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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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une formation pour devenir Une Qui
Sert la Mère, mais c’est lui qui m’a instruite au départ. Mon apprentissage est
presque terminé.
    Ayla ne voulait pas en dire trop
avant d’avoir parlé à Zelandoni.
    — C’est ce que Jondalar m’a
dit. J’ai toujours pensé que tu servirais la Mère. Mamut ne t’aurait jamais
adoptée s’il ne l’avait pas pensé aussi. Il fut un temps où ceux du Camp du
Lion croyaient que tu deviendrais leur Mamut, quand le vieil homme aurait
quitté ce monde. Ayla, peut-être es-tu zelandonii ici, mais tu es toujours
mamutoï, tu fais toujours partie du Camp du Lion.
    — Je suis heureuse de
l’entendre. Quels que soient les noms ou liens que je pourrai jamais avoir, au
fond de mon cœur, je serai toujours Ayla des Mamutoï.
    — Tu as en effet acquis des
noms et laissé dans ton sillage un chapelet d’histoires au cours de votre
Voyage, dit Danug. Je n’ai pas seulement entendu parler de toi par les
S’Armunaï, mais par des gens qui ne t’avaient jamais rencontrée. On a tout dit
de toi, que tu étais une guérisseuse chevronnée, la maîtresse de forces
spirituelles étonnantes, une muta vivante – je crois qu’ici on dit
donii –, une incarnation de la Grande Terre Mère Elle-même venue aider Son
peuple. Et Jondalar était son beau compagnon blond – son « pâle
amant rayonnant », comme on dit ici. Même Loup était une incarnation,
celle de l’Étoile du Loup. Dans les histoires qu’on raconte sur lui, il est
aussi bien l’animal vengeur que la gentille créature qui veille sur les petits
enfants. Les chevaux aussi. Des animaux merveilleux dont le Grand Esprit du
Cheval te permettait de te faire obéir. D’après une histoire, racontée chez les
gens d’Aldanor, les chevaux étaient capables de voler et de vous ramener chez
vous dans le Monde d’Après, toi et Jondalar. J’en arrivais à me demander si
toutes ces histoires parlaient des mêmes personnes, mais après avoir bavardé
avec Jondalar, je sais que vous avez vécu des aventures passionnantes.
    — Les gens aiment bien
grossir la réalité pour la faire paraître plus captivante. Et qui prouvera le
contraire une fois que ceux dont on parle seront partis ? Nous n’avons
fait que revenir au foyer de Jondalar. Je ne doute pas que tu aies eu aussi ta
part d’aventures.
    — Mais nous n’avons pas
voyagé avec deux chevaux magiques et un loup.
    — Danug, tu sais très bien
que ces animaux n’ont rien de magique. Tu as vu Jondalar dresser Rapide et tu
étais là quand j’ai ramené Loup encore tout petit au logis.
    — À propos, où est-il ?
Je me demande s’il se souvient encore de moi.
    — Dès que nous sommes
arrivés, il a couru chercher Jonayla. Apparemment, elle est avec des camarades
de son âge en train de préparer quelque chose pour la Zelandonia. Mais je n’ai
pas encore vu Jondalar. A-t-il parlé d’aller chasser ?
    — Pas à moi, répondit Danug.
Nous ne sommes pas là depuis longtemps. Nous sommes des étrangers venus de
loin, mais, présentés par Jondalar comme étant de ta famille, nous avons été
accueillis à bras ouverts. Tout le monde veut entendre nos histoires et pose
des questions sur notre peuple. On nous a demandé de participer aux Premiers
Rites. Même à moi, grand et fort comme je suis, bien qu’on m’ait interrogé sur
mon expérience avec les jeunes filles, et une ou deux femmes-donii m’ont mis à
l’épreuve.
    Le jeune colosse rit de plaisir.
    — Jondalar a servi
d’interprète pour nous au début, mais nous avons appris le zelandonii et
maintenant nous ne nous débrouillons pas trop mal tout seuls. Les gens ont été
très gentils avec nous ; ils veulent sans cesse nous faire des cadeaux,
mais tu sais que mieux vaut voyager léger. À propos, j’ai apporté quelque chose
que tu avais laissé là-bas. Je l’ai donné à Jondalar. Tu te souviens de ce
morceau d’ivoire que Talut vous avait donné quand vous êtes partis ? Celui
où avaient été indiqués des repères pour vous aider à prendre la bonne
direction au départ de votre Voyage ?
    — Oui. Nous avions dû le
laisser par manque de place.
    — Laduni me l’a remis pour
que je vous le rende.
    — Ça a dû faire plaisir à
Jondalar. Il voulait le garder en souvenir de son séjour au Camp du Lion.
    — Je le comprends. Les
S’Armunaï m’ont donné quelque chose que je vais précieusement garder. Je vais
te le montrer.
    Il sortit un petit mammouth fait
d’un

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