Le Druidisme
comme on le voit.
[89] Textes mythologiques irlandais , I, p. 55.
[90] Id ., p. 56.
[91] J. Loth, Mabinogion , p. 30.
[92] Id .,
p. 38.
[93] Célèbre
chaudron d’argent conservé au Musée de Copenhague, et qui constitue une
étonnante illustration de la mythologie celtique, notamment de la tradition
galloise.
[94] Cette scène est
reproduite sur la couverture de la seconde édition, 1975, Paris, Payot, de mon Épopée celtique en Bretagne .
[95] Zwicker, Fontes Religionis Celticae , I, 51, 13.
[96] Mabinogion ,
pp. 221-222.
[97] Les récits
concernant Perceval comportent un certain nombre d’anecdotes sur le thème. Voir
notamment J. Markale, Le Graal ,
pp. 231-233.
[98] Voir un court
récit sur ce sujet dans J. Markale, Contes
populaires de toute la France , Paris, Stock, 1980, pp. 155-157.
[99] J. Markale, L’Épopée celtique en Bretagne , pp. 168-169,
et surtout J. Markale, Merlin l’Enchanteur ,
Paris, Retz, 1981, pp. 135-145.
[100] Mabinogion ,
pp. 132-135.
[101] C’est une
version allemande adaptée d’un texte anglo-normand perdu qui lui-même devait
provenir d’un modèle breton ou gallois. La trame du récit présente des archaïsmes
et est en tout cas bien antérieure au Chevalier à la
Charrette de Chrétien de Troyes, premier texte français à présenter
Lancelot, car il ne s’agit pas du tout de la même histoire. Par contre, ce
Lancelot primitif servira de base au récit du Lancelot en Prose, mais avec de
nombreuses modifications et une intégration au cycle arthurien qui n’est pas
encore faite dans la version allemande. Voir J. Markale, La Tradition celtique en Bretagne armoricaine , 3 e éd.,
Paris, Payot, 1984, pp. 109-132.
[102] En particulier
dans « L’Histoire d’Étaine » et « Diarmaid et Grainné »
(voir J. Markale, L’Épopée celtique d’Irlande ,
pp. 43-55 et 159-160). Dans « L’Histoire d’Étaine » et dans un
autre récit, « la nourriture de la maison des deux gobelets », le Mac
Oc s’empare frauduleusement du domaine de son père putatif en vertu d’un
remarquable raisonnement philosophique sur le temps et l’éternité. Voir Ch.
J. Guyonvarc’h, Textes mythologiques irlandais ,
I, pp. 242-243 et 257-259.
[103] À
Bourbonne-les-Bains, il existe une dédicace à Apollon-Maponos.
[104] Il est même
dédoublé, Balin ayant un frère, Balaan, avec lequel il va d’ailleurs combattre
sans le reconnaître. Les deux frères s’entre-tueront.
[105] La pierre
centrale du monument, qu’on appelle l’autel, est en effet frappée par les
premiers rayons du soleil levant, au solstice d’été, ces rayons passant à
travers une série de « trilithes » pour arriver jusque-là. Répétons
une fois de plus qu’il n’y avait aucune fête celtique aux solstices.
[106] Guy Rachet, La Gaule celtique des origines à 50 av. J. -C., p. 148.
[107] Textes mythologiques irlandais , l, p. 14.
[108] Paul-Marie
Duval, Les Dieux de la Gaule , nouv. éd.,
Paris, Payot, 1976, p. 83.
[109] C’est la thèse
que j’expose en détail dans mon étude sur Siegfried
ou l’Or du Rhin , Paris, éd. Retz, 1984. Je soutiens, avec de nombreux
documents à l’appui, que celui qu’on nomme abusivement le héros solaire est en
réalité un « héros de culture », un « héros civilisateur »
qui n’a aucune force par lui-même s’il ne se régénère pas constamment auprès de
la Femme-Soleil, réelle détentrice de la souveraineté. Cela conduit
nécessairement à une nouvelle lecture, non seulement de la légende de
Siegfried, mais aussi de Tristan et des héros irlandais comme Cûchulainn ou
Finn mac Cumail. Cela donne aussi la preuve que, ni chez les Celtes, ni chez
les Germains, il n’y a de dieu-solaire ou de soleil représenté sous forme d’un
dieu. Par contre, l’image d’une antique divinité solaire féminine persiste,
même sous une forme historicisée, dans le récit épique.
[110] Cela mène à de
nombreux contes populaires utilisant le même thème. Voir en particulier un
conte breton typique dans J. Markale, La
Tradition celtique , pp. 186-191.
[111] Voir le
chapitre sur « Yseult, ou le Dame du Verger » dans J. Markale, La Femme celte , 6 e éd., Paris,
Payot, 1980, pp. 293-354.
[112] J. Markale, L’Épopée celtique en Bretagne ,
pp. 168-169 et 210-215.
[113] « La
Courtise de Finnabair », G. Dottin, L’Épopée
irlandaise , pp. 75-90.
[114] Son importance
est encore renforcée par le
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