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Les compagnons de la branche rouge

Les compagnons de la branche rouge

Titel: Les compagnons de la branche rouge Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean Markale
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collecté dans le Livre de Leinster (XII e  siècle). Traduction anglaise par
K. Meyer dans Hibernica minora . Traduction
française par G. Dottin dans L’Épopée irlandaise.
    [72] Traduction approximative du mot gaélique fidchell , qui
désigne un jeu plus ou moins comparable aux échecs.
    [73] Conformément à son nom, puisque Sétanta signifie « cheminant ».
    [74] C’est le jeu dans lequel Sétanta, dès son arrivée à Émain, s’est brillamment
opposé aux autres enfants. On peut reconnaître là une sorte d’ancêtre du hurling , qui, actuellement pratiqué en Irlande, tient le
milieu entre le rugby et le base-ball américain.
    [75] Une espèce de forme primitive du golf.
    [76] Faut-il rappeler que les forteresses celtiques sont des « enclos »
comportant diverses maisons ? Les fortifications consistent généralement
en un fossé et en un talus de pierres et de terre dans lequel sont fichés des
pieux formant palissade.
    [77] Prononciation phonétique du gaélique Cù Chulainn .
    [78] Détails empruntés à Jules César, De Bello Gallico .
    [79] Compte tenu du rôle immense que joue et va jouer plus tard Couhoulinn dans l’ Épopée de la Branche Rouge , une telle prédiction peut
surprendre. Mais la carrière du héros commence dès son enfance et ne se
prolongera guère au-delà de 25 ans. De plus, si l’on replace les aventures
de Couhoulinn dans leur contexte épique, sa vie sera brève en comparaison des
autres compagnons de la Branche Rouge. Conall Cernach, qui a au moins
20 ans de plus que lui, lui survivra et sera son vengeur. Le roi Conor
lui-même, son oncle, bien qu’atteint d’une dangereuse blessure, mourra beaucoup
plus tard. Dans le Cycle d’Ulster, l’accent est mis sur la brièveté de la vie
de Couhoulinn pour mieux illustrer sa valeur, sa prouesse et sa gloire.
    [80] Dans tout le cycle épique d’Ulster, les guerriers ne combattent pas en tant que
cavaliers, mais sur un char tiré par deux chevaux et conduit par un cocher. Au
cours de la bataille, le guerrier, depuis son char, tente d’atteindre ses
adversaires en jetant contre eux lances, javelots ou balles de fronde, mais il
peut bondir à terre et utiliser son épée contre un homme à pied. Pendant ce
temps, le cocher fait demi-tour et vient le reprendre pour l’emmener plus loin
vers un autre ennemi. Maintes représentations de scènes de bataille ou de
chasse comportant des chars ornent le socle de certaines croix celtiques,
notamment celui de la Croix des Écritures, dans l’enclos monastique de
Clonmacnoise où fut d’ailleurs copié le « Livre de la Vache Brune »
où figure notre récit.
    [81] Les poètes – bardes ou satiristes – appartiennent à la classe sacerdotale
druidique et passent pour posséder de redoutables pouvoirs magiques. S’ils ne
sont satisfaits de l’accueil qu’on leur a réservé, ils peuvent lancer des
satires, c’est-à-dire des incantations, des sortilèges, sur la communauté dont
ils ont à se plaindre.
    [82] Necht Scene ne saurait être localisé puisqu’il s’agit d’un lieu mythique, mais
le nom féminin de Necht (« blanche ») peut désigner un tertre
mégalithique composé de pierres blanches et brillantes. Tara est le centre
religieux et politique symbolique de l’Irlande. Tailtiu, aujourd’hui Teltown
dans le comté de Meath, est l’un des noms de la mère de Lug au Long Bras,
également symbole de l’Irlande. La colline de Cletch est située sur la rive sud
de la Boyne. Cnogba est le tertre mégalithique de Knowth, et Brug meic in Oc (« palais
du Jeune Fils », c’est-à-dire Angus, fils de Dagda) est le célèbre
monument de Newgrange, toujours sur la Boyne, fleuve qui porte précisément le
nom de la mère d’Angus (Boann). Voir la première époque de La
Grande Épopée des Celtes .
    [83] Écriture verticale en usage sur les piliers de pierre (ou de bois). Simple
transcription de l’alphabet latin, elle ne remonte pas au-delà du premier
siècle de notre ère. Ses lettres sont composées de traits horizontaux et
obliques répartis de part et d’autre d’un axe vertical, généralement défini par
l’arête du monument. On ne rencontre cette écriture qu’en Irlande et dans
certaines régions de Grande-Bretagne.
    [84] Il s’agit d’une des célèbres « contorsions » – magiques ou
rituelles ? – de Couhoulinn, lequel, plus tard, sera volontiers surnommé
par ses ennemis « le contorsionniste d’Émain » En fait, saisi par

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