Le clan de l'ours des cavernes
celle d'Ayla. Marthona était s˚re que plus d'une femme tenterait de copier la tunique mamutoi et qu'aucune, probablement, n'y parviendrait tout à
fait. Elle l'avait examinée avec soin quand Ayla la lui avait montrée, elle avait admiré la qualité remarquable du travail. Ce vêtement affichait sa richesse de l'unique façon qui avait un sens pour les Zelandonii : le temps qu'il avait fallu pour le faire. De la souplesse du cuir aux milliers de perles d'ivoire sculptées en nassant nar l'amhre lee rnnuillanae at lae dante ""tt" tarsssa
matrimoniale apporterait la preuve du haut statut que Marthona revendiquait pour Ayla. Le foyer de son fils serait parmi les premiers.
Jondalar n'avait d'yeux que pour Ayla. Elle avait le regard brillant, la bouche entrouverte, la respiration haletante d'émotion. C'était son expression quand elle était devant quelque chose de beau ou excitée par la chasse, et Jondalar sentit le sang affluer à ses reins. C'est une femme dorée, pensa-t-il. Dorée comme le soleil. Il la désirait, il la voulait et n'arrivait pas à croire que cette femme d'une beauté sensuelle allait devenir sa compagne. Sa compagne... Il aimait ce que ce nom évoquait. Elle partagerait avec lui l'habitation dont il projetait de lui faire la surprise. La cérémonie allait-elle enfin commencer ? Se terminerait-elle bientôt ? Il n'en pouvait plus d'attendre, il avait envie de courir vers elle, de la soulever et de
l'emporter.
La Zelandonia s'était rassemblée autour de la Première, qui entonna une psalmodie envo˚tante. Un autre doniate se joignit à elle, puis un troisième. Chacun choisit un ton, avec une hauteur et un timbre qui variaient parfois dans une mélodie répétitive mais que chacun pouvait soutenir avec aisance. Lorsque le Zelandoni qui devait unir le premier couple se mit à parler, tout un chour l'accompagna en fond sonore d'une douce mélopée continue, chacun dans son propre ton. La combinaison pouvait être harmonieuse ou non, c'était sans importance. Avant que le premier chanteur soit à bout de souffle, une autre voix se joignait à la sienne, puis une autre et une autre encore, à intervalles irréguliers. Il en résultait une fugue de tons entrelacés qui pouvait durer indéfiniment s'il y avait assez de chanteurs pour permettre à ceux qui devaient reposer leur voix de s'interrompre un moment.
Bien qu'exécuté à l'arrière-plan, le chant s'insinua dans l'esprit de Jondalar, qui, fasciné, contemplait la femme qu'il aimait. Il entendit à
peine les mots que les Zelandonia adressèrent aux premiers couples. Sentant l'homme qui se trouvait derrière lui le pousser légèrement, il sursauta. On appelait son nom. Il se dirigea vers la silhouette imposante de Zelandoni et vit Ayla venir à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent tous deux, se tinrent de part et d'autre de la doniate. La Première posa sur eux un regard approbateur. Jondalar était le plus grand des promis et elle avait toujours pensé qu'il était de loin l'homme le plus attirant qu'elle e˚t jamais vu.
C'était la raison pour laquelle elle avait choisi de lui apprendre le Don des Plaisirs - bien qu'il ne f˚t alors qu'un jeune garçon - lorsque son tour était venu. Il avait bien appris, presque trop bien il l'avait presque convaincue de ne pas suivre sa vocation.
La doniate ne regrettait plus maintenant que les circonstances s'y soient opposées mais, en le voyant vêtu de cette extraordinaire tunique blanche, elle savait de nouveau pourquoi il avait presque réussi à la persuader.
Elle se demanda o˘ il avait trouvé ce vêtement. Sans nul doute pendant son Voyage. Sa couleur attirait l'oeil, bien s˚r,
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décoration le rendait exotique. Jondalar est parfaitement assorti à la femme qu'il a choisie, pensa-t-elle en se tournant vers Ayla. Et elle est son égale. Non, elle le surpasse, ce qui n'est pas facile.
La doniate e˚t été déçue s'il avait choisi une femme qui n'e˚t pas été à la hauteur de l'opinion qu'elle avait de lui, mais elle devait admettre qu'il en avait trouvé une qui lui était supérieure. Elle remarquait qu'ils étaient au centre de l'attention, pour de nombreuses raisons. Tout le monde les connaissait ou savait qui ils étaient ; on parlait d'eux dans tout le camp et ils formaient, de loin, le plus beau couple de la Réunion d'Eté.
Il était juste et approprié qu'elle, la Première parmi Ceux qui Servaient la Mère, conduisît la
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