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Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
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Auparavant, nous ne f˚mes jamais pris sur le fait. Nous aurions encouru bien des malheurs si, comme vous autres Chrétiens, nous avions conçu un enfant à chaque fois. Cette éventualité ne m'était jamais venue à l'esprit : comment on adolescent pourrait-il imaginer devenir père ? Mais .Tzitzi qui était une femme, était plus au fait de ces choses et elle avait pris ses précautions. Les vieilles dont j'ai déjà parlé vendaient secrètement aux jeunes filles célibataires -
    comme les apothicaires le vendaient ouvertement aux couples mariés qui ne voulaient pas feire un enfant à chaque fois qu'ils couchaient ensemble Ô,, -"ç- une poudre tirée du tlatlaohuéhuetl, un tubercule qui ressemble à
    la patate douce, mais cent fois plus gros ; ce qu'en espagnol, vous appelez le barbasco ou bouillon-blanc. Toute femme qui prend quotidiennement une dose
    I de cette poudre ne court aucun risque de concevoir un
    & enfant non désiré.
    Excusez-moi, Excellence, je ne pensais pas avoir dit une chose sacrilège.
    Je vous en prie, asseyez-vous.
    Cependant, je dois dire que, personnellement, je courus de grands risques, même quand j'étais loin de Tzitzi. Pendant nos classes militaires du soir dans la Maison de l'…dification de la Force, on envoyait régulièrement des pelotons de six à huit garçons se poster à côté de bouquets d'arbres dans des champs éloignés, pour faire semblant de " monter la garde en cas d'une attaque éventuelle contre l'école ". C'était une vraie corvée, aussi nous t
    ‚chions de l'alléger en jouant au patolli avec des haricots sauteurs.
    C'est alors que l'un d'entre nous, je ne sais plus qui, découvrit les pratiques solitaires. Il n'eut pas honte de sa trouvaille et comme ce n'était pas un égoÔste, il nous en fit part aussitôt. A partir de ce jour, les garçons n'emportèrent plus jamais ue haricots avec eux pour aller monter la garde. Ils avaient une distraction toute trouvée, car c'est bien ce dont il s'agissait : un jeu. On
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    faisait des compétitions et des paris sur la quantité d'omicetl que nous étions capables d'éjaculer, le nombre de fois successives que nous pouvions recommencer et le temps qu'il nous fallait entre chacune. C'était la même chose que lorsque nous étions petits et que nous nous amusions à celui qui cracherait ou qui pisserait le plus loin et le plus copieusement. Mais, dans ce type nouveau de compétition, je ne me sentais pas à mon aise.
    J'arrivais souvent dans ces jeux peu de temps après être sorti des bras de Tzitzitlini et vous comprendrez sans peine que ma réserve d'omicetl f˚t passablement tarie, sans parler de mes capacités d'érection. Par conséquent mes éjaculations étaient peu nombreuses et ce n'étaient que de maigres gouttes comparé à ce que faisaient les autres et parfois je n'arrivais même pas à redresser mon tepuli. Au début, mes camarades se moquèrent de moi, puis ils me prirent en pitié. Certains, parmi les plus compatissants, me conseillèrent des remèdes : manger de la viande crue, aller transpirer longtemps dans le bain de vapeur et autres choses de cet ordre. Chimali et Tlatli, mes deux meilleurs amis, avaient découvert qu'ils parvenaient à des sensations encore plus excitantes en se manipulant l'un l'autre. Aussi, ils nous donnèrent l'idée.
    Horreur ? Obscénité ? Mes histoires vous écorchent les oreilles ? Je suis désolé d'avoir chagriné Votre Excellence ; ce n'est pas par simple lubricité que je vous les raconte, mais à cause des graves conséquences qu'elles eurent par la suite. Voulez-vous bien prendre la peine de m'écouter jusqu'au bout ?
    Parmi les garçons plus ‚gés, certains conçurent l'idée d'aller mettre leurs tepuli dans l'endroit qui leur convenait le mieux. quelques-uns d'entre eux, y compris Pactli, le fils du gouverneur, partirent en reconnaissance dans le village le plus proche de l'école. Ils y trouvèrent une esclave de vingt ou trente ans qu'ils jugèrent apte pour le service. Son nom lui allait assez bien ; elle s'appelait Teteo-Temacaliz, c'est-à-dire Don des Dieux. Elle fut du moins un don pour les gardes du poste qu'elle venait voir presque chaque jour.
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    Pactli avait un droit d'autorité sur elle, mais je ne pense pas qu'il ait eu à la forcer beaucoup, car elle mon-
    ^a une bonne volonté évidente à participer à ces jeux.
    ta pauvre catin avait bien raison. Elle avait une protubérance comique sur le nez et elle était très massive, avec des cuisses

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