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Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
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"
    Refoulant des paroles plus grossières, je lui répondis : " Je ne suis pas le seul ici à savoir que c'est un individu ignoble et dépravé. "
    Ma mère me frappa à nouveau. " Tepetzal‚n, dit-elle à mon père, si ce malappris dit un mot de plus, je vais lui donner une correction. " Puis, s'adressant à moi : " Le jour o˘ un pilli comme le fils de Seigneur Héron Rouge épousera Tzitzitlini, toute notre famille deviendra noble, par la même occasion. qu'est-ce que tu comptes faire, de ton côté, pour honorer ta famille ? Tu n'as même pas de métier et tu t'es mis en tête inutilement d'étudier les mots. "
    Mon père s'éclaircit la voix avant de déclarer : " Peu m'importe d'ajouter un "tzin" à notre nom, mais la honte et l'impolitesse m'inquiètent davantage. Refuser une proposition de la part d'un noble, surtout s'il s'agit de l'honneur que Pactli nous fera en demandant la main de Tzitzi, serait une insulte et nous ne nous relèverions pas de cette disgr‚ce. Il nous faudrait quitter l'île. "
    Pour la première fois, Tzitzi ouvrit la bouche et dit d'une voix ferme :
    " Non, pas vous, c'est moi qui partirai. Si ce dégénéré de Pactli... Ne me frappe pas, mère. Je suis grande maintenant et je pourrais te le rendre.
    - Tu es ma fille et tu es ici dans ma maison, cria ma mère.
    - Allons, mes enfants, qu'est-ce qu'il vous arrive ? supplia mon père.
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    - Je ne dirai qu'une seule chose, poursuivit Tzitzi, si Pactli demande ma main et que vous acceptez, vous ne me reverrez plus jamais ni les uns ni les autres. Je quitterai Xaltocan pour toujours. Si je ne peux pas emprunter ou voler un acali, je partirai à la nage. Si je n'arrive pas jusqu'à la terre ferme, je me noierai. Ni Pactli ni personne d'autre ne me touchera jamais, à part l'homme que j'aurai choisi moi-même.
    - Il n'y a pas, dans tout Xaltocan, une fille plus ingrate, plus désobéissante et plus impudente que toi ", écuma ma mère.
    Cette fois, ce fut mon père qui la fit taire en déclarant sur un ton solennel ; " Tzitzitlini, si tes paroles indignes avaient passé les murs de la maison, je ne pourrais ni te pardonner, ni t'éviter un juste ch‚timent.
    Tu serais déshabillée, battue et on te raserait la tête. Si ce n'était pas moi qui le faisais, nos voisins s'en chargeraient pour donner un exemple à
    leurs enfants.
    - Je suis désolée, père, dit-elle d'une voix égale. Il faut que tu choisisses entre une fille indigne et pas de fille du tout.
    - Je remercie les dieux de ne pas avoir à faire un choix tout de suite.
    Comme ta mère l'a fait remarquer, il s'écoulera des années avant que Pactli soit en ‚ge de se marier. Aussi n'en parlons plus pour le moment. Ce n'est pas la peine de se mettre en colère. Il peut se passer bien des choses d'ici là. "
    Notre père avait raison : bien des choses pouvaient arriver. Je ne savais pas si Tzitzi avait vraiment dit ce qu'elle pensait et je n'eus pas l'occasion de le lui demander, ni ce soir-là ni le lendemain. Nous osions à
    peine échanger des regards anxieux et désespérés de temps à autre. Mais qu'elle e˚t l'intention ou non de tenir sa promesse, l'avenir semblait bien sombre. Si elle fuyait Pactli, je la perdrais. Si elle se résignait et l'épousait, je la perdrais aussi. Si elle entrait dans son lit, elle saurait bien le convaincre de sa virginité, mais si ma conduite amenait Pactli à penser qu'elle avait connu un autre homme avant lui - et moi, pardessus le marché - sa fureur serait sans bornes et sa vengeance effroyable.
    quelle que f˚t l'horrible manière qu'il aurait choisie 140
    jKHir nous tuer, Tzitzi et moi serions perdus l'un pour l'autre.
    Ayya, il s'en passa des choses ! Ceci, par exemple : le lendemain soir, quand j'arrivai à la Maison de l'Edification de la Force, je vis mon nom et celui de Pactli sur la liste de Gourmand de Sang, comme par une ironie du

    "Sort. quand notre équipe arriva auprès des arbres qui t servaient de poste de garde, Don des Dieux y était déjà, nbe, allongée et prête. Au grand étonnement de Pactli et des autres, j'arrachai mon pagne et me jetai sur elle. __ J'accomplis cet acte de la façon la plus maladroite possible afin que mes camarades pensent que je le faisais pour la première fois et la pauvre catin en éprouva cer-
    , lainement aussi peu de plaisir que moi. quand j'estimai que cela avait assez duré, je me préparai à me dégager, 'mais le dégo˚t eut raison de moi et je me mis à vomir sur sa figure et sur son

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