Les compagnons de la branche rouge
dans le manuscrit classé Edinburgh XI ,
publié avec traduction anglaise par Kuno Meyer dans Death-Tales
of the Ulster heroes , 1906. Traduction française de
Ch.-J. Guyonvarc’h dans Ogam , X.
[142] D’après un récit du Livre de
Leinster , édité par O’Curry dans Lectures. Traduction française dans L’Épopée celtique en Irlande de d’Arbois de Jubainville.
[143] D’après un récit contenu dans le manuscrit Edinburgh XL , publié avec traduction anglaise par Kuno
Meyer dans Death-Tales of the Ulster heroes , 1906.
[144] D’après la Tochmarc Feirbe (la « Courtise de Ferb »),
récit contenu dans le manuscrit Egerton 1782, publié avec traduction
anglaise par Whitley Stokes dans Revue celtique , XV.
[145] L’une de ses particularités est en effet de pouvoir changer d’aspect. Sous cet
étrange personnage, prétendument roi du sud Munster, se cache une figure divine
« noire » – en fait, une divinité de l’Autre Monde, une sorte de
double « noir » de Couhoulinn à qui tout l’oppose. De fait, leurs
deux noms comportent le mot gaélique signifiant chien, mais si l’un est le « chien
protecteur » des vivants, l’autre serait plutôt une sorte de « Cerbère »,
gardien des Enfers.
[146] Il n’y a jamais eu de serpents en Irlande. Il s’agit donc de monstres mythiques
qui symbolisent des forces hostiles rampantes, donc omniprésentes, dans les
zones les plus ombreuses de la conscience.
[147] « Née des Fleurs » ou « Aspect des Fleurs » en gaélique.
L’héroïne présente est l’équivalent de la Galloise Blodeuwedd (Blodeuwez) qui
est effectivement une femme « née des fleurs » grâce à la magie de
Gwyzion et de Math, selon la quatrième branche du Mabinogi .
Voir le chapitre intitulé « Les impossibles sortilèges » dans la
deuxième époque du Cycle du Graal , op. cit .
Et, de fait, Blathnait jouera plus tard le même rôle que Blodeuwedd dans la
mort de son mari.
[148] D’après le début d' Aided Conroi maic Daire (« La
mort de Cûroi, fils de Daeré »), récit contenu dans le Livre
jaune de Lecan , publié avec traduction anglaise par R. I. Best
dans Ériu , II. Ce début de récit comporte un poème fort
obscur (dont une version plus longue se retrouve dans le Leabhar na hUidré) qui
représente une tradition archaïque concernant une expédition dans l’Autre Monde
à la recherche d’un objet magique. Ce poème reste incompréhensible si on ne le
met en parallèle avec un poème gallois du VI e siècle
attribué au barde Taliesin et intitulé « Les dépouilles de l’Abîme ».
Ce poème rapporte une expédition conduite par le roi Arthur dans une île
mystérieuse où se trouve un chaudron « qui ne bout pas la nourriture d’un
lâche » (voir J. Markale, Les Grands Bardes gallois ,
Paris, 1981, pp. 97-99). Il n’est pas niable que ces deux poèmes ne constituent
une sorte d’archétype du célèbre « Cortège du Graal » décrit pour la
première fois au XII e siècle par Chrétien de
Troyes dans son Perceval . Ce début du récit de La Mort de Cûroi , qui justifie la suite de l’histoire (la
rivalité entre Cûroi et Couhoulinn, personnages antinomiques s’il en est), doit
être rattaché à l’étrange histoire de la « Courtise de Ferb ». La
tradition gaélique d’Irlande ne nous apparaît plus que de façon fragmentaire,
et il est parfois difficile d’établir un lien entre des épisodes dont les
apparentes contradictions résultent simplement de l’espèce d’incompréhension du
passé druidique dont faisaient preuve les transcripteurs, tous moines
chrétiens.
[149] D’après la Courtise de Ferb .
[150] D’après La Mort de Cûroi .
[151] Ce détail indique leur appartenance au peuple féerique, c’est-à-dire aux tribus
de la déesse Dana, lesquelles habitent généralement le monde du sidh , autrement dit les tertres mégalithiques. Voir, au
chapitre intitulé La naissance de Couhoulinn , le moment
où la mère du héros, Dechtiré, apparaît également sous la forme d’un oiseau.
Quant au nom de Lochlann, il est ambigu : normalement, il désigne les pays
scandinaves mais, par extension épique, également le pays mythique des
origines, les fameuses « Iles du nord du Monde » d’où viennent les Tuatha Dé Danann .
[152] Dans ce récit, Lugaid est dit « frère de lait » de Couhoulinn, mais
la plupart des autres textes du cycle d’Ulster font de lui son fils adoptif.
[153]
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