Le mariage de la licorne
lame épaisse, un coutre de charrue. L’existence de cette arme d’un maniement particulier se limite au XIV e siècle.
gourmade , n. f. Coup violent sur la tête, plus rude qu’une gifle.
guisarme , n. f. Arme d’hast en usage à partir du XIII e siècle, mais qui existait possiblement dès le début du XII e . Elle servait à piquer, à tailler et à désarçonner. Dans la mêlée, c’était l’arme idéale du fantassin contre le cavalier.
gyrovague (moine) , n. m. Vagabond spirituel qui passait d’un monastère à l’autre sous prétexte de rechercher une observance idéale. En fait, il parasitait l’abbaye où il s’arrêtait en abusant de son hospitalité sans offrir un peu de travail en retour et sans se soumettre à la discipline des autres. Ces moines étaient redoutés de la société, qu’elle fût ou non cloîtrée.
halbran , n. m. Espèce de canard.
hamadryade , n. f. Nymphe qui a pour logis un arbre qui meurt avec elle.
Hautes-Terres , L’Écosse.
hennin , n. m. Haute coiffure conique portée par les nobles dames vers la fin du Moyen Âge.
hobereau , n. m. Petit oiseau de proie et, par extension, mince gentilhomme campagnard.
hoqueton , n. m. Type de cotte.
hourds , n. m. Sorte de tribunes.
houseaux , n. m. pl. Hautes guêtres en cuir pour monter à cheval.
houssement , n. m. Sorte de housse qui servait à recouvrir le dos et les flancs d’un cheval, sous la selle, mais par-dessus les pièces d’armure s’il en portait. Le houssement du cheval était parfois aux couleurs de son propriétaire.
huque , n. f. Sorte de robe de chambre courte, doublée d’hermine, portée par les hommes.
hypocras , n. m. Vin sucré dans lequel ont longtemps macéré des épices, habituellement un mélange de cardamome, de cannelle et de gingembre.
jaque jazequéné , Cotte garnie d’anneaux de fer rarement assemblés les uns aux autres, mais plus fréquemment cousus sur un vêtement de peau.
jeu de moulin , Jeu de société qui se pratiquait avec une planche et des pions spécialement conçus à cet effet.
jeu de Wibold , Wibold fut un prélat français né à Cambrai en 965. Évêque d’Arras et de Cambrai, il inventa un jeu semblable au jeu de l’oie, mais dont les figures représentaient des vertus.
laudes , n. f. pl. Vers trois heures ou le lever du jour.
longaigne , n. f. Couloir qui menait aux latrines, parfois munies d’une double porte.
longbow , n. m. Formé de deux mots anglais. D’une force qui pouvait dépasser les soixante-dix kilos, le longbow ou grand arc avait une portée maximale de 270 mètres, et un bon archer pouvait décocher de dix à douze flèches en une minute.
longière , n. f. Nappe très vaste qui, retroussée en bordure autour des tables, servait à s’essuyer la bouche et les mains.
loudier , n. m. Paysan.
mainbour , n. m. Du germanique latinisé mundeburium. Protection accordée par un seigneur à un homme libre qui s’est remis à lui.
malebouche , n. f. Médisance. // Personnage du Roman de la Rose, la médisance personnifiée.
manches ridées as las , Manches fendues sur toute la longueur du bras et lacées par des cordons terminés par une aiguillette.
mantelets , n. m. pl. Rideaux des litières.
manticore , n. f. Animal mythologique possédant le corps et les quatre pattes d’un lion, une tête d’homme – sa mâchoire étant cependant équipée de trois rangées de dents – et une queue de scorpion munie d’aiguillons venimeux. La manticore est une bête extrêmement cruelle qui s’attaque aussi bien aux humains qu’aux autres animaux. Tout comme le sphinx, elle donne parfois à sa future proie une énigme à résoudre.
massole , n. f. Type de masse.
matefaim , n. m. Crêpe épaisse dont la pâte est additionnée de levain.
matines , n. f. pl. Office nocturne, la plus importante et la première des heures canoniales, entre minuit et le lever du jour.
ménétrier , n. m. Ménestrel. Le ménestrel jonglait et chantait des airs déjà existants tandis que le trouvère popularisait la chanson de geste, le poème épique relatant les exploits militaires et les événements historiques. Tous deux se sont répandus dans le nord de la France après la vogue des célèbres troubadours du Midi.
messe ardente , Messe de minuit.
mire , n. m. Médecin.
morah , Mot hébreu qui possède un double sens : il est à la fois employé comme attribut de Dieu et représente une attitude archaïque où Dieu est à la fois terrible et
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