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Le Testament Des Templiers

Le Testament Des Templiers

Titel: Le Testament Des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Glenn Cooper
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pleurer.
    « Ne pleurez pas, ça va vraiment vous plaire ! insista Bonnet. Ne faites pas d’histoires. Faites confiance à Pelay. C’est un bon médecin !
    – Foutez-lui la paix », menaça Luc. Il se leva de sa chaise et tira sur sa laisse, incitant Bonnet à se pencher instinctivement en arrière bien qu’il ait été hors d’atteinte de Luc.
    Bonnet secoua la tête d’un air las et sortit son pistolet.
    « Pelay, donne-lui un gobelet. »
    Il regarda Sara bien en face et lui fit la leçon, comme s’il était un instituteur et elle une écolière.
    « Si vous le jetez, je tirerai dans le pied du professeur. Si vous le recrachez, je lui tirerai dans le genou. Je ne vais pas le tuer, car j’ai besoin de son aide, mais je n’hésiterai pas à le blesser.
    – Sara, ne l’écoute pas ! cria Luc.
    – Non, Sara, dit Bonnet. Vous devriez absolument m’écouter. »
    Elle prit le gobelet d’une main tremblante et commença à le lever vers ses lèvres frémissantes.
    « Non, Sara, non, cria Luc. Arrête ! »
    Elle le regarda, secoua la tête et le but par petites gorgées.
    « Parfait ! dit Bonnet. Voyez, ça a très bon goût. À présent, professeur, c’est votre tour.
    – Je ne vais pas en boire, dit Luc d’une voix ferme. Sara, si je bois ça, je ne peux plus te protéger.
    – Écoutez, tout ça me fatigue, dit Bonnet, en tournant le revolver en direction de Sara. À présent, je vais devoir la tuer si vous ne coopérez pas. Buvez le thé et finissons-en. »
    Luc était au comble de l’inquiétude. Comment pouvait-il être certain que Bonnet n’allait pas appuyer sur la gâchette ? Il était capable de tout. Mais s’il acceptait et buvait le thé, il perdrait la seule arme en sa possession, sa capacité de réfléchir. Il se maudit d’être venu sans les gendarmes. C’était la pire des décisions.
    Sara voulut lui prendre sa main libre, et il la laissa faire. Elle lui serra très fort les doigts, et leva soudain les yeux comme si elle avait été surprise par quelque chose.
    « Je vais lui parler, dit-elle à Bonnet. Je vais le persuader. Laissez-nous seuls un moment.
    – D’accord, un moment. Pourquoi pas ? »
    Il se leva et recula de quelques pas, rejoignant Pelay qui regardait Sara avec concupiscence.
    Elle se pencha pour s’approcher le plus possible de Luc, sachant très bien que tout le monde allait l’entendre.
    « Qu’est-ce que tu mijotes ? lui demanda Luc.
    – Vas-y, bois ce thé, chuchota-t-elle.
    – Pourquoi dis-tu ça ? chuchota-t-il à son tour.
    – Tu as confiance en moi en tant que personne ?
    – Oui, bien sûr.
    – Tu as confiance en moi en tant que scientifique ?
    – Oui, Sara, je te fais confiance en tant que scientifique.
    – Alors, bois . »
    Pelay s’approcha d’assez près pour tendre le gobelet à Luc et recula promptement.
    Sara l’encouragea d’un signe de tête, Luc rejeta la tête en arrière et but d’un trait.
    « O.K., Pelay, allez surveiller le troupeau, déclara Bonnet. Je vais rester ici avec nos amis. »
    Il se rassit, et Luc s’effondra lui aussi sur sa chaise, le visage défait.
    « C’est drôle, dit Bonnet. Nous avons dû vous forcer à faire quelque chose que nous faisons nous-mêmes de notre plein gré et avec plaisir. Le monde est drôle, non ? »
    Luc écumait.
    « Ce qui est drôle, Bonnet, c’est la façon dont vous prétendez être civilisé alors que vous n’êtes rien d’autre qu’une sale ordure et un meurtrier. »
    Le vieil homme haussa un sourcil.
    « Ordure ? Moi ? Non. Ce que je fais, je le fais pour protéger ma famille et mon village. J’ai vécu très longtemps, monsieur, ce qui m’a permis de comprendre quelque chose d’important. Il faut s’occuper des siens. Tant pis si ça implique de vous débarrasser de ceux qui se mettent en travers de votre chemin. Ruac est un endroit spécial. C’est comme une fleur rare et délicate dans une serre. Si le thermostat ne fonctionne pas, si la température monte ou descend d’un degré, la fleur meurt. Vous venez ici, avec vos scientifiques, vos étudiants, vos appareils photo et vous prenez des tas de notes. Ce que vous faites en réalité revient à tourner le thermostat. Si nous vous laissons faire, notre mode de vie est condamné. Nous sommes condamnés. Donc, c’est une question de survie pour nous. C’est tuer ou être tué.
    – Seigneur, murmura Sara, dégoûtée.
    – Ces gens étaient innocents, siffla

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