La Marque du Temple
Conseils aux lecteurs
L’usage et l’orthographe de quelques mots empruntés à l’ancien français en vigueur au XIVe siècle peuvent surprendre les lecteurs. Si le sens d’un mot, inscrit dans le contexte du roman, ne leur apparaît pas évident, l’éditeur les invite à consulter le glossaire alphabétique situé de ce tome II et celui du tome I (La Danse du Loup).
Les 12 travaux d’Héraclès (ou Hercule)
Le cycle des douze travaux d’Héraclès est une des plus célèbres légendes de la mythologie grecque, en analogie avec les douze signes du zodiaque.
Il représente les douze étapes que l’homme doit franchir sur le chemin de la connaissance, de la vérité ou, si l’on préfère une interprétation plus spirituelle et mystique, les douze épreuves que l’âme doit subir pour se libérer du corps, quitter l’enveloppe charnelle, ne plus être victime des désirs, des passions, du bien, du mal et du cycle éternel, sans fin, des renaissances.
D’après le dictionnaire des symboles, des mythes et des légendes. Hachette 2000
PRÉFACE
Captivant, tel est le qualificatif qui exprime le mieux le ressenti que l’on a au sortir de ce roman, dont d’ailleurs on ne peut se détacher.
L’auteur nous transporte dans une période du Moyen Âge où l’idéal chevaleresque subsiste encore, mais est confronté à de dures réalités que sont ces guerres de religion et plus encore leur corollaire : la peste noire.
Nous sommes en Périgord entre Vézère et Dordogne et plus particulièrement l’essentiel de cet épisode haletant et mouvementé fait revivre sur son éperon rocheux la vieille forteresse de Commarque.
Ainsi le décor est planté, les espaces de vie ainsi que ceux prévus pour la défense sont habités, animés. Comme un tableau, les âmes enfouies en ces lieux, ces fantômes surgis du passé, se redressent et reprennent vie avec une grande vraisemblance.
L’auteur s’appuie dans ce récit sur sa culture historique et ses recherches et nous pouvons ainsi être transportés avec confiance dans la tourmente des événements de cette période et être éclairés, tout autant sur les grands ressorts sous-jacents aux enchaînements des conflits que sur le quotidien des hommes qui les subissent. À n’en pas douter, l’auteur nous dévoile sa personnalité au travers de ce roman et précisément de son héros.
La sauvagerie de certains personnages avec leurs exactions les plus viles, rendue avec un grand réalisme, met en relief la noblesse et la délicatesse des sentiments des hommes et des femmes de toute condition.
Le héros est constamment conduit, parfois écartelé, par l’amour, le devoir de sa charge et la quête d’un idéal concrétisé par la recherche d’un trésor mythique. L’entrecroisement de ces pulsions au travers de cette intrigue nous est donné au fil des pages, par une belle expression de l’amour faite de retenue et de sensualité, d’un apprentissage délicat dans la conduite des hommes et de l’organisation d’une place forte, enfin, d’une étonnante démonstration dans la résolution d’une énigme qui puise ses sources aux confins des légendes et des mythes qui continuent toujours à envoûter nos contemporains en mal de repères. Cette recherche est, de plus, servie par une belle démonstration dans l’art des sciences exactes qui s’apparente par son occultisme à l’alchimie.
L’auteur s’est, entre autres, appuyé sur les nouvelles découvertes faites à Commarque ces dernières années qui permettent d’appréhender d’une manière tangible l’organisation de cette forteresse au XIVe siècle.
Depuis quarante ans, en effet, je tente de réhabiliter ce site abandonné dès la fin du XVIe siècle. Il disparaissait depuis sous les frondaisons d’une épaisse forêt qui se nourissait des éboulis faits de pierrailles et de terre, résultat de sa triste vocation de carrière de pierres.
Indépendamment des dégagements, consolidations, restaurations qui s’y poursuivent sans cesse, les campagnes de fouilles archéologiques et les recherches historiques menées depuis quinze ans permettent aujourd’hui de mieux comprendre la vie d’un castrum, d’une coseigneurie où se dénombrent six familles nobles avec leurs maisons et leurs tours à l’intérieur de l’enceinte fortifiée, ayant chacune leurs propres accès et défenses.
Au XIIIe siècle, Pons de Beynac,
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