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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II. Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Napoléon Bonaparte
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déclarant qu'à l'instant même je marcherai sur Rome, ne nous opposant pas à ce qu'il soit pape, mais ne voulant pas que celui qui a assassiné Basseville soit prince. 
    Au reste, si l'Espagne lui donne aussi l'exclusion, je ne vois pas de possibilité à ce qu'il réussisse.
BONAPARTE.

Au directoire exécutif.
Le pape est très-malade et peut-être mort à l'heure qu'il est.
Le roi de Naples fait beaucoup de mouvemens.
Je vous enverrai copie des lettres que j'ai écrites à nos ministres à Rome et à Naples.
Je ne dissimule pas que depuis quelque temps il y a une espèce de coalition entre le pape, le roi de Naples, et même la Toscane. Le pape n'a-t-il pas eu l'insolence de confier le commandement de ses troupes au général autrichien Provera !
Je pense que tout cela, est une nouvelle raison pour que vous ratifiez le traité d'alliance avec le roi de Sardaigne. Le général Berthier, que j'ai envoyé à Novare pour passer la revue des troupes piémontaises, m'écrit que ce corps est dans une situation superbe. Je vous ferai passer copie de la lettre que m'écrit M. Priocca.
Vous m'aviez écrit, il y a quatre mois, qu'en cas que le roi de Naples se rendît à Rome, de l'y laisser aller : quant à moi, je crois que ce serait une grande sottise. Quand il sera à Rome, il fera emprisonner une soixantaine de personnes, il fera prêcher les prêtres, se prosternera devant un pape dont il aura en vérité la puissance, et nous aurons tout perdu. Vous verrez dans mes lettres aux ministres de la république a Rome et à Naples la conduite que je leur ai dit de tenir. Je vous prie de me faire connaître positivement vos instructions sur ce point.
BONAPARTE.

Au quartier-général à Passeriano, le 10 vendémiaire an 6 (1er octobre 1797).
    Au ministre des relations extérieures.
Messieurs les plénipotentiaires de l'empereur sortent d'ici ; nos différentes entrevues n'avancent pas encore beaucoup : c'est toujours la même exagération de prétentions.
Je les renverrai demain, et vous ferai connaître le projet qu'ils doivent me remettre avec ma réponse.
BONAPARTE.

Au ministre de la marine.
Je reçois, citoyen ministre, votre lettre du 28 fructidor ; j'ai fait passer à l'amiral Brueys celle qui était pour lui. J'ai écrit, il y a quelques jours, au directoire exécutif pour lui demander une autorisation pour garder la flotte dans ces mers, d'où vous pourrez lui donner la destination qu'il vous plaira, quelle qu'elle soit. L'amiral Brueys vous a écrit par le même courrier. L'escadre se trouve bien approvisionnée et ses équipages fort contens. J'espère que, si nous rompons, elle nous sera du plus grand service. Recevez mes remercimens pour les choses honnêtes renfermées dans votre lettre, et croyez que mon plus grand plaisir sera de mériter votre estime.
BONAPARTE.

À S.A.R. le duc de Parme.
La caisse de l'armée d'Italie aurait besoin du crédit de votre A.R., afin de ne pas retarder le prêt du soldat, et pour subvenir aux dépenses les plus indispensables à l'armée.
    Comme je connais les sentimens de bienveillance que votre A.R. a pour l'armée française, je la prie d'ordonner à son ministre de seconder l'opération que lui proposera le citoyen Haller, administrateur des finances de l'armée, pour assurer les comptes.
Croyez aux sentimens d'estime, etc., etc.
BONAPARTE.

Au ministre de la police générale.
J'ai reçu, citoyen ministre, votre lettre du 27 fructidor. Je vous remercie de l'avis que vous me donnez ; je souhaite à messieurs les royalistes de ne pouvoir faire plus de mal à la république que celui qu'ils feraient en tuant un de ses citoyens ; d'ailleurs il est plus facile d'en faire le projet que de l'exécuter.
Permettez que je saisisse cette occasion pour vous faire mon compliment sur votre nomination au ministère, que vous avez déjà signalée par un rehaussement de l'esprit public.
Je vous prie de croire aux sentimens d'estime et de considération que j'ai pour vous.
BONAPARTE.

Au ministre des relations extérieures.
Vous verrez, par la lettre que j'écris au directoire exécutif, les nouvelles de Rome : la santé du pape chancelle de nouveau. J'ai eu une conversation avec M. de Gallo, et je lui ai fait connaître que le directoire exécutif de la république française ne souffrirait jamais que le roi de Naples se mêlât des affaires de Rome sans sa participation.
    Nous avons eu hier une conférence : je vous envoie la copie du protocole, et vous vous convaincrez que

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