La Vallée des chevaux
mordilla le cou en
lui caressant le sein, elle changea d’avis.
— D’accord, dit-elle, trouvant l’idée excellente.
Elle passa une jambe par-dessus le dos de Whinney et se laissa
glisser sur le sol. Jondalar descendit à son tour puis il l’aida à débarrasser
la jument des paniers qu’elle portait pour qu’elle puisse se reposer et brouter
tranquillement. Il reprit alors Ayla dans ses bras et l’embrassa en glissant à
nouveau la main sous sa tunique.
— Pourquoi ne me laisses-tu pas l’enlever ?
demanda-t-elle.
Elle fit glisser sa tunique par-dessus sa tête, détacha la
lanière qui retenait son pantalon et le retira lui aussi. Au moment où Jondalar
retirait sa tunique, il l’entendit glousser. Lorsqu’il regarda à nouveau dans
sa direction, elle avait disparu. Riant toujours, Ayla plongea dans la rivière.
— J’ai envie de me baigner, dit-elle.
Jondalar eut un sourire malicieux et, après avoir retiré son
pantalon, il se précipita lui aussi dans l’eau. La rivière était froide et
profonde et agitée par un fort courant. Ayla, qui la remontait, nageait si vite
qu’il eut du mal à la rattraper. Quand il arriva à sa hauteur, il se mit à
barboter pour pouvoir l’embrasser. Ayla s’échappa en riant et se précipita vers
la berge.
Jondalar fit comme elle. Mais, le temps qu’il atteigne la berge,
elle était déjà sortie de l’eau et remontait la vallée en courant à toute
vitesse. Il se lança à sa poursuite. Il allait la rattraper quand elle fit un
brusque crochet. Jondalar se précipita derrière elle et finit par l’attraper
par la taille.
— Je ne te laisserai pas t’échapper encore une fois, dit-il
en la serrant contre lui. Si je continue à te pourchasser, je vais m’épuiser.
Et je ne pourrai plus te donner du Plaisir, ajouta-t-il, enchanté par ses
taquineries.
— Je ne veux pas que tu me donnes du Plaisir. Stupéfait,
Jondalar la lâcha.
— Tu ne veux pas que... dit-il, le front plissé par
l’inquiétude.
— Je veux te donner du Plaisir.
Le cœur de Jondalar reprit son rythme normal et il la serra à
nouveau dans ses bras.
— Tu me donnes toujours du Plaisir, Ayla.
— Je sais que ça te plaît de me donner du Plaisir. Mais je
te parle d’autre chose. Je veux apprendre à te donner du Plaisir.
Incapable de lui résister, Jondalar la serra plus fort dans ses
bras. Son membre viril était dur et il embrassa Ayla avidement. Ce fut un très
long baiser.
— Je vais te montrer comment faire pour me donner du
Plaisir, dit Jondalar.
Il la prit par la main et l’emmena vers un endroit tapissé
d’herbe près de la rivière. Une fois installés, il l’embrassa à nouveau, puis
descendit vers son cou en la poussant doucement pour qu’elle s’allonge sur le
sol. Il avait atteint sa poitrine et s’apprêtait à l’effleurer du bout de la
langue quand Ayla se rassit brusquement.
— Je veux te donner du Plaisir, dit-elle.
— J’éprouve une telle satisfaction chaque fois que je te
donne du Plaisir que je ne vois pas très bien ce que ça changerait si c’était
toi qui m’en donnais.
— Ta satisfaction serait-elle moins grande ? Jondalar
éclata de rire.
— Tout ce que tu fais me plaît, Ayla. Je t’aime,
ajouta-t-il en la regardant au fond des yeux.
— Moi aussi, je t’aime, Jondalar. Surtout lorsque tu me
regardes comme ça. Et plus encore peut-être quand tu me souris et quand tu ris.
Personne ne riait dans le Clan. Je ne veux plus jamais vivre avec des gens qui
m’interdisent de sourire ou de rire.
— Personne ne t’empêchera plus de rire, Ayla. Tu es
magnifique quand tu souris. (En entendant ça, elle ne put s’empêcher de
sourire.) Ayla, oh, Ayla ! murmura Jondalar en enfouissant sa tête dans
son cou pour l’embrasser.
— J’aime quand tu me caresses et quand tu m’embrasses, mais
je veux savoir ce qui te fait plaisir.
— Tu n’as qu’à me faire ce que tu aimes que je te fasse,
lui proposa Jondalar.
— Est-ce que ça te plaira ?
— Nous pouvons toujours essayer.
Ayla le poussa pour qu’il s’allonge sur l’herbe, puis elle se pencha
vers lui pour l’embrasser. Jondalar lui répondit en prenant bien garde de se
maîtriser. Quand Ayla commença à effleurer son cou avec sa langue, il
tressaillit.
— Est-ce que ça te plaît ? demanda-t-elle en relevant
la tête pour le regarder.
— Oui, Ayla, ça me plaît.
Il disait la vérité. Il était obligé de se retenir pour ne
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