Remède pour un charlatan

danger puisse constituer une amusante occupation, dit Daniel en jetant une pièce dans le chapeau.
    Sur la scène improvisée, Zeynab acheva sa mélodie. Le jeune homme qui jouait le rôle de Daniel la prit par la main, salua respectueusement la foule, puis se retourna et adressa un clin d’œil à la jeune fille. Elle sourit, radieuse, et agita sa flûte en direction de Yusuf et de Raquel.
    Tout le monde l’applaudit.

SUR L’AUTEUR
     
    Caroline Roe est née à Windsor, au Canada, et a vécu à Washington, Ottawa et Detroit avant de s’installer à Toronto. Elle est titulaire d’un diplôme de langue moderne de l’université de Toronto et d’un doctorat en études médiévales. Professeur, traductrice, écrivain, elle fait ses débuts en littérature en 1986 sous le pseudonyme de Medora Sale. Elle reçoit alors l’Arthur Ellis Award du meilleur premier roman policier pour Murder on the Run, premier volet de la série Harriet Jeffries. Découvrant par hasard l’existence de l’évêque Berenguer de Gérone et celle de son médecin juif Isaac dans l’Espagne médiévale, elle s’en inspire pour débuter en 1998 la série des Chroniques d’Isaac de Gérone sous son nom. Le Glaive de l’archange fut pressenti à la fois pour l’Anthony Award aux États-Unis et pour l’Arthur Ellis Award au Canada. En 1999, Caroline Roe obtient le Barry Award du meilleur livre policier pour Antidote à l’avarice.
     

QUATRIÈME DE COUVERTURE
     
    En 1353, la mort subite de trois jeunes gens en pleine santé stupéfie les habitants de Gérone. Pour eux, la sorcellerie est à l’origine de ces morts violentes. Mais pour Isaac, le médecin juif aveugle ami de l’évêque de Gérone que l’on a pu voir à l’œuvre dans Le Glaive de l’archange, un agresseur inconnu a empoisonné le trio. Accompagné de son apprenti Yusuf et de sa fille Raquel, il entame alors une course contre le temps pour prouver que derrière l’apparente maladie diabolique se cache en fait un implacable et tortueux artiste.
    Avec cette deuxième enquête d’un héros particulièrement original, Caroline Roe offre un tableau haut en couleur de l’Espagne du XIV e siècle et s’inscrit au premier rang des héritiers de Van Gulik et d’Ellis Peters dans l’art du polar historique.