Les cons

l’orientation. Du coup j’ai traversé un peu la ville par moi-même (plutôt que de suivre Sophie comme un petit chien).
        Comme j’ai calculé la distance comme un clochard, c’est moi qui ait niqué le planning en arrivant un demi heure en retard. Notamment parce que je m'étais arrêté pour manger au Mac Donald.
        Je le sens, je vais faire au moins 5 ans de purgatoire pour ça.
        J’ai donc retrouve Sabina, qui a toujours le même effet abrutissant sur moi, sous l’œil de Londres, et on a rejoint Sophie à la galerie.
        Bon, moi, l’art, j’adore, avec du sel et bien cuit. On a grosso modo passé toute la visite à secouer la tête en se disant que Jean-Jacques avait raison : L’art, c’est pas bien. Mais en même temps, on était là, on avait payé l'entrée et, des fois, on avait la mâchoire qui pendait parce que c'était beau.
        If it is so bad, why dœs it feel so good ? (Britney Spears probablement).
        Sabina s’est subitement rappelée qu’elle devait être à l’autre bout de la ville à 6 heures. Comme elle part en Espagne mardi, on s’est dit moitié adieu, moitié au revoir. Une fois qu’elle était partie, j’ai eu le sourire au taquet pendant bien quelques minutes. Yeah !
        [...]
        Bon, je pense que je vais arrêter de parler de cul dans ce journal. J’en ai rien à foutre de montrer ma bite à tout le monde, mais peut être que tout le monde a pas envie de la voir. J’ai envie de choquer personne. Je suis encore en train de décider si je devrais pas même revenir sur ce que j’ai déjà écris pour le rendre plus politiquement correct. Je suis abject, mais le monde est pourri, faut pas se voiler la face.
        Tous des cons
        lundi 12 décembre 2005
        Je crois que j’ai chope le microbe de Sophie. Quand je l’entends tousser, je me dirait presque que mes heures sont comptées, mais en fait, elle est malade à crever parce qu’elle refuse de prendre des médicaments
        La conne.
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        Des fois, je me prends à penser comme un inquisiteur. Vous savez, les curés nazis de l’age sombre de l’homme. Y a des djeunes dans la rue, je les regardent qui flirtent ouvertement en pensant aux souffrances éternelles que leur vaudront leur péché. Hin hin hin, j'espère que Satan leur réserve déjà ses meilleurs charbons ardents.
        C’est marrant, ça part pourtant d’un bon sentiment cette expérience, mais c’est en train de me changer dans le sens contraire.
        Et puis, quand j’y pense, y en a pas mal qui ont eu cette idée avant. Toujours avec ce même soucis d'évolution spirituelle. Notamment Jésus, Mohammed et toute la clique. Et voyez les conséquence des toutes leurs « bonnes idées ». Et moi, en bon radoteur d’histoire, malgré leurs échecs patents, je continue à m’infliger le même traitement. Heureusement que Sarah arrive dans 12 jours et on va pouvoir mettre un terme à cette mascarade.
        Ha ben tient, Sarah, parlons en, elle m’a écrit tout à l’heure… Ou plutôt n’en parlons pas. Toute vérité est bonne à dire, mais tout le monde n’est pas bon à l’entendre.
        Bon, ça me semble pas mal pour clore le deuxième opus.
        NB : La racine « hormon » apparaît 10 fois dans ce document :) . Je vais pas beaucoup galérer à lui trouver un titre.

        Ti Punch

La routine
        Lundi 12 décembre 2005
        Le corsaire se prend pour un pirate
        Vous êtes vous déjà demandés pourquoi les pirates de musique et de films se retrouvent en prison et pas les pirates de logiciels ? Avez-vous déjà vu une campagne de propagande visant les pirates de logiciels en particulier ? Y a-t-il un organisme dont vous pouvez citer le nom qui passe son temps à traduire des jeunes rebelles du code en justice ? Question rhétorique, je sais que non. Pourquoi ce laxisme ?
        La réponse la voici :
Le piratage de logiciels est profitable aux éditeurs
        En général, dans un climat de concurrence capitaliste normal, un nivèlement naturel se crée entre, d’une part les grosses compagnies qui vendent leurs produits au rapport qualité-prix misérable à grand renfort de matraquage publicitaire et d’autre part les petits éditeurs qui sont bien plus efficaces, qui serrent les marges et te sortent un petit joyau au prix du kilo de patate. On a donc, d'un coté un produit mauvais, cher mais