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Le Druidisme

Le Druidisme

Titel: Le Druidisme Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean Markale
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Revue Celtique ,
XLIII.
    [151] Comme tous les
sacrifices humains des Celtes, d’ailleurs. Ce sont les Romains, puis les
Chrétiens, qui ont insisté sur le côté sanguinaire de ces sacrifices, soit
qu’ils n’en comprissent pas le rituel exact, soit qu’ils voulussent noircir
systématiquement le culte druidique pour mieux l’interdire.
    [152] André Varagnac, Revue de Folklore français , XII, p. 20.
    [153] Textes mythologiques irlandais , I, p. 269.
    [154] Id. ,
p. 270.
    [155] Id. ,
p. 270.
    [156] Cela fait
penser au curieux roman de Ridder Haggard, She (en version française « Celle qui doit être obéie »), dont l’héroïne,
une femme mystérieuse et très belle (dont Pierre Benoît se souviendra pour son
personnage d’Antinéa de l’ Atlantide ), douée de
longévité, qui vit dans un palais souterrain, veut, pour plaire au jeune amant
dont elle est éprise, se régénérer dans une source de feu qui jaillit de la
terre. Mais le rite ne réussit pas : elle se dessèche et tombe en cendres,
retrouvant ainsi son âge réel, et disparaissant définitivement.
    [157] Il ne faudrait
pas prendre cette légende sous son aspect primaire. Le fleuve Boyne n’est pas
Boinn : les Irlandais le savaient très bien, et ce serait leur faire
injure que de penser qu’ils croyaient que le fleuve était la déesse. Il en est
de même pour tous les peuples qui ont soi-disant divinisé leurs cours d’eau ou
leurs montagnes. Ils n’étaient pas naïfs ou imbéciles à ce point. Les fables
montrent seulement les rapports symboliques entre les choses visibles et les
conceptions abstraites. Boinn disparue en tant que « Vache Blanche »,
c’est-à-dire en tant que « Fécondité », il reste comme témoignage un
fleuve de vie, et donc de fécondité, que les humains ont à leur disposition. Il
y a la même idée dans le catholicisme romain, mais elle n’est plus comprise
depuis des siècles : Jésus a disparu, mais l’Eucharistie est le témoignage
de son passage qu’il perpétue dans l’esprit sous des apparences réelles, mais
symboliques.
    [158] Textes mythologiques irlandais , I, pp. 241-281. Résumé et commentaires dans
J. Markale, L’Épopée celtique d’Irlande ,
pp. 43-55.
    [159] À partir d’une
hypothèse d’Arthur Brown qui voit la possibilité d’expliquer le nom de Viviane
par une évolution de Bé Finn prononcée
« béfionn », j’ai exposé le problème en détail dans Merlin l’Enchanteur , pp. 89-110.
    [160] Textes mythologiques irlandais , I, pp. 257-266.
    [161] J. Markale, Mélusine , pp. 132-172.
    [162] Textes mythologiques irlandais , I, p. 53.
    [163] Id. ,
p. 57.
    [164] Id. ,
p. 59.
    [165] Id. ,
p. 60.
    [166] J. Markale, L’Épopée celtique d’Irlande , pp. 58-59.
    [167] J. Loth, Mabinogion , pp. l-23 et 43-57. Voir
J. Markale, La Femme celte ,
pp. 143-157 et 198-206.
    [168] Textes mythologiques irlandais , I, p. 56.
    [169] Voir
J. Markale, Siegfried ou l’Or du Rhin ,
notamment, pp. 115-120.
    [170] J. Markale, l’Épopée celtique d’Irlande , pp. 81-85.
    [171] Id .,
pp. 143-144.
    [172] J. Markale, Contes occitans , Paris, Stock, 1981,
pp. 161-172.
    [173] J. Markale, Le Christianisme celtique , p. 144.
    [174] J. Markale, L’Épopée celtique en Bretagne ,
pp. 149-151.
    [175] Notamment à
Édern (Finistère). Il faudrait aussi signaler le saint Korneli ou Comely de
Carnac, protecteur des bêtes à cornes, toujours représenté en compagnie d’un bovin,
et qui semble avoir remplacé une divinité indigène cornue.
    [176] Voir l’épisode
de la Chasse au Blanc Cerf dans l’ Érec de Chrétien
de Troyes, les chasses au cerf dans les différentes versions de la Quête du
Graal, et la vision du Cerf Blanc au Collier d’Or, où le cerf représente Jésus.
Voir également J. Markale, Le Graal ,
pp. 231-234.
    [177] Sans parler du
fameux « baphomet » des Templiers.
    [178] J. Loth,  Mabinogion , pp. 59-60.
    [179] C’est sur cette
base que j’ai développé toute l’argumentation de mon livre sur La Femme celte . J’y suis revenu dans Le Roi Arthur , pp. 239-269, dans le cadre plus
précis de l’épopée arthurienne.
    [180] J. Markale, La Femme celte , pp. 121-134.
    [181] Id. ,
pp. 143-157.
    [182] L’étymologie
est controversée. Selon Ch. J. Guyonvarc’h, Éochaid proviendrait
de ivo-katus , « qui combat par
l’if », « allusion implicite au double rôle du bois d’if comme support
de l’écriture ogamique et comme

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