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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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l'arrivée de Relona. Ayla a trouvé un moyen de soulager sa douleur. Elle a fait tout ce qui était possible. Pourquoi répands-tu des rumeurs malveillantes ? que t'a-t-elle fait ?
    Ils s'interrompirent quand Ayla, Jondalar et quelques autres les rejoignirent.
    - Pourquoi tu t'approches en cachette pour écouter les conversations des autres ? reprit Laramar.
    - Je me suis approché sans me cacher pour vous informer que Proleva et d'autres ont préparé à manger pour tout le monde, afin que vous puissiez prendre part au repas. Vous parliez à voix haute, je ne pouvais pas fermer les oreilles. Zelandoni pense qu'Ayla est une bonne guérisseuse : alors, pourquoi ne pas lui donner sa chance ? Nous devrions être contents d'accueillir une femme aussi compétente. qui peut savoir s'il n'aura pas besoin d'elle demain ? Bon, vous venez, maintenant ?
    Le chef regarda chaque homme tour à tour pour lui faire savoir qu'il l'avait reconnu et qu'il ne l'oublierait pas, puis il s'éloigna. Le petit groupe se scinda et le suivit de l'autre côté de la terrasse. Certains des joueurs approuvaient Joharran, du moins en ce qui concernait la chance qu'il fallait accorder à Ayla, mais d'autres ne voulaient pas ou ne pouvaient pas surmonter leurs préjugés. Laramar, bien qu'il e˚t exprimé son accord avec l'homme qui avait critiqué l'étrangère, n'avait pas d'avis sur la question. Il avait tendance à adopter la position la plus commode.
    Ayla revint avec le groupe d'En-Aval en restant sous le surplomb de l'abri, pour se protéger d'une pluie qui s'était remise à tomber dru. Elle songeait aux talents et aux capacités que les gens exerçaient pour s'occuper.
    Beaucoup de Zelandonii aimaient fabriquer des objets, avec des matériaux variés. Certains, comme Jondalar, taillaient le silex pour faire des outils et des armes ; d'autres travaillaient le bois, l'ivoire ou l'os ; d'autres encore les fibres végétales ou les peaux. Il lui vint à l'esprit que pour quelques-uns, comme Joharran, le matériau était l'homme.
    A proximité de l'abri, ses narines détectèrent de succulentes odeurs de nourriture, et elle songea que la préparation des repas était une t‚che que certains affectionnaient. Proleva prenait plaisir à organiser les rassemblements de la communauté, et c'était sans raison de festin imnrqmntu: Avla nensa à elle=même à
    ce qu'elle aimait faire. Elle s'intéressait à de nombreuses choses, elle aimait apprendre, mais surtout, elle aimait être guérisseuse.
    Le repas était servi près de l'espace commun o˘ chacun se livrait à ses activités. En approchant, Ayla s'aperçut qu'une zone adjacente avait été
    dévolue à une t‚che peut-être moins agréable mais nécessaire. Les Zelandonii avaient accroché à deux pieds au-dessus du sol, entre des poteaux installés à cette fin, des filets pour mettre à sécher la viande des animaux qu'ils avaient chassés. Une couche de terre recouvrait le sol pierreux de l'abri, peu épaisse à certains endroits, assez profonde à
    d'autres pour maintenir un poteau. On plantait les poteaux dans les fissures de la roche ou des trous creusés dans le sol. On entassait souvent des pierres sur le pourtour afin
    de les étayer.
    Il existait aussi des r‚teliers mobiles : des cadres attachés ensemble. On pouvait les soulever et les appuyer à la paroi du fond quand on ne les utilisait pas. Et, quand il y avait de la viande ou des légumes à sécher, les cadres mobiles pouvaient êtres installés n'importe o˘. Parfois, on mettait la viande à sécher là o˘ l'animal avait été tué ou sur les rives herbeuses de la Rivière mais, quand il pleuvait ou quand les Zelandonii souhaitaient travailler plus près des habitations, ils avaient mis au point des moyens de tendre des cordes ou
    des filets.
    quelques morceaux de viande en forme de langue pendaient déjà sur les r
    ‚teliers, près de petits feux qui dégageaient beaucoup de fumée pour éloigner les insectes et, incidemment, pour donner un go˚t particulier à la viande. Ayla décida qu'après le repas elle proposerait son aide pour couper la viande à sécher. Jondalar et elle venaient de se servir et cherchaient un endroit o˘ manger quand elle vit Joharran se diriger vers un groupe à
    grands pas, l'air
    sombre.
    - Jondalar, j'ai l'impression que ton frère a l'air f‚ché.
    Jondalar se retourna pour regarder.
    - En effet. Je me demande ce qui s'est passé.
    Ils échangèrent un regard puis allèrent rejoindre

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