèrent-ils absolument de participer à la t Croisade ib contre les Albigeois; mais il en fut de même pour l'Ordre de Saint-jean-deJérusalem que l'on ne songea à accuser d'aucune collusion.
Ni l'un ni l'autre Ordre ne devait d'ailleurs se faire beaucoup d'illusion sur la " pieuse * idée qui menait cette croisade, alors que pour les osts,
¸ s'agissait surtout de guerre et de piuage.
Et l'Allemagne qui " pèlerine" à Montségur comme à quelque haut-lieu g que oublie que les contingents saxons de la "Croisade " contre les Albi-222
Le rewemnt
geois furent particulièrement nombreux à se ruer à la curée de la riche et riante Occitanie.
Cette guerre ne regardait en rien les Templiers.
Nul ne songeait d'ailleurs à suspecter l'Ordre, et la première charte proposée au comte de Toulouse portait obligation pour celui-d, en plus de licencier ses routiers - qui étaient plutôt bandits que soldats de mettre hors de sa protection juifs, hérétiques et usuriers; de faire pèlerinage à
Jérusalem et de s'engager - en tant que laîc - dans l'un des deux ordres, du Temple ou de l'Hôpital.
Plus tard, au parlement de Pamiers, lorsque deux chartes furent imposées au pays albigeois - imposées et acceptées - et scellées de onze sceaux, dont celui de Simon de Montfort, se trouvaient, dans la commission de douze membres qui rédigea ces chartes, quatre ecclésiastiques : deux évêques, un Templier et un Hospitalier (ces chartes existent encore aux Archives Nationales et furent publiées dans le tome VIII de lhistoire du Languedoc).
Elles
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