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Les Piliers de la Terre

Les Piliers de la Terre

Titel: Les Piliers de la Terre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ken Follett
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des
hanches osseuses. Il semblait sec et agile, jeune et frais. Son sexe se
dressait dans une toison châtain. Elle eut envie soudain de l’embrasser
partout. Elle se pencha et effleura de ses lèvres les petits boutons de sa
poitrine plate, les suça doucement : elle voulait qu’il ressentît autant
de plaisir qu’il lui en avait donné. Jack lui caressait les cheveux en
murmurant des paroles incompréhensibles.
    Elle le
voulait en elle, vite.
    « Jack,
demanda-t-elle, es-tu vierge ? »
    Il
acquiesça, non sans embarras.
    « Je
suis heureuse, murmura-t-elle avec ferveur. Mon Dieu ! Que je suis
heureuse ! »
    Elle lui
prit la main et la guida entre ses jambes. Le contact de ses doigts sur son
sexe gonflé et sensible la fit tressaillir. « Viens à l’intérieur »,
dit-elle. Il glissa un doigt en elle et la découvrit humide de désir.
« Là, dit-elle dans un souffle, c’est là qu’il faut aller. » Elle
s’allongea sur la paille.
    Jack se
coucha auprès d’elle, appuyé sur un coude, et baisa sa bouche. Elle sentit son
sexe l’effleurer, puis il s’arrêta. « Qu’y a-t-il ? demanda-t-elle.
    — J’ai
peur de te faire mal.
    — Ne
t’inquiète pas, viens, répondit-elle fiévreusement. J’ai tellement envie de toi
que peu m’importe d’avoir mal. »
    Il la pénétra
un peu. En effet, elle avait mal, plus qu’elle ne s’y attendait. Mais la
douleur ne dura pas et elle se sentit merveilleusement comblée. En avançant les
hanches, elle aida Jack dans son mouvement. « Je n’aurais jamais cru que
c’était si doux », murmura-t-elle en souriant d’émerveillement. Il ferma
les yeux comme si c’était trop de bonheur à supporter.
    Il prit un
rythme qui bientôt fit naître dans le corps d’Aliena une vague de plaisir. A
chaque assaut, elle sentait leurs corps s’emboîter, leurs poitrines se toucher.
Le souffle de Jack était brûlant. Aliena s’agrippa à son dos musclé. Ses
halètements réguliers devinrent des cris. Elle plongea les mains dans sa
chevelure rousse qui séchait en boucles indisciplinées, attira sa tête vers
elle. Elle lui embrassa très fort les lèvres, puis sa langue pénétra dans la
bouche de Jack comme le sexe du jeune homme pénétrait en elle. Un tourbillon de
plaisir lui fit perdre la tête. Son plaisir monta, grandit inexorablement et,
incapable de retenir le flot de jouissance qui la submergeait, elle se laissa
emporter par le spasme qui la secoua, si violent qu’elle en cria de bonheur.
Les yeux dans ceux de Jack, elle dit son nom, puis une autre vague l’enleva. En
même temps, elle sentit le corps de Jack se convulser, il eut un gémissement
rauque et elle sentit un jet saccadé l’inonder. Il fallut longtemps pour que la
sensation brûlante commence à s’atténuer. Peu à peu sa tension se relâcha et
elle ne bougea plus. Les yeux fermés, elle sentait le poids de Jack sur elle, ses
hanches dures contre les siennes, sa poitrine écrasant la douceur de ses seins,
sa bouche contre son oreille, ses doigts noués dans ses cheveux. Si c’est ainsi
entre un homme et une femme, pensa-t-elle dans une demi-inconscience, c’est
peut-être pourquoi les maris et les femmes s’aiment si fort.
    Le souffle
de Jack devint léger et régulier, son corps se détendit. Il s’endormit.
    Elle
tourna la tête pour l’embrasser. Elle voulait qu’il reste là, endormi sur elle
pour toujours.
    Cette
pensée lui fit reprendre conscience de la réalité.
    Aujourd’hui,
c’était son mariage.
    Doux
Seigneur, songea-t-elle, qu’ai-je fait ?
    Elle se
mit à pleurer, ce qui réveilla aussitôt Jack.
    « Oh !
Jack, dit-elle, c’est toi que je veux épouser.
    — Alors,
s’écria-t-il d’un ton vibrant de bonheur, nous allons le faire.
    — Mais
nous ne pouvons pas, gémit Aliena en redoublant de sanglots.
    — Après
ce qui vient d’arriver entre nous…
    — Je
sais…
    — Après
cela, tu dois m’épouser !
    — Nous
ne pouvons pas nous marier, dit-elle. J’ai perdu tout ce que je possédais et
toi tu n’as rien. »
    Il se
souleva sur un coude. « J’ai mes mains, répliqua-t-il. Je suis le meilleur
sculpteur de pierre à des lieues à la ronde.
    — On
t’a congédié…
    — Ça
ne change rien. Je pourrais trouver du travail sur n’importe quel chantier au
monde. »
    Elle
secoua la tête d’un air navré. « Ça ne suffit pas. Il faut que je pense à
Richard.
    — Pourquoi ?
s’exclama-t-il, indigné. Qu’est-ce que notre

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