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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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toutes nos affaires mouillées et pleines
de boue me déplaît, alors qu’en se dépêchant nous pourrons peut-être l’éviter.
    Les autres se réveillèrent tôt,
prévoyant de se mettre en route peu après le lever du soleil. Tous voyaient les
nuages s’accumuler à l’horizon et Ayla était certaine qu’ils auraient droit à
une grosse averse.
    — Selon Ayla, un gros orage
se prépare, dit Jondalar à ses deux compagnons quand ils évoquèrent la chasse.
Elle pense qu’il vaut mieux remettre la chasse à plus tard, après notre
arrivée.
    — Il y a des nuages à
l’horizon, je le sais, répondit Kimeran, mais ça ne veut pas dire qu’il va
pleuvoir ici. Ils paraissent assez loin…
    — Ayla s’y entend à prévoir
la pluie. J’en ai déjà fait l’expérience. Je n’ai pas envie de devoir mettre à
sécher nos vêtements mouillés et nos chausses boueuses.
    — Mais nous n’avons
rencontré nos hôtes qu’aux Matrimoniales, dit Jondecam. Je ne veux pas leur
demander l’hospitalité sans rien avoir à donner en retour…
    — Nous n’avons passé qu’une
demi-journée avec eux avant de partir à votre recherche, mais j’ai remarqué
qu’ils ne semblent pas habitués au lance-sagaie. Pourquoi ne pas leur proposer
de venir chasser avec nous et leur montrer comment s’en servir ? Ce sera
leur faire un plus beau cadeau que de seulement leur apporter de la viande,
argua Jondalar.
    — C’est possible… tu crois
vraiment qu’il va pleuvoir bientôt ? insista Kimeran.
    — Je crois à l’intuition
d’Ayla. Elle se trompe rarement. Voilà plusieurs jours qu’elle sent venir la
pluie et elle pense que ce sera un gros orage. Un orage dans lequel on n’aura
pas envie d’être pris sans un bon abri. Elle ne veut même pas qu’on s’arrête
pour préparer le repas de midi ; elle dit qu’on devra boire seulement de
l’eau et manger des galettes en cours de route pour arriver plus vite.
Maintenant que Beladora va mieux, tu ne tiens sûrement pas à ce qu’elle se
fasse tremper.
    Une autre pensée lui vint
soudain :
    — Nous pourrons arriver plus
vite à cheval.
    — Comment pourrions-nous
tous monter trois chevaux ? s’enquit Kimeran.
    — Certains pourront
s’installer sur les perches et d’autres monter les chevaux à deux. As-tu déjà
songé à la façon de s’asseoir sur un cheval ? Tu pourrais monter derrière
Jonayla.
    — Peut-être puis-je laisser
ma place à quelqu’un d’autre ; j’ai de longues jambes et je cours vite,
dit Kimeran.
    — Pas aussi vite qu’un
cheval, répliqua Jondalar. Beladora peut voyager sur les perches avec ses deux
enfants. Ils seront secoués, mais ils l’ont déjà fait plusieurs fois. Nous
pouvons mettre le chargement des perches de Rapide sur celles de Grise. Levela
et Jonlevan peuvent monter avec moi sur Rapide. Il ne reste plus que toi et
Jondecam. J’ai pensé qu’il pourrait s’installer sur les perches ou monter
derrière moi ; Levela et son fils prendront les perches. Il te suffira de
monter à deux avec Ayla ou Jonayla. Avec tes longues jambes, tu auras plus de
place si tu montes avec Jonayla puisqu’elle chevauche contre l’encolure de
Grise. Tu crois pouvoir te cramponner au cheval avec tes jambes en étant assis
sur lui ? Tu peux aussi te tenir aux cordes. Celui ou celle qui montera
avec moi pourra se tenir à moi. Nous ne chevaucherons pas trop longtemps, cela
fatiguerait les chevaux, mais nous pouvons abattre une bonne distance beaucoup
plus vite si nous les laissons galoper un peu.
    — Je vois que tu as réfléchi
à tout ça, dit Jondecam.
    — Depuis qu’Ayla m’a fait
part de ses inquiétudes, oui, répondit Jondalar. Qu’en penses-tu, Levela ?
    — Je ne veux pas me mouiller
si je peux l’éviter. Si Ayla dit qu’il va pleuvoir, je la crois. Je monterai
sur un travois avec Jonlevan comme Beladora si, de cette façon, nous arrivons
plus vite, même si ça secoue un peu.
    Pendant que l’eau chauffait pour
l’infusion matinale, les chargements des travois furent réorganisés, puis Ayla
et Jondalar installèrent tout le monde. Loup observait les préparatifs la tête
penchée, comme si ce qui se passait éveillait sa curiosité, impression
renforcée par son oreille dressée. Ayla l’aperçut et sourit.
     
     
    Au début, ils allèrent lentement
puis, après avoir échangé un regard avec Ayla, Jondalar lui fit signe et poussa
un cri.
    — Tenez-vous bien !
dit-il.
    Ayla se pencha en avant

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