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Le Testament Des Templiers

Le Testament Des Templiers

Titel: Le Testament Des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Glenn Cooper
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Luc.
    – Je suis désolé. Vu de notre côté, chacun représentait une menace. Celui venu d’Israël, il nous a surpris en train de vérifier quel genre de serrures vous aviez posées sur votre précieuse grotte. L’autre type, Hugo, a eu le culot de s’introduire dans la maison de ma fille, et de venir ici une nuit où nous buvions notre thé ! À quoi pouvait-il s’attendre ? Et ceux de votre campement dimanche soir ? Nous avons été obligés de prendre vos ordinateurs et de détruire vos dossiers. Nous étions obligés de faire sauter votre grotte pour empêcher une bonne fois pour toutes vos gens de venir à Ruac, et nous l’aurions fait si ce bâtard noir n’avait pas tué mon technicien.
    – Pierre est mort ? demanda Sara d’un ton pathétique.
    – Je suis désolé, dit Luc. Et Jeremy. Et Marie. Et Élisabeth Coutard. Et… »
    Elle éclata en sanglots et chuchota : « Quelle horreur, quelle horreur », à plusieurs reprises.
    « Et quelle raison aviez-vous pour violer les femmes ? »
    Voyant l’expression de Sara, il regretta d’avoir dit cela. Il poursuivit. « Les gendarmes ont dit que les violeurs avaient un sperme immotile. »
    Bonnet fit son haussement d’épaules habituel.
    « Les hommes seront toujours des hommes.
    – Vous êtes une vraie merde », dit simplement Luc.
    Cela eut pour seule conséquence d’attiser le courroux de Bonnet. Il commença à s’agiter, faisant des gestes du bras.
    « Pelay prétend que ça aurait été mieux si mes hommes vous avaient écrasés comme deux punaises à Cambridge ! Moi, je dis que ce qui va vous arriver ce soir est bien mieux.
    – Et PlantaGenetics ? demanda Luc. C’est vous qui l’avez fait sauter aussi ?
    – Rien à voir avec nous. »
    Bonnet haussa les épaules.
    « C’est une heureuse coïncidence. Nous vous poursuivions. Pourquoi aurions-nous fait sauter des bâtiments ? Pelay m’avait convaincu que nous avions l’occasion de nous débarrasser de vous avant que vous puissiez nous nuire davantage. Si ça arrivait dans un autre pays, on ne remonterait pas jusqu’à nous. Alors j’ai dit, pourquoi pas ? Quand ils ont échoué et que vous vous êtes séparés le lendemain matin, nous avons décidé de nous emparer de Sara pour vous forcer à revenir vers nous. Vous nous en avez causé, des emmerdes ! »
    Luc ne savait pas s’il devait vraiment les croire lorsqu’ils affirmaient n’avoir rien à faire dans l’explosion de PlantaGenetics. Sa théorie avait du plomb dans l’aile.
    « Et Prentice ? Vous ne l’avez pas tué ?
    – Fred est mort ? cria Sara.
    – Je suis désolé, dit Luc. Il est mort à l’hôpital.
    – Je n’ai rien à voir là-dedans non plus, aboya Bonnet. Mais vous savez quoi ? continua-t-il, aucun de vos gens ne serait mort si nous vous avions tués, vous et votre copain Hugo, le jour où vous avez mis les pieds dans mon café. Exactement comme nous l’avons fait quand les deux crétins ont découvert la grotte en 1899. »
    Sara fit une moue de dédain.
    « Vous avez un autre secret, n’est-ce pas ?
    – Ah oui ? C’est quoi ?
    – Vous êtes stériles, pas vrai ? Bande de fils de putes ! Tous les mecs de Ruac sont stériles. »
    Elle se mit à rire en voyant l’air blessé de Bonnet.
    « Luc, ce doit être un effet secondaire de leur breuvage. Ils tirent tous à blanc ! »
    Luc esquissa un sourire lui aussi.
    « Je ne crois pas avoir vu d’enfants à Ruac. Combien d’enfants y a-t-il ?
    Bonnet se leva, mal à l’aise.
    « Pas beaucoup, pas assez. C’est un problème, ça a toujours été un problème. Les hommes préparent du thé pour une année ou deux, et notre petit poisson s’arrête de nager. Mais nous nous en arrangeons. Nous le faisons marcher. »
    Luc réfléchit un instant.
    « Vous êtes matrilinéaires, n’est-ce pas ? demanda-t-il.
    – Nous sommes quoi ? riposta Bonnet, comme si on venait d’insulter sa mère.
    – Les hommes ne peuvent pas reproduire, dit Luc. Votre lignée passe par les femmes. Il faut donc que vous ameniez des mâles de l’extérieur pour entretenir la lignée maternelle. Qui a engendré vos maudits enfants, Bonnet ? Vous faites appel aux services d’un étalon, comme les éleveurs de chevaux ?
    – Fermez-la ! » cria Bonnet. Il sortit une nouvelle fois son pistolet et l’agita en direction de Luc.
    Luc le défia ; il n’avait rien à perdre.
    « Votre pistolet tire à blanc lui

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