L'archipel des hérétiques

mallette contenant du linge.
    » Divers rijksdaalders récupérés par les plongeurs
Gujerat.
    » Deux petites malles contenant du cuivre fin, chaque
malle en contenant d'autres, plus petites, mais pour la plupart noircies.
    » Deux pièces d'artillerie, dont une de 3 310 livres et
une autre, en fer, de 3 300 livres.
    » Quelques objets de ferronnerie.
    » Deux petits barils de vin espagnol.
    » Un baril d'huile.
    » Un baril de vinaigre.
    » Deux barils de bière.
    » Un ballot de vieux linge. »
    31.  Torrentius : A. Bredius, Johannes
Torrentius (La Haye : Martinus Nijhoff, 1909), pp. 54-69 ; A.J. Rehorst, Torrentius (Rotterdam : W.L. & J. Brusse NV, 1939), pp. 65-66 ; Govert
Snoek, De Rosenkruizers in Nederland, Voornamelijk in de Eerste Helft van de
17de Eeuw. Een Inventarisatie (thèse de Ph.D., Université d'Utrecht, 1997),
pp. 75-76.
    32.  La toile qui nous reste du peintre : On
put l'identifier grâce à la description d'une pièce acquise pour Charles en
1628, et au sceau royal figurant au verso. Rehorst, op. cit., pp. 73-78.
Il s'agit de l'œuvre décrite par Zbigniew Herbert dans son ouvrage Still
Life With a Bridle : Essays and Apocrvphas (Londres : Jonathan Cape 1993).
    33.  Fin de la carrière de Specx : Stapel, De Gouverneurs-Gene-raal, p. 19 ; M. A. Van Rhede van der Kloot, De
Gouverneurs-Generaal en Commissarissen-Generaal van Nederlandsch-Indië,
1610-1888 (La Haye : Van Stockum, 1891), p. 41 ; W.Ph. Cool-haas, «
Aanvullingen en verbeteringen op Van Rhede van der Kloot's De
Gouveneurs-Generall en Commissarissen-Generaal van Nederlandsch-Indië
(1610-1888) », De Nederlandsche Leeuw 73 (1956), p. 341 ; J.R. Bruijn et
al., Dutch-Asiatic Shipping in the 17th and 18th Centuries (La Haye :
Martinus Nijhoff, 1987) I, 88.
    34.  La mort de Sara Specx : À propos des
suites de l'affaire Specx, voir C. Gerretson, Coen s Eerherstel (Amsterdam : Van Kampen, 1944), pp. 58-70 ; Coolhaas, op. cit., p. 342 ;
Van Rhede van der Kloot, op. cit., p. 41.
    35.  Le sort des derniers mutins : Je ne fais
qu'imaginer ce que sont devenus Nannings, Gerritsz et Jan Jansz Purmer. Bien
qu'il s'agisse au mieux de petites crapules, et qu'ils furent très probablement
des mutins actifs, ils ne figurent pas sur les listes de membres de la bande de
Jeronimus trouvées dans la tente du capitaine général après le retour de
Pelsaert. Il est très possible que l'un ou plusieurs d'entre eux se soient
noyés à bord du Batavia, ou aient succombé à la soif sur le Cimetière du Batavia avant le début de la mutinerie ; mais tous trois étant des marins
expérimentés. Ils durent partir avec Ariaen Jacobsz sur la chaloupe.
    Ce qu'il advint de Ryckert Woutersz n'est mentionné nulle
part dans le journal, mais on peut penser qu'il mourut le 12 juillet, puisque
son nom n'apparaît pas sur la première liste de ceux qui jurèrent fidélité à
Jeronimus. Hugh Edwards est le premier à avoir émis l'hypothèse qu'il fut
assassiné par ses comparses. C'est très plausible, même si l'on peut s'étonner
de n'en trouver aucune trace dans les interrogatoires. Edwards, Islands of
Angry Ghosts (New York : William Morrow & Co., 1966), p. 37.
    36.  Jan Willemsz Selyns : Journal de Pelsaert,
28 septembre 1629 [DB 157] ; condamnation de Mattys Beer, Journal de Pelsaert,
28 septembre 1629 [DB 193] ; confession de Wooter Loos, 27 octobre 1629 [DB
226],
    37.  La fin de la carrière de Pelsaert : On
doit pouvoir dater la nouvelle attaque de la maladie peu de temps avant le 14
juin, jour où Pelsaert fit son testament. Drake-Brockman, pp. 52-60,259-261 ;
Roeper, op. cit., pp. 39-41 ; D.H.A. Kolff & H.W. Van Santen (eds), De
Geschriften van Francisco Pelsaert over Mughal Indië, 1627 : Kroniek en
Remonstrantie (La Haye : Martinus Nijhoff, 1979), p. 41.
    38.  L'aventure de Pelsaert avec Pieterge : Mooij, p. 330 ; Kolff & Van Santen, op. cit., p. 33.
    39.  Jambi : Cette ville s'appelle aujourd'hui
Telanaipura. Elle se trouve dans la partie nord de l'île, à plus de cinquante
milles au-delà du fleuve Hari. Le corps expéditionnaire hollandais, que
Pelsaert rejoignit, était si imposant que les Portugais s'enfuirent à son
approche et que le siège fut levé sans qu'on ait eu à tirer un seul coup de
feu.
    40.  « extrêmement malade... » : Pelsaert aux
Dix-sept Messieurs d'Amsterdam, 12 décembre 1629, ARA VOC 1630 [DB 258-260].
Cette lettre, qui existe toujours, est apparemment la seule qui ait été écrite
de la main de Pelsaert. Il s'agit de la