Le Troisième Reich, T2

récit de l’entrevue. Voir également la
déposition de Strœlin à Nuremberg, TMWC. X, p. 56, ainsi que son livre
Stuttgart im Endstadium des Krieges.
    12. Speidel souligne ce point dans son ouvrage Invasion 1944, pp.
68,73.
    13. Ibid., p. 65.
    14. Ibid., p. 71.
    15. Ibid., pp. 72-75.
    16. Dulles, op. cit.,
p. 139.
    17. Schlabrendorff, op.
cit., p. 97.
    18. Le registre téléphonique du Q. G. de la VIIe armée. Ce
document révélateur fut pris intact par les Alliés en août 1944 Il apporte des
renseignements inappréciables sur la version allemande de la situation des
armées hitlériennes le jour J et pendant la Bataille de Normandie.
    19. Speidel, op . cit.,
p. 93.
    20. Ibid., pp. 93-94, notre principale base
pour cette partie du récit. Le général Blumentritt, chef d’état-major de
Rundstedt, a également laissé un récit à l’appui duquel vient The Rommel Papers, édité par Liddell Hart, p. 479.
    21. Le texte de cette lettre est reproduit dans Speidel, op. cit.,
pp. 115-117. The Rommel Papers en donne une version
légèrement différente, pp. 486-487.
    22. Speidel, op . cit., p. 117.
    23. Ibid., pp. 104-117.
    24. Ibid., p. 119.
    25. Schlabrendorff, op. cit., p. 103. Il était encore attaché à l’état major de
Tresckow.
    26. Sur ces entretiens du 16 juillet entre les
conspirateurs, nous nous sommes reportés au compte rendu sténographique du
procès de Witzleben, Hœpner et consorts ; aux
rapports de Kaltenbrunner sur le soulèvement du 20 juillet ;
à l’ouvrage d’Eber hard Zeller, Geist der Freiheit, pp. 213-214, et à
celui de Gerhard Ritter  : Carl Gœrdeler und die
Deutsche Widerstandsbewegung, pp. 401-403.
    27. Dans Befehl im Widerstreit, Heusinger, cite,
p. 352, ses dernières paroles ce jour-là.
    28. Zeller, op.
cit., p. 221.
    29. Schmidt, op . cit., pp. 275-277.
    30. Plusieurs témoins présents à cette réunion, italiens et allemands,
en ont fait le récit. Eugen Dollmann, officier de liaison
S. S. auprès de Mussolini, en a donné une relation complète dans son ouvrage Roma Nazista, pp. 393-400, et lors de son interrogatoire par les
enquêteurs alliés, résumé par Dulles, op.
cit., pp. 9-11. Zeller, op.
cit., p. 367, n. 69, et Wheeler- Bennett, Nemesis, pp. 644-646, en ont également donné des récits, basés en grande partie
sur celui de Dollmann.
    31. La transcription de cette conversation téléphonique a été
produite par le tribunal du peuple. Schlabrendorff, op. cit., le cite p. 113.
    32. Zeller, op.
cit., p. 363, indique que deux témoins assistaient à cette exécution, un
chauffeur de l’armée, qui les vit d’une fenêtre proche, et une secrétaire de Fromm.
    33. Pour le récit des événements qui se déroulèrent ce soir-là à
la Bendlerstrasse, nous nous sommes largement reporté au
témoignage très franc du général Hœpner devant le tribunal du peuple pendant
son procès et celui de Witzleben et de six autres
officiers, les 6 et 7 août 1944. Les comptes rendus du tribunal du peuple
furent détruits par un bombardement américain, le 3 février 1945. mais l’un
des sténographes du procès retira les comptes rendus sténographiques avant le
bombardement – au risque de sa vie, dit-il – et, après la guerre, les remit au
tribunal de Nuremberg. Ils sont publiés intégralement en allemand dans TM WC. XXX,
III, pp. 299-530.
    Il existe de nombreux documents sur le complot du 20 juillet,
mais beaucoup sont contradictoires et assez déroutants. La meilleure
reconstitution qui en a été faite est celle de Zeller, op. cit., qui donne une
longue liste des sources auxquelles il a puisé, pp. 381-388. L’ouvrage de
Gerhard Ritter sur Gœrdeler, op. cit., apporte également une contribution
inappréciable, bien qu’il s’attache plus particulièrement à son sujet. Dans
Nemesis, Wheeler-Bennett donne le meilleur compte rendu publié en anglais, et, de
même que Zeller, se sert du mémorandum non publié d’Otto John. John, qui après
la guerre eut des difficultés avec le gouvernement de Bonn et fut emprisonné
par lui, était présent à la Bendlerstrasse ce jour-là et il se souvenait encore
bien de ce qu’il avait vu et de ce que Stauffenberg lui avait dit. Constantine
Fitz Gibbon a donné un récit très vivant, basé en grande partie sur des sources
allemandes, en particulier sur Zeller.
    Non moins inappréciables, à condition de les lire avec une
certaine réserve, sont les comptes rendus quotidiens de l’enquête menée sur le
complot par la