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Le grand voyage

Le grand voyage

Titel: Le grand voyage Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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panier à charger sur mon dos.
    — C’est à moi de porter les charges, rétorqua Jondalar.
Mais je n’ai pas panier non plus, hélas.
    — Oh, nous devrions pouvoir en fabriquer un. Mais comment
pourrai-je m’asseoir derrière toi si tu portes le panier sur ton dos ?
    — Mais, c’est moi qui serai derrière ! s’exclama
Jondalar.
    Ils échangèrent un sourire étonné. Il leur fallait même décider
comment monter l’étalon, et chacun avait envisagé sa propre solution !
Jondalar remarqua qu’Ayla venait de sourire pour la première fois de la
journée.
    — Tu conduis Rapide, c’est à moi de m’asseoir derrière,
insista-t-elle.
    — Pas du tout. Je peux le diriger avec toi devant moi,
protesta le géant. Si tu t’assieds derrière, tu ne verras que mon dos, et je
crois que nous ne serons pas trop de deux pour repérer les empreintes. Elles
seront certainement plus difficiles à distinguer sur le sol dur, ou si elles se
mêlent à d’autres traces, or tu es un excellent traqueur.
    — Oui, tu as raison, admit Ayla dont le sourire s’accentua.
Je ne supporterais pas de ne rien voir.
    Sensible à tant de sollicitude de la part de Jondalar, Ayla se
mit soudain à pleurer à chaudes larmes.
    — Ne pleure pas, Ayla. Nous retrouverons Whinney.
    — Ce n’est pas à cause d’elle. C’est parce que je t’aime
tellement !
    — Moi aussi je t’aime, dit-il, la gorge serrée.
    Elle se jeta dans ses bras, et sanglota sur l’épaule de
Jondalar.
    — Oh, Jondalar ! Il faut que nous retrouvions Whinney.
    — Nous la retrouverons, ne t’inquiète pas. Nous prendrons
tout le temps qu’il faudra. Maintenant, voyons comment fixer le panier sur mon
dos. Il faut que je puisse mettre aussi mon propulseur et mes sagaies sur le
côté, de façon à les atteindre rapidement.
    — Cela ne devrait pas poser de problèmes. Nous emporterons
aussi des provisions de route, naturellement, dit Ayla en s’essuyant les yeux d’un
revers de main.
    — Il nous en faut beaucoup ?
    — Ça dépend. Combien de temps serons-nous partis ?
    La question les fit réfléchir. Combien de temps
partiraient-ils ? Combien de temps faudrait-il pour retrouver Whinney et
la ramener ?
    — Nous devrions rejoindre la bande en peu de jours, mais
comptons tout de même une demi-lune.
    Ayla compta mentalement sur ses doigts.
    — Cela fait plus de dix jours, jugea-t-elle. Et même,
presque trois mains, c’est-à-dire quinze jours. Crois-tu vraiment que ce sera
aussi long ?
    — Non, mais mieux vaut prévoir large.
    — Mais nous ne pouvons pas abandonner le campement si
longtemps ! s’exclama Ayla. Les bêtes vont le détruire ! Les loups,
les gloutons, les hyènes ou les ours... non, pas les ours, ils dorment. Ils
vont déchiqueter tout ce qui est en cuir, la tente, le canot, et mangeront les
réserves de nourriture. Comment protéger ce que nous laisserons ?
    — Loup pourrait garder le camp, proposa Jondalar, le front
plissé. Si tu le lui ordonnais, crois-tu qu’il t’obéirait ? De toute
façon, il est blessé. Ce serait mieux qu’il reste tranquille ici.
    — Oui, il vaudrait mieux qu’il se repose, mais il ne
restera pas. Il attendra un peu et puis en ne nous voyant pas rentrer, il
partira à notre recherche.
    — Et si on l’attachait ?
    — Ah, non ! Il n’aimerait pas cela du tout ! s’exclama
Ayla. Tu n’aimerais pas non plus qu’on t’oblige à rester quelque part si tu n’en
as pas envie ! Et s’il se faisait attaquer, il ne pourrait pas se défendre,
ni s’enfuir ! Non, cherchons une autre solution.
    Ayla était soucieuse et Jondalar contrarié ; ils rentrèrent
au campement en silence, chacun réfléchissant à ce qu’ils pourraient faire de
leur matériel. Comme ils atteignaient la tente, Ayla se rappela quelque chose.
    — J’ai une idée, déclara-t-elle. Pourquoi ne pas tout
ranger dans la tente et la fermer ? Il me reste encore du baume anti-Loup
que j’avais fabriqué pour l’empêcher de mâcher nos affaires. Je peux le
ramollir et l’étaler sur la tente, ça maintiendrait les bêtes à l’écart. Qu’en
penses-tu ?
    — Oui... à condition qu’il ne pleuve pas. Mais ça n’empêchera
pas certains de creuser le sol pour entrer par en-dessous. Nous pourrions
regrouper tout le matériel et l’envelopper avec la tente. Là, ton anti-Loup
serait utile... mais il ne faudrait pas laisser le paquet n’importe où.
    — Non, il faudrait le surélever, comme

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