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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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d'elle.
    Ayla fit partie de ceux qui restèrent avec Relona, et la jeune veuve en parut contente. Jondalar avait lui aussi prévu de rester, mais la journée était bien avancée lorsqu'il eut fini de s'acquitter de ses devoirs cérémoniels, et tant de Zelandonii étaient déjà couchés sur le sol de l'habitation qu'il ne voyait pas o˘ loger sa grande carcasse. Ayla lui fit signe depuis le fond de la pièce. Loup était avec elle et, probablement à
    cause de la présence de l'animal, Ayla avait un peu de place autour d'elle.
    Mais, quand Jondalar voulut enjamber les corps des dormeurs pour la rejoindre, il en réveilla plusieurs. Mar-thona, allongée plus près de l'entrée, lui conseilla de rentrer. Il se sentit un peu coupable mais lui en fut reconnaissant. Les longues veilles pour écarter les Esprits errants n'étaient pas ce qu'il préférait. En outre, il avait assez eu affaire au Monde des Esprits pour la journée et il se sentait fatigué. La présence d'Ayla lui manqua quand il se coula sous sa fourrure mais il s'endormit aussitôt. De retour à la Neuvième Caverne, Celle qui Etait la Première se 1! !* i--==±At 3jK Vniranfe dans le
    Monde d'Après et devait s'y préparer. Elle retourna son pectoral de façon à
    montrer son côté lisse pour signifier qu'elle ne voulait pas être dérangée.
    Non seulement elle tenterait de guider l'esprit de Shevonar jusqu'au monde de l'au-delà, mais elle chercherait aussi l'élan de Thonolan, et pour cela elle aurait besoin de Jondalar et d'Ayla.
    A son réveil, Jondalar éprouva un vif désir de se remettre à la fabrication d'outils. Bien qu'il ne l'e˚t pas explicitement exprimé, les événements mystérieux auxquels il avait pris part le mettaient encore mal à l'aise. La taille du silex était non seulement une activité mais un plaisir pour lui, et la manipulation d'un morceau de roche bien concret représentait un bon moyen d'oublier le monde ambigu, intangible et vaguement menaçant des Esprits.
    Il alla chercher les silex qu'il avait extraits de la mine lanzadoni.
    Dalanar avait vérifié le matériau que Jondalar avait prélevé de l'affleurement rocheux o˘ se trouvait la pierre qui faisait la renommée des Lanzadoni, avait émis des suggestions sur les pièces à emporter et l'avait aidé à dégrossir le matériau, de sorte qu'il n'ait à transporter que des noyaux bruts pouvant être travaillés. Un cheval peut porter beaucoup plus qu'un homme, mais le silex est lourd. La quantité de pierres qu'il avait pu emporter était donc limitée.
    Il examina les pierres, en choisit deux, remit les autres en place et prit ses outils de tailleur, disposa ses percuteurs en pierre, en os et en bois de cerf, et ses retoucheurs. Il les rangea avec les deux rognons de silex et partit en quête d'un endroit pour les tailler. C'était en général un lieu un peu à l'écart, étant donné que les éclats de silex étaient très tranchants et volaient en tous sens lors de la taille. Les tailleurs sérieux choisissaient toujours de s'installer loin des zones fréquentées pour épargner les pieds nus des enfants qui couraient n'importe o˘, ainsi que ceux de leurs mères, souvent débordées ou distraites.
    Relevant le rideau de l'entrée, Jondalar sortit de la demeure de sa mère.
    Il regarda en direction de la corniche, constata que le ciel était gris. Un morne crachin gardait presque tout le monde sous l'abri de pierre, et le vaste espace découvert à côté des habitations était entièrement occupé. Il n'y avait pas de moments particuliers pour se livrer à des activités personnelles, mais c'était le genre de journée que beaucoup choisissaient pour travailler. Des panneaux et des peaux suspendues à des cordes furent mis en place pour empêcher le vent et la pluie de pénétrer à l'intérieur pendant que plusieurs feux fournissaient chaleur et lumière. Les courants d'air froid imposaient cependant de porter des vêtements chauds.
    Jondalar sourit en voyant Ayla venir vers lui. quand ils furent près l'un de l'autre, il la salua en pressant sa joue contre la sienne et sentit son odeur féminine. Il n'avait pas dormi avec elle et il éprouva un brusque désir de la ramener sur leurs fourrures et de faire autre chose que dormir.
    = T'allais rhe? Marthnna ie te rherrhais Hit
    - Je me suis réveillé avec l'envie de tailler les pierres que j'ai rapportées de la mine de silex de Dalanar pour en faire de nouveaux outils, dit-il en montrant son sac en cuir. Mais

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