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L'Héritage des Templiers

L'Héritage des Templiers

Titel: L'Héritage des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Steve Berry
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thèse du suicide. Il s’était saisi de la corde, avait hissé le cadavre en arrière pour pouvoir fourrer le mot dans la poche de poitrine de Nelle.
    Ces mots constituaient-ils un indice ?
    « La nuit où Nelle est mort, il m’a dit qu’il avait déchiffré le cryptogramme et m’a donné ceci. » De Rochefort nota GOODBYE STÉPHANIE sur un bloc-notes.
    « C’est un indice, ça ? s’étonna Claridon.
    — Je ne sais pas. Je n’y avais jamais pensé jusqu’ici. Si ce que vous dites est vrai et que le journal contient effectivement des erreurs intentionnelles, alors nous étions censés les découvrir. J’ai cherché ce journal du vivant de Nelle, puis j’ai essayé de le dérober à son fils. Mais il le gardait en lieu sûr. À son arrivée ici, j’ai appris qu’il l’avait avec lui pendant l’avalanche. Le maître s’en est emparé et l’a gardé sous clef jusqu’à il y a quelques semaines. »
    Il repensa à la prétendue maladresse de Cassiopée Vitt en Avignon. Il savait à présent qu’elle avait fait exprès de le perdre. « Vous avez raison. Le journal est sans intérêt. Il nous était destiné. Mais ces deux mots ont peut-être un sens.
    — Ou peut-être s’agit-il d’un autre leurre ? »
    Possible.
    « Que vous a dit Lars exactement en vous remettant ce mot ? » s’enquit Claridon en étudiant la phrase.
    Il lui répéta les paroles du vieil homme : « Un petit coup de pouce. Et, si vous êtes malin, vous pourrez même résoudre l’énigme.
    — Je me souviens d’un détail dont Lars m’avait parlé un jour », fit Claridon en fouillant dans les documents éparpillés sur la table jusqu’à ce qu’il mette la main sur un tas de feuilles pliées. « Ce sont les notes que j’ai prises en Avignon d’après le croquis de la tombe de Marie d’Hautpoul trouvé dans le livre de Stüblein. Regardez ça », l’encouragea Claridon en désignant la série de chiffres romains. MDCOLXXXI. « Ces chiffres ont été gravés sur la stèle et sont censés indiquer l’année de sa mort, 1681. C’est sans compter le zéro qui ne fait pas partie des chiffres romains. Mais Marie est morte en 1781, pas en 1681. Son âge est erroné, lui aussi. Elle est morte à soixante-huit ans, pas à soixante-sept ans comme indiqué ici. » Claridon s’empara du crayon et nota 1681, 67 et GOODBYE STÉPHANIE. « Vous ne remarquez rien ? »
    De Rochefort étudia les notes de Claridon. Rien ne lui sautait aux yeux, mais il n’avait jamais été très doué pour les rébus.
    « Vous devez penser comme un homme du XVIII e siècle. C’est Bigou qui a conçu le texte de l’épitaphe. La solution doit être simple d’un certain point de vue et compliquée d’un autre à cause du nombre infini de combinaisons possibles. Scindez la date 1681 en deux chiffres : 16 et 81. Six et un font sept. Huit et un égalent neuf. Vous obtenez sept et neuf. Prenez soixante-sept maintenant. Le sept ne change pas, mais le six devient un neuf lorsqu’on le retourne. On a de nouveau sept et neuf. Comptez les lettres des mots écrits par Lars. Sept pour GOODBYE. Neuf pour STÉPHANIE. Je pense qu’il vous a bien laissé un indice.
    — Essayez de déchiffrer le cryptogramme reproduit dans le journal. »
    Claridon trouva le croquis.
     

     
    « Il existe plusieurs combinaisons. Sept, neuf. Neuf, sept. Seize. Un, six. Six, un. Je vais commencer par la plus évidente : sept, neuf. »
    Claridon parcourut les rangées de lettres et de symboles en appliquant la clé numérique et nota les caractères ainsi obtenus au fur et à mesure. Quand il eut fini, ITEGOARCANADEI apparut sur la page.
    «  I tego arcana Dei, lut de Rochefort. “Je dissimule les secrets de Dieu.” »
    Bon sang !
    « Ce journal est bel et bien sans intérêt, s’écria-t-il. Nelle y a inséré son propre cryptogramme. »
    Mais une autre idée lui traversa l’esprit. Le compte rendu du maréchal renfermait lui aussi un cryptogramme, celui dont l’abbé Gélis avait prétendument communiqué la solution à son prédécesseur. Cryptogramme apparemment identique à celui de Saunière.
    Il le lui fallait.
    « L’un des volumes dont Mark Nelle est en possession contient un autre de ces rébus.
    — J’imagine que vous allez le récupérer, dit Claridon, la convoitise embrasant son regard.
    — Dès le lever du soleil. »

54
     
    Givors
    1 h 30
     
    Debout dans le vaste salon inondé par la lumière des lampes, Malone faisait

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