Fiora et le Téméraire
France est alors
extrêmement tortueux, avec des poches et des redans qui en rendent l’appréhension
assez difficile.
[xiii] Ces
boulevards se présentaient comme de grosses masses de terre reposant sur des
estacades de pieux de chênes disposés en quinconces. Ils étaient destinés à
renforcer les postes de guet.
[xiv] La
seule qui existe encore.
[xv] L’évêque
de Metz était l’allié du Téméraire.
[xvi] Ouvrage
de fortification dominant des retranchements à l’arrière.
[xvii] Il n’en reste rien. Le
duc René II l’a fait reconstruire en partie et il a été complété par ses
successeurs.
[xviii] Elle n’existe plus.
[xix] Le Landgraviat de
haute-Alsace.
[xx] Si superbement que le
souvenir en est resté et que la colline s’appelle encore aujourd’hui "le
Duc de Bourgogne"...
[xxi] Berne, Fribourg, Bâle,
Zurich, Lucerne, Uri, Schwyz, Soleure et Unter-walden composaient la Haute
Ligue cependant que dix villes alsaciennes formaient la Basse ligue, ennemie
elle aussi du téméraire après les exactions de son bailli, Pierre de Hagenbach.
[xxii] . Inquiet, le duc de Milan
avait envoyé en effet trois ambassadeurs extraordinaires, un Palavicini, un
Visconti et un Grimaldi pour être encore mieux informé. Le Téméraire refusa de
les garder et les renvoya à Orbe.
[xxiii] Fabuleux, en effet. Outre
la totalité du camp avec ses pavillons, ses vivres, ses chevaux, ses armes, ses
canons et tout un matériel suffisant pour équiper une armée, les Suisses s’emparèrent
des statues d’or, des reliquaires et autres objets précieux de la Chapelle
ducale, du chapelet de Philippe le Bon fait de pierres précieuses, de la
vaisselle d’argent, du Grand Sceau de l’État et de celui du Grand Bâtard
Antoine, de centaines de vêtements brodés d’or, de tapisseries admirables, du
siège doré du duc et de son fabuleux chapeau de parade, enfin de ses joyaux
uniques au monde : le Grand Diamant de Bourgogne qui ne sera jamais
retrouvé, celui qui deviendra le «Sancy», un grand diamant jonquille que l’on
appellera «le Florentin», la «Rose d’York», la «Plumette» faite de perles, de
rubis et de diamants, les «Trois frères» déjà cités, des perles énormes : la
« Pérégrine» et la «Non Pareille», l’ordre de la Jarretière du duc orné de
diamants et de perles, son collier de Grand maître de la Toison d’or, fabuleux
joyaux pesant plusieurs kilos, d’autres joyaux encore composant un trésor digne
des Mille et Une Nuits , les plus riches habits du Téméraire, ses
coffres d’or et d’argent monnayés et cent autres choses. En résumé une pluie de
richesses qui s’abattit sur la Suisse et dont on peut affirmer qu’elle constitua
un bon début pour la fortune des Cantons. Encore faut-il ajouter que les Fugger
purent acheter à des prix plus que raisonnables, à des gens qui n’en
connaissaient pas la valeur, des joyaux qui se chiffreraient aujourd’hui en
millions de dollars. Disons enfin que les musées helvétiques possèdent nombre d’objets
provenant de Grandson. D’autres pièces se retrouvent dans le trésor de Vienne
et certains joyaux ont fait partie des bijoux de la Couronne de France, de ceux
d’Angleterre, d’Autriche et de Toscane. Le «Sancy» racheté par le président
Giscard d’Estaing a fait retour à la France.
[xxiv] Les Suisses devaient
renvoyer plus tard son corps au duc Charles.
[xxv] Le rôle d’un ambassadeur
était alors assez exactement celui d’un correspondant de guerre pour un grand journal.
[xxvi] Transportée au château de
Rouvres, la duchesse devait être délivrée quelques semaines plus tard par
Charles d’Amboise envoyé par Louis XI.
[xxvii] Un ancêtre du bailli de
Suffren.
[xxviii] C’est un signe de Dieu !
[xxix] Il est à présent à
Bruges.
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