L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
on pouvait fixer le tube et il n’était plus dès lors besoin de le manier jusqu’au moment de l’arrivée. Le maximum de vitesse obtenue était de 100 milles à l’heure environ, et le mouvement du vaisseau n’était jamais suivant la ligne droite, mais suivant toujours une courbe ondulante, le vaisseau se rapprochant ou s’éloignant de la terre.
La hauteur à laquelle ils parvenaient ne dépassait pas quelques centaines de pieds ; lorsque des montagnes élevées se trouvaient sur leur passage, ils devaient changer leur direction, et tourner l’obstacle ; car l’air raréfié ne pouvait plus leur fournir le point d’appui nécessaire. Les collines de mille pieds de haut étaient les seules au-dessus desquelles ces bateaux pouvaient circuler.
Pour arrêter le bateau à son arrivée, on devait laisser échapper le courant par le tube placé à l’extrémité du bateau qui était dirigée vers le point d’arrivée ; et le courant heurtant violemment la terre ou l’air agissait comme un frein, tandis qu’à l’arrivée la force propulsive diminuait graduellement.
Il faudrait encore expliquer l’emploi des huit tubes dirigés vers le haut et partant des bastions. C’était là une combinaison ayant trait au genre de guerre que permettaient les bateaux aériens.
Ayant à leur disposition une force si puissante, les vaisseaux aériens, en temps de guerre, l’utilisaient en la dirigeant contre le bateau ennemi, de façon à détruire l’équilibre du vaisseau ainsi attaqué et à le retourner complètement. Le bateau ennemi profitait alors de cette situation désavantageuse pour attaquer son adversaire à l’aide du bélier. Il y avait encore le danger d’être précipité contre la terre, à moins que la manœuvre des soupapes ne soit très rapidement exécutée. Quelle que fut la position du bateau, le courant devait passer par les tubes dirigés vers la terre, tandis que les tubes dirigés vers le haut devaient être fermés.
Pour redresser le bateau culbuté et le remettre horizontalement sur sa quille, on se servait des quatre tubes dirigés vers le bas – à l’une des extrémités du vaisseau – tandis que les quatre tubes placés à l’autre extrémité devaient rester fermés.
Les Atlantes avaient aussi des vaisseaux marins mis en mouvement par une force analogue à celle qui est mentionnée plus haut ; mais la force motrice adoptée dans ce cas était d’une apparence plus dense que celle qui était employée pour les bateaux aériens.
CHAPITRE X
MŒURS ET COUTUMES
Il y eut, sans aucun doute, autant de variétés dans les mœurs et coutumes des Atlantes aux différentes époques de leur histoire, qu’il y en eut parmi les nations diverses composant notre race aryenne. Nous ne nous occuperons pas des habitudes variables à travers les siècles. Les remarques qui vont suivre se rapporteront uniquement aux traits caractéristiques qui distinguèrent leurs habitudes des nôtres, et ceux-ci seront pris, autant que possible, à la grande époque toltèque.
En ce qui concerne le mariage et les rapports des sexes entre eux, les expériences faites par les Touraniens sur ce point ont déjà été mentionnées. La polygamie prédomina chez les sous-races à plusieurs époques ; mais, à l’époque toltèque, la plupart des hommes n’avaient qu’une seule femme, bien que la loi permît alors d’en avoir deux.
Les femmes n’étaient pas considérées comme inférieures, ni opprimées d’aucune manière, comme il arrive aujourd’hui dans les contrées où règne encore la polygamie.
Leur situation égalait celle de l’homme, tandis que l’aptitude possédée par plusieurs d’entre elles à acquérir le pouvoir désigné sous le nom de vril les rendait égales, sinon supérieures, à l’autre sexe. Cette égalité d’ailleurs était reconnue dès l’enfance et la séparation des sexes à l’école et au collège n’existait pas : les filles et les garçons étaient instruits ensemble.
L’harmonie, dans les ménages où l’homme avait deux femmes, était la règle et non l’exception ; et les mères enseignaient aux enfants à mériter également l’amour et la protection des femmes de leur père. Les femmes n’étaient pas exclues du gouvernement. Quelquefois on les nommait membres du conseil ; et les empereurs adeptes les choisissaient même parfois pour les représenter dans les diverses provinces comme souveraines du lieu.
Les Atlantes écrivaient sur
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