La Vallée des chevaux
pas
répondre à ses avances et cela ne faisait qu’attiser son désir. Ses baisers
légers provoquaient dans tout son corps des sensations fulgurantes. Ayla
n’avait pas confiance en elle et elle était aussi inexpérimentée qu’une jeune
fille qui aurait atteint la puberté mais n’aurait pas encore connu les Premiers
Rites – et pour Jondalar, il n’y avait rien de plus séduisant. Des
baisers aussi tendres avaient plus de pouvoir sur lui que les caresses ardentes
et sensuelles d’une femme expérimentée – car ils étaient interdits.
La plupart des femmes étaient plus ou moins disponibles mais les
jeunes filles qui n’avaient pas connu les Premiers Rites étaient intouchables.
Et pour un homme, jeune ou vieux, il n’y avait rien de plus excitant que
d’échanger en cachette des caresses avec une jeune fille inexpérimentée au fond
d’une caverne. Quand une jeune fille devenait pubère juste après la Réunion
d’Été, sa mère s’arrachait les cheveux en songeant à ce qui risquait de se
passer pendant la longue période qui la séparait de la prochaine Réunion. La
plupart des jeunes filles avaient une expérience des Premiers Rites grâce aux
baisers et aux caresses qu’elles avaient échangés avec des hommes et, pour quelques-unes,
ce n’était pas la première fois – Jondalar était bien placé pour le savoir
même s’il ne s’était jamais permis de divulguer pareille découverte.
Il avait toujours été attiré par les jeunes filles
inexpérimentées et leur manque de pratique était pour beaucoup dans le plaisir
que lui procuraient les Premiers Rites. Ayla, avec ses caresses, lui faisait le
même effet. Quand elle embrassa son cou, il frémit et ferma les yeux,
s’abandonnant totalement.
Ayla descendit plus bas, traçant sur son corps de larges cercles
qui le chatouillaient agréablement. Pour lui, ces caresses étaient presque une
torture, une torture exquise, un mélange de chatouilles et de stimulations
fulgurantes. Quand Ayla s’approcha de son nombril, il lui prit la tête pour
qu’elle descende plus bas, jusqu’à ce que son membre viril se retrouve contre
sa joue. Sa respiration s’était accélérée et elle aussi se sentait très
excitée. Incapable de supporter plus longtemps les effleurements de sa langue,
Jondalar guida sa bouche vers son sexe dressé. Ayla releva la tête pour le
regarder.
— Jondalar, veux-tu que je...
— Uniquement si tu en as envie, Ayla.
— Est-ce que tu aimerais ça ?
— Oui, murmura Jondalar.
— Alors j’en ai envie.
Quand il sentit qu’elle prenait son membre en érection dans sa
bouche, Jondalar gémit de plaisir. Ayla explora le bout arrondi et lisse, la
petite fissure et découvrit pour la première fois la douceur de cette peau si
fine. Comme Jondalar gémissait sous ses caresses, cela lui donna confiance et
elle commença à tracer des cercles avec la langue autour de son membre viril.
Quand il cria son nom, elle s’enhardit encore, accéléra ses caresses et sentit
une chaude humidité entre ses jambes.
— Oh, Doni ! Ayla ! Ayla ! Où as-tu appris à
faire ça ? cria-t-il quand elle prit son membre à pleine bouche, essayant
d’aller le plus loin possible.
Ayla continua à le caresser ainsi jusqu’à ce qu’elle sente qu’il
désirait autre chose. Elle s’installa alors au-dessus de lui, s’empala sur son
membre en érection et laissa Jondalar la pénétrer. Elle arqua le dos et sentit
son Plaisir quand il s’enfonça profondément en elle.
Jondalar ouvrit les yeux pour la regarder et se sentit
transporté. Le soleil qui l’éclairait par-derrière avait transformé sa
chevelure en un nuage doré, ses yeux étaient fermés, sa bouche ouverte et son
visage baigné d’ivresse. Elle avait le dos cambré, ses seins fermes aux aréoles
légèrement plus foncées pointaient en avant et son corps souple luisait au
soleil. Son membre viril, enfoui au plus profond d’elle-même, semblait prêt à
céder sous l’extase.
Ayla se souleva, puis redescendit quand Jondalar leva les
hanches pour venir à sa rencontre. Son désir s’enfla et devint si puissant
qu’il aurait été incapable de le maîtriser même s’il l’avait voulu. Ayla se
souleva une fois encore et quand elle retomba sur lui, elle sentit jaillir
l’essence de son Plaisir.
Il se redressa, la tira vers lui et prit le bout de son sein
dans sa bouche. Après un moment, Ayla s’allongea à côté de lui. Il se pencha
alors sur
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