Dernières Révélations sur les Templiers

- c'était s˚rement autre chose.
    E @ste, au portail de l'église Saint-Méry, quartier tempher de Paris, un diablotin barbu, cornu, ailé, d'emi-bête comme l'indiquent ses griffes, demi-femme comme l'indiquent @ seins, que la tradition désigne comme étant un "Baphomet " et, plus précisément, " le Baphomet des Templiers".
    Presque identique dans sa forme, un diablotin barbu, cornu, ailé, hermaphrodite se trouve au portail de l'église Sainte-Croix, à Provins; et cette église avait, juste devant son portail, une maison templière.
    Ces deux représentations sont postérieures à la disparition du Temple, mais à Saint-Bris-le-Vineux, près d'Auxerre, il existe, dans le milieu du bourg, une maison qui fut autrefois une commanderie du Temple, dépendant de la baylie de La Saulce-surYonne.
    Cette maison est maintenant la Poste et la façade en a été entièrement recrépie, mais dans cette façade il a été conservé ce qui était sans doute le tympan d'une fenêtre, tympan sculpté de façon assez sommaire et qui représente une nativité., avec le berceau., un animal, sans doute un boeuf, et trois anges volants.

    Or, sous cette scène de nativité existe une figure barbue et cornue dont la parenté avec les figures des t baphomets " de Saint-Méry et de Sainte-Croix-deProvins est évidente.
    bouche est ouverte, comme pour parler ou crier, 230
    Le Baphmt et l'alchinde
    et., quant aux comes, placées tout à fait latéralement, cues semblent les côtés d'un croissant lunaire qui serait " pris " dans la masse du cr‚ne.
    Et cette figure de Saint-Bris-le-Vineux, est, elle, " d'époque ".
    D hest donc nullement illogique de penser que ces trois représentations sont issues d'une même tradition : tradition templière ayant survécu à
    l'Ordre; ou tradition extérieure ayant eu cours dans le Temple.
    On ne peut prouver que cette figure de Saint-Brisle-Vineux ait été celle décrite par les témoins et qu'ils virent dans les commanderies, mais une apparence de cette identité est bien apportée par la déposition de frère Raoul de Gisy, receveur de Champagne., qui la décrit : " Terrible. IR me semblait que c'était la figure d'un démon, d'un mauffé (diable). " A quoi font immédiatement penser les pseudo-cornes de chaque côté de la tête.
    Or, il est évident pour tous ceux, croyants ou sceptiques, qui ont quelque peu étudié les livres d'alchimie et les symboles de cette science que le "
    Baphomet " de Saint-Méry est un " condensé " de symboles alchimiques.
    Alors, peut-être les " têtes " en forme de " baphomet" des Templeries sont aussi constituées par un arrangement de symboles et ce que certains prirent pour l'adoration des chevaliers devant ces têtes n'était qu'une méditation collective et dirigée sur ces symboles et sur leur signification.
    Mais alors le mot " baphomet " aurait réellement une signification ésotérique Dl
    231
    Les mystères tempes
    Pour Hammer-Piergstall, Baphé, c'est le baptême et Météos, l'initiation.
    Il s'agit donc d'un baptême du feu, ce qui paraît gnostique et, effectivement, la grande fête des Templiers avait lieu le jour de la Pentecôte, c'est-à-dire le jour o˘ le Saint-Esprit descendit sur les apôtres sous forme de langues de feu.
    Mais que viendrait représenter une tête en l'occurrence?
    Pour John Charpentier@ c'est une contraction avec élision de sept lettres de l'ensemble Bap(tiste-Ma)homet, mais on n'avait guère coutume d'appeler Jeanle-Baptiste, Baptiste tout court...
    …mile Ollivier suggère un rapprochement avec Baffo, le port de Chypre, qui avait eu un temple fameux consacré à Astarté. Ce n'est guère convaincant.
    Gérard de Sède me semble plus proche de la vérité lorsqu'il donne pour Bapheus mété, qui est bien proche de Baphomet, la traduction de "
    teinturier de la Lune 1 ".

    Dans ce cas, baffometi, pris adjectivement dans in figuram baffometi pourrait se traduire :     à-dire les adeptes parvenus à la réalisation du grand oeuvre.
    En clair, cela signifierait : une figure donnant la solution pour l'exécution du grand oeuvre.
    Il s'agirait donc d'un rébus alchimique. Et, de ce
    "I
    i, Gérard de Sède : Les Templiers sont parmi nous (julliard).
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    Ie Baphomet et leakhinde
    fait., n'appartenant pas spécifiquement au Temple, mais au langage voilé de l'alchimie. Il n'y aurait donc pas à