Les fils de la liberté
soit, il se trouve que je suis allée en Ecosse l’année dernière et, en me promenant dans la campagne près de Balnain en quête d’un endroit logique où planter le brigadier-général Fraser, je suis tombée (littéralement) sur le grand cairn de Corrimory. Ces sites sont toujours très suggestifs. Il y avait là un panneau expliquant qu’il y avait eu autrefois un corps dans la chambre centrale mais que, naturellement, il s’était totalement décomposé (il y avait effectivement des traces d’os dans la terre, même après plus de mille ans) et qu’en outre la tombe avait été profanée au XIX e siècle (ce qui explique que vous n’y trouverez rien si vous y allez aujourd’hui). Il ne m’en fallait pas plus… (On demande toujours aux romanciers où ils vont pêcher leurs idées. Partout !)
Saratoga
Un livre tel que celui-ci nécessite une quantité colossale de recherches (je reste souvent perplexe en lisant des lettres de lecteurs m’expliquant qu’ils se sont rendus dans un musée, ont vu des objets du XVIII e siècle et ont été sidérés de découvrir que je n’avais pas tout inventé !). Je n’ai pas la place de citer ici ne serait-ce qu’une fraction des sources que j’ai utilisées mais je tiens à mentionner un ouvrage en particulier.
Les deux batailles de Saratoga jouèrent un rôle historique crucial. Elles furent spectaculaires et extrêmement complexes, qu’il s’agisse de leur logistique, des mouvements de troupes et des manœuvres politiques les ayant entraînées. J’ai eu la chance de découvrir, tôt dans mes recherches, le livre Saratoga de Richard M. Ketchum. Celui-ci offre une description incroyablement réaliste des batailles, de leur origine et de la foule de personnages pittoresques qui y ont participé. Je tiens à le recommander à tous ceux qui s’intéressent plus particulièrement aux détails de l’histoire, qui ne peuvent être qu’effleurés dans le contexte d’un roman.
Remerciements
Ecrire un roman me prend au moins trois ans, trois longues années durant lesquelles j’interroge constamment tout le monde autour de moi et au cours desquelles des personnes obligeantes m’offrent de fascinantes réponses à des questions que je n’aurais pas pensé à poser. Je ne me souviendrai jamais de tous leurs noms mais je pense à eux avec une immense gratitude.
En outre, j’aimerais remercier chaleureusement…
… John Flicker et Bill Massey, mes éditeurs, deux gentlemen aux nerfs solides qui ont affronté dignement un roman écrit par fragments (beaucoup de fragments) et un auteur vivant dangereusement.
… Danny Baror et Russell Galen, mes agents littéraires, deux autres gentlemen qui valent littéralement leur pesant d’or, ce qui n’est pas peu dire en ces temps de récession.
… Kathy Lord, mon héroïque réviseuse, et Virginia Norey (alias « la déesse du livre »), graphiste. C’est grâce à elles que ce livre est beau et lisible.
… Vincent La Scala et les autres membres d’une équipe de production durement éprouvée qui sont parvenus à faire imprimer cet ouvrage à temps contre toute attente.
… Steven Lopata pour m’avoir raconté avec un grand réalisme comment il avait été poursuivi sur la terre ferme par un mocassin ainsi que pour sa description poétique de l’odeur des vipères cuivrées (« un mélange d’odeur de vivariums dans les zoos et de concombres pourris »).
… Catherine MacGregor et Catherine-Ann MacPhee pour leurs traductions du gàidhlig et leur aide avec les subtilités dugaélique. Ainsi que Katie Beggs et divers membres anonymes mais très appréciés de la Mafia Gaélique Internationale.
… Tess l’infirmière, le docteur Amarilis Iscold, Sarah Meir (infirmière sage-femme certifiée) et bon nombre d’autres professionnels de la santé pour leurs conseils sur des questions médicales, des pathologies pittoresques et autres détails chirurgicaux horribles.
… Janet McConnaughey, la muse des haches sanglantes, pour ses définitions de l’ OEDILF ( Ominificant English Dictionnary in Limerick Form ) et pour avoir attiré mon attention sur les explosions de cyprès.
… Larry Tuohy (et d’autres) pour m’avoir décrit le blouson d’un pilote de Spitfire.
… Ron Parker, Helen, Esmé et Lesley pour leur aide au sujet du singe velu.
… Beth et Matthew Shope ainsi que Jo Bourne pour leurs informations utiles sur la Société religieuse des Amis. Toute inexactitude est
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