La Marque du Temple
héraldique. Se dit d’un oiseau représenté non stylisé et semblant prendre son essor, ailes déployées, vues de profil.
ESTRAVER (PAR DEÇA)
Camper (une troupe), dresser des tentes.
F ALOT
Récipient contenant du suif ou de l’huile pour éclairer une coursive, un escalier, une pièce, un souterrain.
F AMILIER
Collaborateur, clerc ou laïc recruté à sa demande après enquête de bonnes mœurs et de sang ; agent de renseignements, informateur, espion agréé par le Saint-Office pour traquer les suspects d’hérésie.
F ANTOSMERIE
Hallucination, fantasme, apparition d’un fantôme, réunion de fantômes, sorcellerie, magie.
F ARCERIE
Farce, plaisanterie (dans le sens de jouer un tour).
F AUCHARD
Arme d’hast : sorte de faux (voir faulx).
F AULX
Arme d’hast : sorte de faux (voir fauchard).
F ÉAL
Fidèle et inconditionnel vassal.
F ENESTROU
Petite fenêtre.
F ER À BARBELURE
Fer biseauté dont l’extrémité des membrures est crochue pour déchirer les chairs si on l’arrache après pénétration.
F IERCE ( OU FIERGE )
La dame au jeu d’échecs.
F IÈVRE TIERCE
Sorte de fièvre (voir mal d’Acre) : on dirait aujourd’hui le paludisme.
F OTRE
Foutre, baiser.
G ALAPIAN
Enfant (terme affectueux).
G LIC ( OU CLIC )
Jeu de marelles (encore appelé jeu du moulin).
G LUAU ( ÊTRE AU )
Pris au piège (dans la glu).
G ONFANON
Bannière de forme rectangulaire fixée sur la hampe, à l’extrémité d’une lance (voir bannière, glossaire du tome 1).
G ONFANON BAUSSANT ( OU BEAUCENT , BAUCENT )
Bannière de l’Ordre du Temple, mi-parti de sable et d’argent (noir et blanc) à la croix de gueules pâtée. Déployée lors des batailles, elle devait toujours rester droite et ne jamais être inclinée pour transpercer l’adversaire lors d’une charge. Toujours gardée par cinq à dix chevaliers templiers lors des campagnes. Une des fautes les plus graves était de baisser le gonfanon dans un combat. Le frère qui la commettait perdait son habit, était enferré et ne pouvait plus le porter ni devenir commandeur ; s’il abandonnait le gonfanon sur le champ de bataille, il était renvoyé de l’ordre et passait sa vie aux fers.
G OUR ( OU GOURD )
Cours d’eau.
G RAINE DE PARADIS
Poivre piquant d’origine africaine (une part d’éternité dans son assiette, disait-on).
G RAMATIQUE
Grammaire.
G RAND ’ FOISON
Grand nombre, multitude.
G RIPPER
Agripper, accrocher.
G UICHET
Petite porte pratiquée dans une grande.
G UIMPE
Pièce d’étoffe blanche enfermant le cou et le menton, voile blanc posé sur les cheveux et longue robe blanche ou noire sans ornement ni bijou (porté par les veuves).
G UISARME
Arme d’hast composée d’une "épine" ou petit estoc et d’un oreillon tranchant qui servent à couper les jarrets des chevaux, à passer entre les plates des armures, à faucher et à piquer les ennemis.
Manche d’une lance, d’un javelot, d’un pique, d’une flèche.
H AST ( OU HASTE )
Du latin hasta, lance. Se dit de tout arme dont le fer est monté sur une longue hampe.
Les armes d’hast, qui dérivent pour la plupart d’outils ruraux tels que la hache ou la serpe, pouvaient servir isolément, mais devenaient bien plus redoutables utilisés en nombre lors des batailles rangées.
H AUSSEPIED
Marchepied, gradin, échelon, barreau d’une échelle.
H ERBE COMMUNE
Herbe, tout simplement.
H OURD ( S )
Coursive en bois formant surplomb en couronnement d’une courtine, d’une tour ou de l’ensemble d’une enceinte, pour battre le pied de la muraille en tir fichant (défense verticale) par des ouvertures ménagées sur son plancher. Le hourd est construit soit sur des consoles, soit sur de simples corbeaux de pierre ou de bois engagés dans des trous dits de boulin (voir boulin).
I SSANT
Terme héraldique. Se dit de personnages ou d’animaux sortant à mi-corps d’un trait de partition, du bord de l’écu ou d’un meuble. Qualifie aussi un animal sortant d’une retraite.
J ACQUET
Jeu appelé plus souvent, aujourd’hui, tric-trac.
J OUVENCEAU ( OU JOUVENCEL )
Jeune homme.
J UPEAU D ’ ARMER
Tunique passée par-dessus la chemise et renforcée de pièces de cuir ou de boucles de métal.
JURABLE ET RENDABLE (À TITRE)
Possession d’un fief, d’un château, à titre provisoire, château pouvant être réquisitionné par le suzerain d’un vassal.
L AMBEL
Meuble posé en chef, constitué d’une trangle (traverse
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