Les amours blessées
Bourin compose, en collaboration avec Jeanine Thomassin, un livre de cuisine médiévale « pour tables d’aujourd’hui » : Les Recettes de Mathilde Brunel (Flammarion 1983), accueilli lui aussi avec le plus chaleureux intérêt.
Vient ensuite Le Grand Feu (La Table Ronde 1985), qui se situe dans la vallée du Loir, à Fréteval, et à Blois, à la charnière du XI e et du XII e siècle. Ce roman met en scène un maître verrier, originaire de Normandie, et une brodeuse travaillant à la cour d’Adèle de Bois, fille de Guillaume le Conquérant. Le Grand Feu a obtenu le Grand Prix littéraire 1985 de la Société amicale du Loir-et-Cher à Paris et le Grand Prix catholique de littérature 1986.
Mars 1987, Jeanne Bourin publie un roman situé au XVI e siècle, Les Amours blessées (La Table Ronde), qui traite de l’intrigue amoureuse unissant durant quarante ans le poète Pierre de Ronsard à Cassandre Salviati.
En septembre de cette même année, elle fait paraître un conte pour enfants de huit à douze ans, Le Sanglier blanc (Grasset), qui unit le merveilleux à l’observation quotidienne de la vie de Paris au XIII e siècle.
Membre de la Société des Gens de Lettres de France et du Pen Club, Jeanne Bourin est aussi conférencière. Elle a participé maintes fois à des émissions de radio et de télévision tant en France qu’à l’étranger, notamment en Suisse, en Belgique et au Québec. Elle publie des articles dans divers quotidiens, revues et magazines. Elle a écrit des préfaces pour plusieurs ouvrages, parmi lesquels Les Plus Belles Pages de la Poésie française (Éditions du Reader’s Digest 1982) et Cour d’amour (Éditions Michel Archimbaud/Seghers 1986).
L’ensemble de son œuvre a reçu le Grand Prix littéraire des Yvelines en 1981.
Jeanne Bourin fait partie des jurys du prix de la Ville de Paris, du prix Chateaubriand, du prix Alexandre Dumas et du prix Richelieu. Elle-même a fondé en 1987 le Grand Prix littéraire de la Femme, destiné à couronner un auteur féminin pour un ouvrage (roman, essai ou histoire) dont le personnage principal est une femme.
Elle travaille maintenant à un nouveau roman dans l’Histoire, situé au XI e siècle, hors de France.
QUATRIÈME DE COUVERTURE
« Te souviens-tu, Guillemine, du printemps de nos quinze ans ? C’était au temps du roi François, premier du nom. » Ainsi parle Cassandre Salviati, à qui l’on vient d’annoncer la mort de Pierre de Ronsard. Ils se sont rencontrés un jour d’avril 1545, à la Cour. Jeune poète alors inconnu, il écrira : « Je la vis, j’en fus fou. » Il est clerc tonsuré et ne peut se marier. Elle épousera Jean de Pray, un seigneur du voisinage. Mais Cassandre et Ronsard ne cesseront de s’aimer, de rompre, de s’aimer encore. Toujours. C’est quarante ans de sa vie que Cassandre évoque ici. Inspiratrice de Ronsard, parente de Catherine de Médicis, elle est surtout une femme de la Renaissance, cette époque contrastée où les arts et la littérature florissent, tandis que les femmes perdent leurs droits acquis au Moyen Âge et que les guerres ravagent le pays.
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