La Vallée des chevaux
peau.
— Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? demanda-t-il,
debout en face d’elle.
— Rien, répondit-elle. C’est de ma faute. Toute la journée,
j’ai essayé de t’encourager mais tu ne connais pas les gestes du Clan.
Quand Ayla était devenue une femme, Iza lui avait expliqué ce
qu’elle devait faire quand elle saignait, comment se nettoyer après avoir été
avec un homme, et elle lui avait aussi indiqué les gestes et les positions qui
pouvaient inciter un homme à lui faire signe. Sur ce dernier point, Iza ne se
faisait pas d’illusions : Ayla aurait beau utiliser ces gestes, jamais un
homme du Clan ne la trouverait attirante.
— Quand tu poses tes mains sur moi d’une certaine manière
ou tes lèvres sur les miennes, je sais que tu me fais signe. Mais moi, je ne
sais pas comment faire pour t’encourager.
— Pour m’encourager, la seule chose que tu aies à faire
c’est d’être là, Ayla.
— Ce n’est pas ce que je voulais dire... Je ne sais comment
m’y prendre pour te dire que je désire partager les Plaisirs avec toi. Tu m’as
dit que certaines femmes connaissaient le moyen d’encourager un homme...
— C’est ça qui t’inquiète, Ayla ? Tu veux apprendre à
m’encourager ? Elle lui répondit par l’affirmative puis baissa la tête,
soudain gênée. Les femmes du Clan n’étaient jamais aussi directes. Lorsqu’elles
voulaient montrer à un homme qu’elles le désiraient, elles faisaient preuve
d’une retenue excessive comme si elles pouvaient à peine supporter la vue d’un
mâle aussi viril – néanmoins, grâce à des coups d’œil timides et des
postures innocentes qui rappelaient celle de la femelle en position pour être
pénétrée, elles lui faisaient clairement comprendre qu’il était irrésistible.
— Regarde comme tu m’as encouragé ! dit-il.
Son érection était si évidente qu’Ayla eut aussitôt la preuve
qu’il disait la vérité. Elle eut un sourire ravi.
— Ayla, reprit-il en la soulevant dans ses bras, le simple
fait que tu sois vivante me donne envie de partager les Plaisirs avec toi. Dès
que je t’ai vue, je t’ai désirée, ajouta-t-il en s’engageant dans le sentier.
Tu es si attirante que tu n’as pas besoin de faire quoi que ce soit. Si tu me
désires, tu n’as qu’à me le dire ou à faire comme ça, conclut-il en
l’embrassant sur les lèvres.
Il entra dans la caverne et la déposa sur les fourrures de la
couche. Puis il l’embrassa à nouveau, à pleine bouche. Ayla sentit son membre
viril contre elle, rigide et chaud. Jondalar se releva et lui dit avec un sourire
moqueur :
— Tu m’as avoué que tu avais essayé de m’encourager toute
la journée. Qui te dit que tu n’y as pas réussi ?
Il fit alors un geste tout à fait inattendu.
— Jondalar ! s’écria-t-elle en lui lançant un regard
stupéfait. C’est... le signal des hommes du Clan !
— Si toi, tu essaies de m’encourager avec les gestes du
Clan, pourquoi n’aurais-je pas le droit de te rendre la politesse ?
— Mais... je...
Ayla était tellement stupéfaite qu’elle en bafouillait. Sans
plus attendre, elle se leva, lui tourna le dos, se mit à genoux et écarta les
jambes.
En imitant le geste des hommes du Clan, Jondalar ne songeait
qu’à plaisanter. Mais la vue de ses fesses rondes et fermes et de son sexe rose
foncé et si tentant lui sembla soudain irrésistible. Avant de se rendre compte
de ce qu’il faisait, il se retrouva à genoux derrière elle et s’enfonça
aussitôt dans ses chaudes profondeurs.
Dès qu’Ayla s’était retrouvée en position, elle avait repensé à
Broud. Pour la première fois elle avait eu envie de se refuser à Jondalar. Mais
cette posture avait beau provoquer chez elle des associations détestables, elle
avait été conditionnée si jeune à obéir au signal qu’elle était incapable de
passer outre.
Quand Jondalar la pénétra, elle se mit à crier, éprouvant un
plaisir totalement inattendu. Grâce à cette position, le contact du membre
viril de Jondalar l’excitait à d’autres endroits, provoquant des sensations
toutes nouvelles. Quand Jondalar, qui s’était retiré, la pénétra de nouveau,
elle se plaqua contre lui et songea soudain à l’étalon qui avait couvert
Whinney. Elle éprouva une délicieuse sensation de chaleur et des picotements
dans tout le corps. Elle se redressa et recula son bassin, remuant au même
rythme que Jondalar, en gémissant et en poussant
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