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L'Héritage des Templiers

L'Héritage des Templiers

Titel: L'Héritage des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Steve Berry
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hommes postés devant la porte nous laissent faire.
    — Peu importe ces types.
    — Tu connais un moyen de sortir d’ici ?
    — Le maître m’a tout expliqué », répondit Geoffrey avec un sourire.

TROISIÈME PARTIE

31
     
    Abbaye des Fontaines
    14 h 05
     
    De Rochefort ouvrit les yeux. Le sang lui battait à la tempe et il se jura de faire payer à frère Geoffrey son agression. Il se releva et essaya de reprendre ses esprits. Des cris frénétiques lui parvenaient depuis le couloir. Il s’essuya la tempe du revers de la manche et constata que sa soutane était tachée de sang. Dans la salle de bains, il se nettoya le visage avec un linge humide.
    Il se prépara. Il devait donner le sentiment qu’il maîtrisait la situation. Il traversa la pièce lentement et ouvrit la porte.
    « Maître, vous allez bien ? demanda le nouveau maréchal.
    — Entrez », répondit de Rochefort.
    Les autres patientèrent dans le couloir. Ils savaient qu’il valait mieux ne pas entrer sans autorisation dans les appartements du maître.
    « Fermez la porte, ordonna de Rochefort au maréchal, qui s’exécuta. J’ai été assommé. Depuis combien de temps sont-ils partis ?
    — Tout est calme depuis une vingtaine de minutes. Nous craignions le pire.
    — Que voulez-vous dire ?
    — Silence complet. Pas un bruit, répondit le maréchal, décontenancé.
    — Où sont passés le sénéchal et frère Geoffrey ?
    — Maître, ils étaient ici avec vous. Nous étions dehors.
    — Regardez, vous voyez bien qu’ils ne sont plus là. Quand sont-ils partis ?
    — Nous ne les avons pas vus sortir.
    — Vous êtes en train de me dire qu’ils ne sont pas sortis par la porte ?
    — S’ils l’avaient fait, nous les aurions abattus ! Conformément à vos instructions. »
    De Rochefort éprouvait des élancements dans la tête. Il se massa le crâne avec le linge humide. Il s’était demandé pourquoi Geoffrey était venu directement ici sans aucune hésitation.
    « Nous avons des nouvelles de Rennes-le-Château, annonça le maréchal. Nos deux frères ont révélé leur présence et Malone, comme vous l’aviez prévu, les a semés en route », poursuivit-il, encouragé par l’intérêt visible du maître.
    Il avait vu juste : la manière la plus efficace de filer Stéphanie Nelle et Cotton Malone, c’était de leur laisser croire que personne n’était sur leurs talons.
    « Et le tireur du cimetière la nuit dernière ?
    — Il a pris la fuite à moto. Malone s’est lancé à sa poursuite. Cet incident et l’agression de nos frères à Copenhague sont clairement liés. »
    C’était également son avis. « Vous avez une idée de qui cela peut être ?
    — Pas encore. »
    Il n’aimait pas entendre ce genre de chose. « Où en sommes-nous ? Où Nelle et Malone sont-ils allés ?
    — Le système de surveillance que nous avons fixé sur la voiture de Malone fonctionne parfaitement. Ils sont allés directement à Avignon. Ils viennent de quitter l’asile dont Royce Claridon est pensionnaire. »
    Il connaissait bien Claridon et n’avait jamais cru une seule seconde le vieil homme dérangé ; c’est ce qui l’avait poussé à rester en contact étroit avec sa source dans l’institution. Un mois plus tôt, lorsque Geoffrey s’était rendu à Avignon à la demande du maître pour expédier le paquet à Stéphanie Nelle, il avait cru que le jeune homme contacterait Claridon. Mais rien de tel ne s’était produit. Selon lui, c’était le second paquet, celui adressé à Ernst Scoville à Rennes-le-Château et dont il ne savait pas grand-chose, qui avait mené Nelle et Malone jusqu’à Claridon. Une chose était certaine. Claridon et Nelle travaillaient main dans la main et lorsque Mark Nelle avait brièvement repris les recherches de son père à la mort de celui-ci, Claridon l’avait assisté, lui aussi. Le maître savait tout cela. Et grâce à lui, la veuve de Nelle n’avait eu aucun mal à retrouver Claridon.
    Il était temps de régler ce problème.
    « Je partirai pour Avignon d’ici une demi-heure. Que quatre frères se tiennent prêts. Poursuivez la surveillance électronique et dites à nos hommes de faire preuve de discrétion. C’est un appareil de longue portée, utilisons-le à notre avantage. Laissez-moi, maintenant », ordonna-t-il en jetant un regard circulaire dans la pièce. Un autre problème l’obnubilait.
    Le maréchal s’inclina avant de se retirer.
    De

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