Marie Leszczynska
assurer l’achèvement de la fondation. Louis XV l’inaugurera en compagnie de ses filles le 29 septembre 1772.
1 -
Réflexions sur divers sujets de morale, dans Stanislas Leszczynski , Anthologie, op. cit. , p. 640.
2 -
Lettres inédites du roi Stanislas à Marie Leszczyńska , annotées et publiées par Pierre Boyer, p. 25.
3 -
Le dimanche des roses correspond au quatrième dimanche de carême, appelé Laetare .
4 -
Voir page 91.
5 -
C’est ainsi qu’elle l’appelle, selon le marquis d’Argenson.
6 -
Les Grandes Remontrances ont été imprimées à Paris, le 24 mai 1753. Plus de vingt mille exemplaires ont été vendus en quelques jours.
7 -
AN. K 141 2 pour toutes les citations extraites des lettres de Stanislas à la reine.
8 -
En revanche, dans les duchés de Lorraine, les jésuites vivront quatre années de répit. La mort de Stanislas en 1766 ne bouleverse pas leur situation car, par respect pour Marie Leszczyńska, Louis XV ne les chasse pas de son vivant. Il attendra la mort de la reine, le 24 juin 1768.
9 -
Le Secret du roi est un service parallèle à celui des Affaires étrangères. Créé par Louis XV pour veiller à la destinée de la Pologne, il lui permettait de mener sa propre politique, parfois différente de la position officielle. Stanislas et la reine ignoraient totalement l’existence de ce service et le rôle joué par Tercier.
10 -
La congrégation Notre-Dame de l’ordre des Chanoinesses de Saint-Augustin a été fondée au xvii e siècle par saint Pierre Fourier en Lorraine.
11 -
Le 20 juin 1756, le couple delphinal se rend aussi au Carmel de la Visitation, à l’occasion de leur pèlerinage à Chartres pour la guérison du dauphin.
12 -
Avant d’entrer au Carmel, la mère Thérèse de la Résurrection
s’appelait Madame Descajeuls.
13 -
Proyart, Vie de Marie Leszczyńska, princesse de Pologne, reine de France , pp. 233 et 308.
14 -
Aujourd’hui, dans une chapelle de l’église Saint-Jacques de Compiègne.
15 -
Ils se trouvent à l’heure actuelle au Carmel de Sens.
16 -
Abbé Proyart, ibid., p. 308.
17 -
Lettres inédites du roi Stanislas à Marie Leszczyńska , op. cit ., p. 24.
18 -
Ibid., p. 107. Stanislas n’a pas dû avoir le temps de réaliser son souhait, puisqu’il meurt le 23 février 1766.
19 -
Girardet, maître de dessin de la reine pendant son séjour à Commercy en 1765, a été appelé à Versailles après la mort de Stanislas en 1766. Il y est resté jusqu’à la mort de Marie, en 1768. Le Sacré-Coeur destiné à Toul a été probablement peint à Versailles. Un tableau de la même composition est conservé dans l’église Saint-Jacques de Compiègne.
20 -
Elle recevait 96 000 livres par an, destinés à ses menus plaisirs, à ses aumônes et à son jeu. Le roi et même Stanislas ont plusieurs fois payé ses dettes de charité.
21 -
C’est l’actuel lycée Hoche de Versailles.
XVII
LE TEMPS DES MALHEURS
L
e 6 décembre 1759, une tragédie secoue Versailles : Élisabeth
, la fille aînée du couple royal, vient de mourir à trente-deux ans, fauchée en quelques jours par la petite vérole. Devenue Madame Infante depuis son mariage avec le falot don Philippe, elle était revenue à la cour en septembre 1757 pour la plus grande joie de Louis XV, tellement heureux de retrouver sa chère « Babet ». Maîtresse femme, Madame Infante avait pris en main la destinée de son époux et venait négocier pour lui le trône des Pays-Bas. Le désastre militaire de Rossbach [1] lui ôta tout espoir, mais elle décida de rester en France en attendant que la situation se clarifie à Madrid, au lendemain de la disparition du roi Ferdinand VI, le 10 août 1759. Louis XV était ravi, Marie aussi…
À peine repose-t-elle auprès de sa soeur jumelle, à la basilique de Saint-Denis, que le dauphin tombe malade. Petite vérole, lui aussi ! Plus chanceux que sa soeur, il en triomphe une nouvelle fois.
Six mois plus tard, nouvelle menace : l’état de santé du duc de Bourgogne, premier fils du dauphin, se dégrade. Une tuberculose insidieuse finit par le vaincre le 22 mars 1761. Le petit-fils de Marie a tout juste dix ans.
Louis XV est secoué, la reine anéantie. Elle sait que le roi tentera de se consoler dans les bras d’une maîtresse, mais n’en a cure. Voilà bien longtemps qu’elle a renoncé à le ramener dans le droit chemin de la moralité. À cinquante-huit ans, Marie Leszczyńska s’est
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