L'archipel des hérétiques
note que le commandeur joignit
au journal, rendant compte de la catastrophe.
41. Conseil des Indes : Ni Specx ni Pelsaert
lui-même ne semblent avoir eu vent de la nomination de Pelsaert au Conseil en
tant que « conseiller extraordinaire », au salaire mensuel de deux cents
florins. La lettre qui mentionne ce traitement partit de Hollande à la fin du
mois d'août 1629, à l'époque où le commandeur était encore sur le Sardam, à la recherche des Abrolhos. Elle n'arriva que vers le printemps
1630. Entre-temps, Pelsaert avait été envoyé à Sumatra, et rien n'indique qu'il
ait pu occuper son siège de conseiller - ni qu'il ait seulement appris qu'on
lui avait décerné cet honneur. Drake-Brockman. op. cit., pp. 36-37. Le
nouveau traitement de Pelsaert est mentionné dans une lettre des Dix-sept
Messieurs à Jan Coen, gouverneur général des Indes, cité in ibid.
42. Le destin du camée : A.N. Zadoks-Josephus
Jitt, « De lotge-vallen van den grooten camee in het Koninklijk Penningkabinet
», Oud-Holland LXVI (1951), pp. 191, 200-204; Roper, op. cit., pp.
40-41 ; Kolff & Van Santen, op. cit., p. 42.
43. Le trafic privé de Pelsaert : Roeper, op. cit., pp. 41, 59 ; Drake-Brockman, pp. 56-59.
44. La mère de Pelsaert : Roeper, op. cit., pp. 41, 59 ; Kolff & Van Santen, op. cit., p. 42. Roeper souligne
que le paiement d'une compensation quelconque laisse penser que la Compagnie
avait échoué à établir suffisamment ses accusations de trafic parallèle, car si
elle avait réussi à prouver la culpabilité du commandeur, elle n'aurait
sans doute pas hésité à confisquer la totalité de la somme.
45. La récompense de Wiebbe Hayes et des
Défenseurs : Drake-Brockman. op. cit., pp. 270-271 ; Roeper, op.
cit., pp. 38, 59.
46. Archives de Winschoten : De cette période
ne nous restent (dans les archives provinciales de Groningue) que les archives
judiciaires de la ville, et l'on n'y trouve aucune signature d'un Wiebbe Hayes,
pas plus que dans les contrats de mariage ayant subsisté après 1608. Les
registres de mariages et de baptêmes commencent en 1646 et les registres de
décès ne commencent pas avant 1723. On ne dispose pas d'archives notariales de
Winschoten.
47. Le destin de Hayes : Le taux de mortalité
des soldats aux Indes était de l'ordre de 25 à 33 % sur la durée d'une
expédition. C.R. Boxer, « The Dutch East-Indiamen : their sailors, their
naviga-tors and life on board, 1602-1795 », The Mariner's Mirror 49
(1963), p. 85.
48. Le destin de Gijsbert Bastiaensz : LGB ;
Mooij, op. cit., pp. 328, 331-332, 339-342, 344-345, 347, 359, 366-368,
380-381, 446, 456 ; Drake-Brockman, op. cit., pp. 79-80.
49. « telles des poires au four » : L. Blussé,
« The caryatids of Batavia : reproduction, religion and acculturation under the
VOC », Itinerario VII (1983), p. 64, citant l'historien hollandais du
xviif siècle, Valentijn.
50. Le destin de Judick Gijsbertsdr : Le
règlement de six cents florins comprenait trois cents florins lui revenant en
tant que veuve d'un pasteur de la Compagnie, et la prime exceptionnelle de
trois cents florins, en compensation de ses épreuves aux Abrolhos. Testament de
Judick Gijsbertsdr, ON AD 58, fol. 817 verso-819; C.A.L. Van Troostenburg de
Bruijn, Biographisch Woordenboek van Oost-Indische Predikanten (Nijmegen
1893), pp. 176-177; Drake-Brockman, op. cit., pp. 80-81.
51. Le mari de Creesje : Cuick était veuf, il
avait été l'époux de Catharina Bernardi de Groningue. H. Drake-Brockman
souligne que, d'après les archives de l'orphelinat d'Amsterdam, Creesje aurait
pu avoir eu un troisième mari, entre les deux autres - un certain Johannes
Hilkes, dont on ignore tout. De cela il n'existe aucune autre preuve écrite,
mais les archives de l'Église de Batavia mentionnent que lorsque Creesje épousa
Cuijk, ce fut en tant que veuve de Boudewijn Van der Mijlen, non de Johannes
Hilkes. C'est pourquoi il est possible qu'une erreur se soit glissée dans les
documents de l'orphelinat. Si Hilkes épousa Lucretia Jans, ce fut peut-être
aussitôt après l'arrivée de la jeune veuve à Batavia - peut-être mourut-il tout
aussi vite et aussi subitement que le Pieter Van der Heuven de Judick. Mais
même en ce cas, Lucretia n'aurait pu respecter la période normale de deuil, que
ce soit pour la mort de Boudewijn ou pour celle de Johannes, avant d'épouser
Jacob Van Cuijk. H. Drake-Brockman, op. cit., pp. 64n, 71.
52. Creesje Jans marraine : La première
Weitere Kostenlose Bücher