Les compagnons de la branche rouge
cours de ses aventures.
[99] Coll signifie « noisetiers ».
[100] D’après un récit contenu dans le Livre de Leinster et
dans le manuscrit Harleian 5280, édité avec traduction anglaise par
Whitley Stokes dans Revue celtique , VIII.
[101] Il s’agit certainement de Forgall Manach (« Forgall le Rusé »), qui a
tout intérêt à ce que Couhoulinn reste le plus longtemps possible éloigné
d’Irlande, car il espère le voir ainsi finir par oublier Émer qu’il ne veut pas
lui donner. Peut-être compte-t-il aussi que Couhoulinn sera tué au cours de ses
aventures.
[102] Cette appellation familière de Couhoulinn, qui figure dans de nombreux récits,
dérive de la signification de son nom, « Chien de Culann ».
[103] Expression qui revient souvent dans les récits gaéliques pour désigner des
relations sexuelles ponctuelles et non amoureuses.
[104] Il existe, dans les lois irlandaises, une sorte de concubinage légal, ou plutôt
de mariage temporaire, d’une durée d’un an jour pour jour, en vertu d’un
véritable contrat renouvelable ou non. Voir à ce sujet La
Femme celte, op. cit.
[105] Il s’agit d’une sorte de « botte secrète », d’un coup imparable qui
confère à l’initié une quasi-invincibilité. Le terme a été autrefois traduit
par « javelot dans le sac », ce qui ne veut rien dire. En réalité, le
mot bolga provient de la racine indo-européenne qui a
donné le latin fulgur , « foudre ». Il faut
donc traduire gai bolga par « jet de foudre »,
ou « javelot de foudre ». Cet aspect fulgurant de l’arme affecte
également l’épée de Nuada et d’Arthur, Caladbolg ,
devenue Caledfwlch en gallois, Kaledvoulc’h en breton, et Excalibur en français et en anglais, dont
le nom signifie littéralement « dure foudre ».
[106] Plus tard opposé à Couhoulinn dans un duel tragique.
[107] Héros de l’histoire de Déirdré des Douleurs, voir chap. IX.
[108] Cette exclusivité entraînera la mort de Ferdéad, ainsi que celle du fils d’Aifé
et de Couhoulinn.
[109] Cet interdit a beau être absolu, le jeu des autres interdits peut permettre de
le transgresser : c’est ce qui arrivera à Ferdéad et à Couhoulinn.
[110] Peuple mystérieux de géants qui résident dans des îles autour de l’Irlande, et
qui symbolisent les forces des ténèbres et de la destruction face aux êtres de
lumière que sont les différents conquérants de l’Irlande. Les Fomoré ont été
vaincus par les tribus de la déesse Dana au cours de la seconde bataille de Mag
Tured ; mais les rescapés sont toujours prêts à déferler sur l’Irlande et
les pays soumis aux Gaëls. Voir Les Conquérants de l’Île Verte ,
première époque de La Grande Épopée des Celtes .
[111] D’après un récit collecté dans un manuscrit moderne (XVIII e siècle)
classé Egerton 106, récit intitulé L’éducation de
Cûchulainn , édité avec traduction anglaise par Whitley Stokes dans Revue celtique , XXXI, avec des emprunts à une version plus
archaïque, La courtise d’Émer , contenue dans les
manuscrits Rawlinson B 512 et Harleian 32, éditée et traduite en
anglais par Kuno Meyer dans Revue celtique , XI,
traduction française par Ch.-J. Guyonvarc’h dans Ogam ,
XI.
[112] Il s’agit ici d’une coutume qui, connue sous le nom anglais de fosterage , consistait à faire élever les enfants d’une
famille dans une autre, « adoption » qui créait des liens entre
celles-ci, tout en suscitant une véritable fraternité entre leurs enfants
respectifs. En l’occurrence, cependant, Couhoulinn devient plutôt l’initiateur
et le protecteur de Lugaid.
[113] C’est-à-dire au début de chaque saison du calendrier celtique, au premier
novembre ( Samain ), au premier février ( Imbolc ), au premier mai ( Beltaine ) et
au premier août ( Lugnasad ).
[114] Résidence de la reine Maeve et du roi Ailill de Connaught. Aujourd’hui,
Rath-Croghan, dans le comté de Roscommon.
[115] Rond , signifie « chaîne ».
[116] Victime en effet d’un geis , c’est-à-dire d’une
incantation magique, il ne saurait d’aucune façon s’y soustraire.
[117] Ces trois noms d’héroïnes désignent en fait l’Irlande. Couhoulinn se trouve
dans un domaine féerique où se déroule une sorte de rituel d’intronisation :
on lui demande de choisir entre trois aspects de l’Irlande celui qu’il préfère.
[118] En concubinage légal. D’après un récit du Livre de Leinster ,
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