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L'Héritage des Templiers

L'Héritage des Templiers

Titel: L'Héritage des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Steve Berry
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le coin inférieur droit, LIXLIXL. « Cinquante. Neuf. Cinquante. Neuf. Cinquante.
    — Tout à fait étrange, convint Claridon.
    — Je ne vois pas ce que le tableau vient faire là-dedans.
    — C’est une énigme, monsieur. Une énigme difficile à résoudre.
    — J’aimerais cependant en posséder la clé », fit un homme à la voix caverneuse dissimulé dans l’obscurité.

36
     
    Malone s’attendait à ce que l’inconnue entre en contact avec eux, mais cette voix n’était certainement pas la sienne. Il saisit son arme.
    « Ne bougez pas, monsieur Malone. Nous vous tenons en joue.
    — C’est l’homme de la cathédrale, annonça Stéphanie.
    — Je vous avais dit que nous nous reverrions. Et vous, monsieur Claridon, vous n’étiez pas tellement convaincant à l’asile. Fou, vous ? Certainement pas. »
    Malone fouillait l’obscurité du regard. Les proportions mêmes de la salle faussaient les bruits. Mais il remarqua des silhouettes au-dessus d’eux, sur la galerie qui permettait d’accéder à la dernière rangée d’étagères.
    Il compta quatre hommes.
    « Je suis malgré tout impressionné par votre culture, monsieur. Vos déductions concernant la pierre tombale semblent logiques. J’ai toujours cru que cette stèle avait beaucoup à nous apprendre. Je suis moi aussi déjà venu fureter dans ces rayonnages. Ce n’est pas facile. La masse d’informations est telle ! J’apprécie que vous m’ayez facilité la tâche. Don Miguel de Mañara leyendo la regla de la Santa Caridad. Qui y aurait pensé ?
    — Que Dieu nous protège, fit Claridon en se signant et Malone vit de la peur dans son regard.
    — Allons, monsieur Claridon, dit la voix, devons-nous mêler le divin à cette histoire ?
    — Vous êtes ses soldats, répondit Claridon d’une voix tremblante.
    — Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
    — Qui d’autre pourriez-vous être ?
    — La police, peut-être ? Non, vous ne me croiriez pas si je disais cela. Nous sommes peut-être des aventuriers, comme vous, à la recherche de quelque chose. Mais non, disons pour simplifier les choses que nous sommes les soldats de Dieu. Comment pourriez-vous soutenir notre cause, tous les trois ? »
    Personne ne répondit.
    « Mme Nelle est en possession du journal de son mari et du livre acquis à la vente aux enchères. Elle pourrait nous les confier, pour commencer.
    — Allez vous faire voir », maugréa Stéphanie.
    Un bruit sec retentit par-dessus le tonnerre et une balle se logea dans la table à quelques centimètres d’elle.
    « Mauvaise réponse, dit l’inconnu.
    — Donnez-les-lui », ordonna Malone.
    Stéphanie lui lança un regard furieux.
    « La prochaine balle est pour vous.
    — Comment l’avez-vous deviné ?
    — C’est ce que j’aurais fait, moi.
    — Vous me plaisez, monsieur Malone, fit l’inconnu avec un petit rire. Vous êtes un vrai professionnel. »
    Stéphanie tira les deux livres de son sac.
    « Jetez-les vers la porte, entre les étagères. »
    Elle s’exécuta.
    Une silhouette vint les récupérer.
    Malone ajouta mentalement un homme à sa liste. Ils étaient au moins cinq à présent dans la chapelle. Malheureusement, il n’avait aucune possibilité de s’emparer de l’arme qu’il portait toujours à la ceinture avant que l’un d’eux au moins ne soit abattu. Et il n’y avait plus que trois balles dans le chargeur.
    « Madame Nelle, votre mari était parvenu à un certain nombre de conclusions et ses déductions concernant les informations manquantes étaient pour l’essentiel correctes. Il était d’une intelligence remarquable.
    — Après quoi courez-vous, au juste ? demanda Malone. Je ne suis mêlé à cette histoire que depuis deux jours.
    — Nous sommes en quête de justice, monsieur Malone.
    — Et pour que justice soit faite, il était nécessaire d’écraser un vieil homme à Rennes-le-Château ? tenta-t-il à tout hasard, espérant en apprendre davantage.
    — De qui voulez-vous parler ?
    — D’Ernst Scoville, un collaborateur de Lars Nelle. Vous le connaissiez, n’est-ce pas ?
    — Monsieur Malone, cette année de retraite a peut-être émoussé vos talents ? J’espère que vous étiez plus doué pour interroger les suspects lorsque vous travailliez à plein temps.
    — Vous avez le journal et le livre, qu’est-ce qui vous retient ici ?
    — J’ai besoin de la lithographie. Monsieur Claridon, veuillez la faire passer à mon

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