Les Bandits

dans
son estomac s’il prenait la peine de l’ouvrir. Intrigué, c’est exactement ce
que fit l’officiel après l’exécution du bandit : il n’y trouva rien d’autre que
de l’herbe. »
    [15] H. Chumbita , « El bandido Artigas », Todo
Es Historia, n° 356, Buenos Aires, mars 1997, p. 8-27.
    [16] En français dans le texte [N.d.T.].
    [17] P. Imbs (dir.), Trésor de la langue
française, vol. 4, Paris, 1975, entrée « brigand » ; J. Corominas , Diccionario Etimológico de la Lengua
Castellana, vol. I, Berne, 1954, vol. II, Londres, 1992, 2 e partie, p. 5-3, cité in L. Lacchè , Latrocinium.
Giustizia, scienza penale e repressione del banditismo in antico regime, Milan,
1988, p. 45.
    [18] K. Barkey , Bandits and Bureaucrats : The Ottoman Route to State
Centralization , Ithaca/Londres, 1994, p. 153-154.
    [19] « Les empires aristocratiques (despotiques) se présentaient essentiellement
comme des opérations de mise sous pression : lorsque l’appétit des élites
augmentait, elles ne pensaient pas en termes de gains ou de productivité […].
Elles augmentaient simplement la pression et opprimaient de plus belle,
extirpant en général un peu de jus niché dans le fruit. Mais il leur arrivait
de faire le mauvais calcul et d’appuyer trop fort, ce qui se traduisait par des
exodes, des émeutes, et des opportunités de révolte », D. S. Landes , The Wealth and Poverty of Nations , W.
W. Norton & Company, New York/Londres, 1998, p. 32.
    [20] Natalie Zemon Davis , The Return of Martin Guerre , Harvard University Press, Cambridge, 1983.
    [21] Voir D. Marchesini , « Banditi e identità », in G. Ortalli (dir.), Bande armate, banditi, banditismo e repressione di
giustizia negli stati europei di antico regime , op. cit., p. 471-478.
    [22] B. D. Shaw , « Bandits in the Roman Empire », Past & Present, n° 105, 1984,
p. 3-52.
    [23] Cité par F. Molfèse , Storia del brigantaggio
dopo l’Unità , Milan, 1964, p. 131.
    [24] E. Morselli-Sante De Sanctis , Biografia
de un bandito, Giuseppe Mussolino di fronte alla psichiatria e alla sociologia.
Studio medico-legale e considerazioni , Milan, 1903, cité in L. Lombardi Satriani et M. Meligrana (dir.), Diritto Egemone e Diritto Popolare : La Calabria negli studi di
demologia giuridica , Vibo Valentia, 1975, p. 478..
    [25] Il faudrait peut-être considérer comme un cas particulier les sociétés hindoues
de l’Asie du Sud, qui sont divisées en castes, et où le banditisme social est
freiné par le fait que les voleurs ont tendance, comme les autres secteurs de
la société, à constituer des castes et des communautés autonomes. Nous verrons
cependant qu’il y a des affinités entre certains types de dacoits et les
bandits sociaux.
    [26] C. M. Ortiz Sarmiento , La Violence en
Colombie , Paris, L’Harmattan, 1990, p. 205, note 70. Pour une estimation
antérieure : G. Guzman , O. Fals Borda et E. Uma˜na Luna , La Violencia en Colombia ,
Bogota, 1964, vol. II, p. 287-297.
    [27] Le Brigandage en Macédoine : un rapport confidentiel au gouvernement bulgare ,
Berlin, 1908, p. 38. Information communiquée par le Pr D. Dakin de Birkbeck
College.
    [28] S. Wilson , Feuding, Conflict and Banditry in Nineteenth Century Corsica ,
Cambridge University Press, Cambridge, 1988, p. 5 et p. 336.
    [29] G. Cingari , Brigantaggio, proprietari
et contadini nel sud (1799-1900) , Reggio Calabria, 1976, p. 141.
    [30] Dans « Les brigands en Russie du XVII e siècle
au XIX e siècle », Revue d’histoire moderne et contemporaine,
XII, 1965, p. 174-175, D. Eeckhoute donne une bonne liste des régions de la
Russie d’Europe qui ont particulièrement connu le brigandage.
    [31] E. Alabaster , Notes and Commentaries on the Chinese Criminal Law ,
Londres, 1899, p. 400-402.
    [32] E. Lopez Albujar , Los Caballeros del Delito , Lima, 1936, p. 75-76.
    [33] W. Crooke , The Tribes and Castes of the North West Provinces and Oudhe ,
vol. I, Calcutta, 1896, p. 49.
    [34] Carmine Donatelli (« Crocco »), ouvrier agricole et garçon vacher, s’était
engagé dans l’armée des Bourbons, qu’il déserta, après avoir tué un de ses
camarades au cours d’une rixe ; ayant vécu hors la loi pendant dix ans, il se
joignit aux insurgés libéraux en 1860, dans l’espoir que ses crimes seraient
amnistiés, et devint le plus grand meneur d’hommes et le chef de guérilla le
plus redoutable du camp des Bourbons. Il s’enfuit par la suite dans les États
pontificaux, fut livré au gouvernement italien et