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Le pays de la liberté

Le pays de la liberté

Titel: Le pays de la liberté Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ken Follett
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terminée, le capitaine dit : ´ Bon, voi autres, partez avec ces hommes.
    - O˘ allons-nous ? ª demanda Mack. On ne h répondit pas.
    Peg se mit à pleurer.
    Mack la serra dans ses bras. Il savait que cela deva arriver et il en avait le cúur brisé. Chaque adulte qui Peg avait fait confiance, on le lui avait retiré : s mère emportée par la maladie, son père pendu < voilà maintenant qu'un acheteur emmenait Mack. la serra fort et elle se cramponna à lui.
    Émmèni moi avec toi!ª gémit-elle.
    Il se dégagea. Éssaie de rester avec Cora, si t peuxª, dit-il.

    Cora l'embrassa sur les lèvres avec une passio désespérée. C'était dur de croire qu'il ne la reverra peut-être jamais, que plus jamais il ne l'aurait dar son lit auprès de lui, pour la caresser et la faire hah ter de plaisir.
    Ils échangèrent un dernier baiser, de larmes br˚lantes ruisselant sur le visage de Cora ju: qu'aux lèvres de Mack. ´ Mack, au nom du ciel, suj plia-t-elle, essaie de nous retrouver.
    - Je ferai de mon mieux...
    - Promets-moi ! insista-t-elle.
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    - Je te promets : je te retrouverai.
    - Allons, joli cúurª, fit l'homme ventripotent et il arracha Mack des bras de Cora.
    Celui-ci regarda par-dessus son épaule tandis qu'on lui faisait descendre la passerelle jusqu'au quai. Cora et Peg ne le quittaient pas des yeux : elles se tenaient par la taille et sanglotaient. Mack songea à sa séparation d'avec Esther. Je ne vais pas faillir à Cora et à Peg comme j'ai failli à Esther, se jura-t-il. Puis elles disparurent.
    Cela lui fit une sensation étrange de poser les pieds sur la terre ferme, après huit semaines de mer. Toujours entravé par ses chaînes, il regardait avidement autour de lui, il découvrait l'Amérique. Au centre de la petite ville, il y avait une église, un marché, un pilori et une potence. Des maisons de bois et de brique s'alignaient de chaque côté de la rue pavée.
    Des moutons et des poules fouillaient dans les ornières boueuses. Certaines constructions semblaient assez anciennes, mais la plupart avaient l'air neuves.
    Le bourg grouillait de gens, de chevaux, de charrettes et de voitures, venues sans doute de toute la campagne alentour. Les femmes étaient coiffées de bonnets neufs ornés de rubans. Les hommes portaient des bottes bien cirées et des gants propres. Beaucoup avaient des vêtements qui semblaient faits à la maison, même si c'était dans des tissus chers. Il entendit plusieurs personnes discuter de courses et de paris. Les Virginiens apparemment aimaient le jeu.
    Les gens de la ville observaient les forçats avec une certaine curiosité: un peu comme ils auraient pu regarder un cheval passer au petit galop dans la rue, un spectacle qu'ils avaient déjà vu mais qui continuait à les intéresser.
    Au bout d'un demi-mille, la ville s'arrêtait. Ils franchirent la rivière à
    un gué puis s'engagèrent sur un chemin de terre tracé au milieu d'une campagne boisée. Mack vint s'installer auprès du Noir entre deux 308
    ‚ges qui escortait le groupe. ´Mon nom est Malact McAsh, dit-il. On m'appelle Mack. ª
    L'homme regardait droit devant lui, mais parla d'un ton assez amical. ´Je suis Kobe, dit-il en prc nonçant le mot comme s'il rimait avec Toby. Kob Tambala.
    - Le gros homme au chapeau de paille... c'est à h que nous appartenons maintenant ?
    - Non. Bill Sowerby est juste le régisseur. Lui e moi, on nous a dit de monter à bord du Rosebud et d choisir les plus robustes pour travailler aux champ;

    - qui nous a achetés ?
    - Tu n'as pas été exactement acheté.
    - Comment ça ?
    - Mr. Jay Jamisson a décidé de te garder pour lu pour travailler sur sa propriété de Mockjack Hall.
    - Jamisson !
    - C'est ça. ª
    Voilà que Mack appartenait de nouveau à 1 famille Jamisson. Cette idée le mit en fureur. Boi sang, se promit-il, je m'enfuirai de nouveau. Je veu être mon propre maître.
    ´quel travail faisais-tu avant? demanda Kobe.
    - J'étais mineur de charbon.
    - De charbon? J'en ai entendu parler. Une pierr qui br˚le comme du bois, et qui donne plus de cha leur?
    - C'est ça. L'ennui, c'est qu'il faut aller profoni sous le sol pour le trouver. Et toi ?
    - Mes parents étaient fermiers en Afrique. Moi père avait une grande terre, plus grande que celle d< Mr. Jamisson. ª
    Mack fut surpris : il n'avait jamais pensé que de esclaves puissent venir de familles riches. ´que genre de ferme ?
    - Mélangée : du blé, du bétail - mais pas de tabac Nous avons là-bas une racine

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