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Rive-Reine

Rive-Reine

Titel: Rive-Reine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Maurice Denuzière
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chapitre XIX, section 34. Institution de la religion chrétienne par Jean Calvin , nouvelle édition soigneusement revue et corrigée sur l’édition française de 1560, par Frank Baumgartner, Béroud et C ie éditeurs, Genève, Librairie de la Suisse française, Paris, 1888.
     
    11 23 mars 789, article 43.
     
    12 Gabriel-Jean-Joseph Molitor (1770-1849). Le ralliement de ce comte de l’Empire à Louis XVIII, dès les Cent-Jours, lui vaudra, après la campagne d’Espagne de 1823 et les victoires de Málaga et Carthagène, l’élévation au grade de maréchal et le titre de pair de France.
     
    13 Nicolas-Charles Oudinot, duc de Reggio (1767-1847). Cet ancien commandant en chef des grenadiers, qui se couvrit de gloire à Austerlitz, à Friedland et pendant la campagne de Russie, reçut trente-deux blessures. Rallié aux Bourbons en 1814, il s’abstint, pendant les Cent-Jours, de choisir son camp, sous prétexte qu’il n’entendait pas « jouer un double rôle ni servir deux maîtres ». Cette attitude lui valut, à la fois, le respect de l’empereur et la bienveillance de Louis XVIII qui, sitôt rétabli sur le trône, en fit le commandant en chef de la Garde nationale de Paris. Pendant la campagne d’Espagne de 1823, il commandait le 1 er corps d’armée des Pyrénées. Il termina sa carrière comme gouverneur des Invalides.
     
    14 Armand-Charles, comte de Guilleminot (1774-1840). Ancien chef du service topographique de l’armée d’Allemagne puis, plus tard, commandant du petit quartier général de la Grande Armée, il commandait en second la division Jérôme-Napoléon à Waterloo. Lors de l’expédition d’Espagne de 1823, le duc d’Angoulême en fit son chef d’état-major. Pair de France à la fin de la campagne, il fut nommé, plus tard, ambassadeur à Constantinople.
     
    15 André Maurois, René ou la vie de Chateaubriand , Grasset, Paris, 1938.
     
    16 Odysseus (1785-1825) passa chez les Turcs en 1823. Revenu du côté des Grecs, il fut fait prisonnier.
     
    17 François Mathieu et Edward Church construisirent le premier bateau qui remonta les cours du Rhône, d’Arles à Lyon, et de la Saône, jusqu’à Chalon, en 1827. Histoire imagée des grands bateaux du lac Léman , Édouard Meystre, Payot, Lausanne, 1967.
     
    18 Avant la construction des embarcadères, les bateaux s’arrêtaient en pleine eau, le plus près possible du rivage, et les passagers passaient, au moyen d’un petit escalier, du grand bateau sur la barque qui les portait à terre. Ce transbordement, connu sous le nom de radelage, n’allait pas sans danger quand le lac était agité. C’est pourquoi la manœuvre, strictement réglementée, était confiée à de robustes bateliers nommés radeleurs.
     
    19 Gaffe ferrée en pointe.
     
    20 9 juillet 1386. Elle opposa, près de Lucerne, les Suisses des cantons primitifs aux troupes de Léopold III de Habsbourg, duc d’Autriche, irrité par l’émancipation des confédérés, principalement des Lucernois. Léopold III fut tué au cours de cette bataille. Défaite humiliante pour les Habsbourg, dont les chevaliers et hommes d’armes furent vaincus par des paysans et des montagnards. Le chef de ces derniers, Arnold de Winkelried, dont l’existence, comme celle de Guillaume Tell, est aujourd’hui contestée par certains historiens suisses, périt en leur donnant la victoire.
     

2.
     
    Pour Axel, à Vevey, la vie suivait un cours tranquille, presque monotone. Rythmée au long de l’année par les travaux saisonniers de la vigne et, au quotidien, par le train-train des affaires, son existence ressemblait à ces rengaines interminables, dont on reprend inlassablement les paroles.
     
    Il traversait souvent le lac pour aller inspecter sa carrière de Meillerie. Quel que fût le temps, il débarquait, sans se faire annoncer, à l’heure de la prise du travail, pour montrer aux retardataires que le patron était ponctuel, ou pendant le chargement des pierres, afin de vérifier que l’étrave de la barque, flanc au ponton, pointait vers l’ouest. Cette orientation, destinée à prévenir l’arrivée soudaine de la vaudaire, était impérative. Tous les bacounis savaient que le vent, déferlant en bourrasques de la vallée du Rhône, obligerait les barques à chercher refuge, d’urgence, dans l’anse voisine des carrières.
     
    Guillaume Métaz répétait souvent le vers de La Fontaine : « Il n’est pour voir que l’œil du maître », et Axel se

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