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Les fils de la liberté

Les fils de la liberté

Titel: Les fils de la liberté Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Diana Gabaldon
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lacet et posai ma main sur mon sein, mon pouce allant et venant sur ma peau. Je sentais mes tétons gonflés et durs. Ils devaient être visibles à travers le tissu, même dans la pénombre.
    Je l’entendis déglutir.
    Je souris, remontai un peu ma jupe puis attendis, un sourcil arqué.
    Comme hypnotisé, il saisit l’ourlet de son kilt.
    — Ça c’est un bon garçon, l’encourageai-je.
    Posant un pied contre le mur, je laissai retomber ma jupe en dénudant une cuisse et glissai une main entre mes jambes.
    Il marmonna quelque chose en gaélique. Je n’aurais su dire s’il s’agissait d’une observation sur ce qu’il s’apprêtait à voir ou s’il recommandait son âme à Dieu. Quoi qu’il en soit, il souleva son kilt. En voyant son état d’excitation, je déclarai :
    — Tu vois, tu n’avais pas vraiment besoin d’aide.
    Il émit un petit son m’enjoignant de continuer, ce que je fis. Au bout d’un moment, je lui demandai, fascinée :
    — A quoi penses-tu ?
    — A rien.
    — Si, je le vois à ta tête.
    — Tu ne veux pas le savoir.
    Ses pommettes luisaient de transpiration et ses yeux n’étaient plus que des fentes.
    — Si. A moins que… si tu penses à une autre, tu as raison, je préfère ne pas le savoir.
    Il rouvrit les yeux et regarda droit entre mes jambes tremblantes. Il ne s’arrêta pas.
    — Oh, haletai-je. Quand… quand tu pourras parler à nouveau, j’aimerais vraiment le savoir.
    Il continua à me fixer d’une manière qui me fit penser à un loup lorgnant un mouton bien gras. Je remuai un peu contre le mur et chassai un nuage de moucherons devant mes yeux. Il avait le souffle court. Je sentais l’odeur de sa sueur, musquée et âcre.
    Il agita l’index de sa main libre dans ma direction.
    — Toi… viens ici.
    — Je…
    — Tout de suite.
    Je me détachai du mur et fis deux pas vers lui. Avant que je puisse dire quoi que ce soit, son kilt vola et une grande main brûlante m’agrippa la nuque. L’instant suivant, j’étais étendue dans les herbes hautes et le tabac sauvage, Jamie solidement planté en moi. Il plaqua une main sur ma bouche, ce qui était aussi bien car j’entendis vaguement des voix approchant dans l’allée de l’autre côté du mur. Il me chuchota à l’oreille :
    — Quand on joue avec le feu…
    Il me clouait au sol tel un papillon, me retenant fermement les poignets, m’empêchant de bouger même si je me trémoussais sous lui, glissante et désespérée. Il s’abaissa très lentement jusqu’à reposer sur moi de tout son poids.
    — Tu veux savoir ce que je pensais, hein ? souffla-t-il dans mon oreille.
    — Mmp !
    — Je vais te le dire, a nighean , mais…
    Il s’interrompit pour me lécher un lobe.
    — Nnng !
    Sa main se resserra sur ma bouche. Les voix étaient désormais suffisamment proches pour qu’on entende ce qu’elles disaient. C’était un groupe de jeunes miliciens plus ou moins saouls à la recherche de putains. Les dents de Jamie se refermèrent délicatement sur mon oreille qu’il commença à mordiller avec application, son souffle chaud me chatouillant. Je gigotai de plus belle mais il ne bougea pas d’un millimètre.
    Il appliqua le même traitement à mon autre oreille jusqu’à ce que les voix se soient évanouies puis déposa un baiser sur le bout de mon nez et enleva enfin sa main de ma bouche.
    — Où en étais-je ? Ah oui, tu voulais savoir ce à quoi je pensais.
    — J’ai… j’ai changé d’avis, haletai-je.
    Je suffoquais, autant du poids sur ma poitrine que de désir, tous deux considérables.
    — C’est toi qui as commencé, Sassenach … mais j’irai jusqu’au bout.
    Il posa ses lèvres contre mon oreille mouillée et me chuchota exactement ce à quoi il avait pensé. Il ne bougea pas d’un pouce, hormis pour me plaquer à nouveau une main sur la bouche quand je me mis à l’insulter.
    Chaque muscle de mon corps tressautait. Dans un même mouvement, il se redressa et glissa hors de moi, avant de replonger dans un profond coup de reins.
    Quand je pus voir et entendre à nouveau, il riait, toujours en équilibre au-dessus de moi.
    — Tu voudrais que je t’achève, hein, Sassenach  ?
    — Tu…
    Les mots m’échappaient. Toutefois, je pouvais moi aussi jouer à ce petit jeu. Il ne bougeait plus, d’une part pour me torturer mais également parce qu’au moindre mouvement, il n’aurait pu se retenir. Je bandai mes muscles glissants autour de lui, lentement, doucement, puis

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