Les cochons d'argent
Dramatis Personae
Au Palais impérial
Vespasien Auguste : vieillard débonnaire, sorti de nulle part pour devenir empereur de Rome
Titus César : fils aîné de Vespasien, 30 ans, individu brillant, très aimé
Domitien César : fils cadet de Vespasien, 20 ans, moins brillant, et nettement moins aimé
Dans la Région I – secteur de la porte Capena
Decimus Camillus Verus : sénateur (plein aux as)
Julia Justa : noble épouse du sénateur
Helena Justina : fille du sénateur, 23 ans, récemment divorcée (a oublié d’être bête…)
Publius Camillus Meto : jeune frère du sénateur, négociant (vend un très bon poivre)
Sosia Camillina : fille de Meto, 16 ans, jolie blonde (on ne lui demande donc pas d’avoir inventé la poudre…)
Naïssa : femme de chambre d’Helena Justina (n’a pas pour habitude de garder les yeux dans sa poche…)
Gnaeus Atius Pertinax : jeune politicien occupant un poste d’édile (net penchant pour le maintien de l’ordre…)
Dans la Région XIII – secteur de l’Aventin
Marcus Didius Falco : enquêteur privé (aux tendances républicaines)
Mère de Falco : une mère comme les autres, avec un point de vue sur tout
Didius Festus : frère de Marcus. Héros national (à titre posthume)
Marcia : 3 ans, fille de Festus
Petronius Longus : capitaine de la patrouille de surveillance de l’Aventin
Lenia : une blanchisseuse
Smaractus : spéculateur immobilier (connu pour son école très musclée de gladiateurs)
Dans d’autres Régions de Rome
Astia : maîtresse d’un livreur
Julius Frontinus : capitaine dans la garde prétorienne
Glaucus : originaire de Cilicie, gérant d’un gymnase respectable (personnage étonnant)
Un serveur de bar à vin (nauséabond)
Un veilleur (bourré)
Le cheval d’un jardinier (sans vice connu)
En Bretagne, capitale Londinium
Gaïus Flavius Hilaris : procureur impérial chargé des affaires financières et notamment des mines d’argent
Aelia Camilla : femme du procureur, jeune sœur du sénateur Camillus Verus et de Meto
Rufrius Vitalis : ex-centurion de la deuxième Augusta. Coule une retraite paisible à Isca Dumnoniorum
Claudius Triferus : d’origine britannique, détient la concession des mines d’argent impériales de Vebiodunum, dans les collines Mendip
Cornix : contremaître chargé des esclaves à la mine de Vebiodunum (un sadique)
Simplex : officier médecin dans la deuxième Augusta au camp de Glevum (goût prononcé pour la chirurgie)
Introduction
Rome : l’an 70 après Jésus-Christ.
Une ville en plein chaos depuis la mort de Néron, dernier empereur de la dynastie fondée par Auguste César.
Une ville à la tête d’un vaste empire : la quasi totalité de l’Europe, l’Afrique du Nord, une partie du Moyen-Orient… L’empereur Claude est même parvenu, épaulé d’un général encore inconnu du nom de Vespasien, à s’implanter dans un territoire dont le seul nom fait frémir tout citoyen romain – les îles britanniques. Trente ans plus tard, Vespasien triomphe : il sort vainqueur d’une âpre lutte pour le pouvoir qui n’a cessé depuis la disparition de Néron.
Rome vient d’endurer une guerre civile acharnée. L’Empire part à la dérive. Les caisses sont vides. Vespasien doit convaincre au plus vite les sceptiques qu’il représente, avec ses deux fils, Titus et Domitien, le meilleur parti pour un gouvernement stable et un retour à la paix civile.
Pendant ce temps, les îles britanniques se remettent lentement de la rébellion de la reine Boudicca. Les lourdes conséquences de la mauvaise administration de Néron se font toujours ressentir. Des entrepreneurs locaux parviennent à s’octroyer d’exorbitantes concessions minières, et notamment celle des mines d’argent impériales situées au cœur des collines Mendip. Les mines sont mal gérées, comme en témoignent quatre lingots, datant du premier siècle après Jésus-Christ, que l’on a retrouvés, au cours de fouilles récentes à Charterhouse, enfouis sous un amoncellement de pierres… Qui a bien pu les voler et les dissimuler avec soin, sans revenir les chercher ? Une malversation dans cette contrée si éloignée de Rome a-t-elle pu embarrasser le nouvel empereur Vespasien, au moment où il cherchait à asseoir son pouvoir ?
La vérité n’a pas échappé à l’enquêteur privé Marcus Didius Falco, qui n’aimait pas particulièrement les
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