Dernières Révélations sur les Templiers

imposaient, ces chartes, le droit féodal français, fixaient les poids et mesures, @taient les péages à percevoir et faisaient état de la répression de l'hérésie.
    La lutte contre l'usure, contre la perception des péages abusifs, contre les routiers (ce qui ne concernait pas le catharisme mais les abus personnels du comte de Toulouse et de ses vassaux), est parfaitement dans la " ligne " du Temple.
    quant à l'hérésie manichéenne, il ne semble pas S>en Aetre préoccupé plus en Albigeois qu'en Champagne o˘ elle était également fort développée.
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    Les mystères temple
    Cependant, il est certain que pas plus les Templiers que les Hospitaliers ne demandèrent trop de détails aux gens auxquels ils donnaient asile et que nombre de Cathares se réfugièrent chez eux.
    On a ainsi l'exemple de Sancho Espada, Cathare, qui avait défendu contre les "croisés" le ch‚teau de Montferrand dans lequel il avait été assiégé, qui réussit à s'échapper, se réfugia dans l'Ordre de l'Hôpital et y devint prieur de la Maison de Toulouse.
    On peut bien croire qu'il en fut de même dam l'Ordre du Temple.
    Cela peut donner à -penser qu'il y eut peut-être une tentative de noyautage albigeois, et ce noyautage a pu obtenir certains résultats dans les maisons mén'dionales.
    Ainsi s'expliquerait la lettre de Clément IV au Grand-Visiteur du Temple
    " que les Templiers se gardent de lasser ma patience que l'…glise ne soit pas obligée d'examiner de plus près certain état de choses répréhensible, supporté jusqu'à ce jour avec trop d'indulgence, car alors il n'y aurait plus de rémission. "
    Peut-être s'agissait-il déjà du fameux reniement, mais il n'estpas interdit de penser que quelques pratiques cathares aient pu alors se faire jour. Il semble bien cependant que la "perte du manteau" suivait celles-ci quand elles étaient constatées.
    Il est remarquable que les premières dénonciations vinrent toutes, en pays albigeois, de Templiers expulsés.
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    Le Baphomet et Palchimie
    I-es réceptions étaient secrètes. D'après les interrogatoires, elles avaient lieu généralement dans les baylies.
    Elles n'étaient pas tellement secrètes cependant que quelques renseignements sur elles n@eussent filtré vers l'extérie@ et c'est ce qui PernUt aux enquêteurs d établir leur questionnaire qui repose, nous l'avons plus particulièrement
    VU3 sur le rituel de ces réceptions.
    Mais dans les maisons provinciales se tenaient d'autres réunions dont le secret a été beaucoup mieux préservé et auxquelles ne participaient pas tous les membres, mais seulement certains chevaliers et à ce qu'il semble@
    chevaliers-moines.
    Beaucoup des interrogés ont parlé de ces réunions qui se tenaient le plus souvent dans la chapelle de la maison, mais presque tous ont aff=é qu'ils n'y étaient pas admis.
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    Les mystères templiers
    Lorsqu'eUes avaient lieu, les portes de la maison étaient hermétiquement closes. Des hommes veillaient aux portes de la chapelle des chevaliers et, dans certains cas, une surveillance était organisée sur le toit.
    Lorsqu'il arrivait, à ces occasions qui réunissaient M' sans doute des chevaliers venant de toute la province, que quelque prédicateur étranger e˚t été convoqué pour faire une homélie aux chevaliers réunis, le sermon terminé, on priait ce prédicateur de quitter la chapelle, et les chevaliers demeuraient seuls.
    Aucune des pièces que nous possédons sur les interrogatoires ne mentionne qu'un chevalier ait révélé ce qui se passait dans ces "chapitres", soit qu'ils aient refusé de répondre, soit qu'ils aient prétendu n'y avoir jamais été admis.
    Les seules indications ont été fournies par des er eurs fr' es servants qui ont " entrevu". Et qui d'aill paraissaient avoir conservé une certaine aigreur de n avoir pas été admis.
    L'un raconte avoir vu les chevaliers adorant une idole. Un autre a vu un chat noir se promenant parmi eux. Ce qui n'est vraiment pas extraordinaire dans une maison o˘ devaient exister des chats souri-ciers.
    quant à l'idole prétendument adorée, elle a été vue fréquemment et ne semble pas avoir été partimhèrement secrète. On la rangeait généralement dans un placard. Elle est diltérente selon les lieux et selon les descriptions qu'en donnent les témoins.
    La plupart ont vu un buste d'homme avec une
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    Le BaPhomet et l'alchimie
    barbe; fait en bois ou en métal, aux yeux brillants, possédant parfois deux faces ou même